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Transgarp

RidAventurier
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Toute les publications en date du Transgarp

  1. Mes deux aventurier(ère) préféré(e)s pour l'instant https://www.youtube.com/@ItchyBoots/videos https://www.youtube.com/@robby3wheels/videos
  2. C'est rendu que je préfère rouler avec la Fiat 500 que l'Impala
  3. https://www.facebook.com/robby3wheels/posts/pfbid02vP2P56kT4hxEjhJt4KWNGb9xKpoAVgPqU2M6mowyBsBYiVs6BoAZxXksM8LL49JQl COMME PROMIS EN JANVIER 2023, JE VOUS RACONTE EN DÉTAILS MON EXPEDITION SUR LA DEMPSTER HIGHWAY EN SIDE-CAR URAL PAR -50 DEGRES CELSIUS « Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour quelqu’un est arrivé, qui ne le savait pas, et il l’a fait. » Lors de mon tour du monde en trois pattes russe, débuté en décembre 2021 (toujours en cours à ce jour avec 51 pays traversés), je suis arrivé en hiver, courant janvier 2023, au pied de la mythique Dempster Highway située à l’extrême nord-ouest du Canada. Un motard la pratique normalement en été dans la boue et dans la poussière. Moi, j’étais devant le km 0 malgré moi au coeur de l’hiver canadien. Ça tombe bien, je n’aime pas les touristes, ni les moustiques ! Au commencement, j’avais juste regardé la carte routière de cette voie située entre les provinces du Territoire du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. J’ai juste remarqué qu’il y avait une station-service au km 0, à Eagle Plains au km 368, à Fort McPherson au km 550, à Inuvik au km 734 et à Tuktoyaktuk au km 887. Les doigts dans le nez ! Ah ah ah… N’oublions pas qu’il n’y a aucun réseau téléphonique entre ces bornes kilométriques et qu’il est très rare d’y croiser des véhicules à cette période de l’année. L’autonomie avec les 19 litres de mon réservoir, plus les 10 litres de mon jerrycan d’origine et les 20 litres optionnels sont largement suffisants. En effet, avec 49 litres j’assure plus de 800 km à une température de 15 degrés. Sauf qu’ici, j’ai commencé avec -30 degrés ce qui a presque doublé ma consommation. De 5,5 litres au 100 km, je suis passé à plus de 9 litres au 100 km, soit 500 km. C’était malgré tout largement jouable ! Un peu d’histoire, cette route a été construite pour son premier tronçon en 1958 et a été terminée en 1979 par l’armée en vue de l’exploitation pétrolière et gazifière dans le delta du Mackenzie. La veille de mon départ, je m’étais arrêté dans un magasin d’outils sur la route du Klondike, tout proche du km 0 de la Dempster Highway, pour acheter une clé imbus. Après les échanges verbaux pleins de questionnements quant à ma présence dans cette région glacière avec les 3 personnes de l’établissement, j’annonce que j’ai l’intention de monter d’une traite cette highway qui porte le no 5 dans le Yukon et le no 8 dans les Territoires du Nord-Ouest. A l’extérieur, il fait -30 degrés Celsius. Le vendeur étonné de ma déclaration m’affirme qu’aucun motard ne la faite en une fois en plein hiver. Son annonce m’a glacé le sang quelques secondes. Puis, je me suis dit que je serai le premier à dompter cette voie qui relie la route du Klondike à Inuvik, soit 774km (734 km plus les 40 km qui relie Dawson City au km 0 de la Dempster Highway). 07h00 le jour J, il fait nuit et la température est de -20 degrés. Je quitte Dawson City et parcours les 40 km qui me séparent de la station-service située au km 0 de la Dempster. Je fais le plein à ras bord et me lance dans cette aventure qui deviendra hors-norme dans sa durée, sa beauté et son intensité. A peine le pont métallique franchi, en face de moi, des aurores boréales apparaissent dans le ciel. C’est tout simplement grandiose. Serait-ce un signe de bienvenue et de chance ? Pendant 2 heures, j’évolue dans la nuit et ne vois que ce que mon phare LED éclaire. Bien que la chaussée faite de terre et de gravier soit enneigée et gelée, les clous vissés sur mes 3 pneus agissent comme si j’étais sur du goudron. J’avoue qu’en sortie de courbe, je m’amuse à pousser la machine pour partir en glisse. Mais que c’est bon ! C’est un peu comme en circuit : la vue est dégagée, la voie est libre et je glisse à 80/90 km/h. Légèrement vallonnée, légèrement tournante, cette piste est un vrai régal. Je suis concentré tout en étant relâché. Finalement, je suis en extase comme drogué de cette poudre blanche. Puis le jour polaire fait son apparition, lentement je vois se dessiner les reliefs autour de moi. Sans m’en être rendu compte, je venais de traverser des plaines et des petites vallées. Tout est blanc et quand je m’arrête, tout est silencieux. Seul au monde ! Après 200 km en 3 heures, j’évolue avec le jour. Ce fameux jour où le soleil n'arrive pas à s'élever plus haut que l'horizon. Seul sur cette route, mon rythme est toujours bon. Je me suis arrêté souvent pour figer ces instants magiques à l’aide de mon téléphone et de mon drone. Les 2 caméras Gropro, l’une fixe sur l’Ural et l’autre mobile dans l’une de mes mains, enregistrent les meilleurs moments de mon évolution. Tout est blanc autour de moi ! Je suis entré dans un monde terrestre monochrome. A moins de 200 km d’Eagle Plains, mon témoin d’essence s’allume. Je m’arrête et vide ma réserve de 20 litres dans le réservoir. Au moment de redémarrer, je n’ai plus d’électricité au contacteur. Il fait -25 degrés. Je cherche l'origine du problème. J’enlève mes gants et vérifie les fusibles et les relais mais en vain. Après plus d’une heure, deux camions circulant dans mon sens de marche s’arrêtent. Au bout d’un moment, les chauffeurs démontent mon phare et trouvent qu’en bougeant un fil électrique situé derrière, le courant revient. Il me conseille de ne pas démonter la prise en plastique étanche où est banché ce fil de peur qu’elle se brise avec le froid. Je repars sans le phare au cas où cela recommencerait. Je n’aurais qu’à bouger le fil pour que cela reparte. De toute façon, mes doigts sont gelés. Le pare-brise d’un Ural (nez-de-cochon) est contraignant à démonter en temps normal. Imaginez sans gants et par -25 degrés ! Ma clé de 12 est même restée collée dans la paume de ma main à cause du froid. J’avoue que sur ce coup, ils m’ont sauvé d’une nuit polaire sous la tente. Arrivé à Eagle Plains, avec 2 heures de retard sur mon horaire. Je décide de dormir sur place. C’est une sorte de refuge pour ces camionneurs de l’extrême qui approvisionnent le nord de cette route. Malheureusement, on sera tous coincés en ce lieu pendant 5 jours à cause du blizzard. Chutes de neige et vent à 200 km/heure bloquent la route plus au nord. Le 5ème jour, la route est ouverte. Il est 17h00. Il fait nuit et -20 degrés. Je repars derrière 4 des 10 camions qui attendaient comme moi cette délivrance. Ces bahuts de l’extrême sont connus pour rouler sur les rivières gelées avec un poids pouvant atteindre plus de 60 tonnes. Très vite, je suis gêné par la neige que ces monstres à 18 roues soulèvent. Je dois rester à distance. Mais le rythme ne me convient pas. Trop lents en montée, j’arrive à les doubler enfin. Sans m’en rendre compte, je viens de passer le cercle polaire arctique. Le vent est toujours présent et souffle latéralement jusqu’à 80 km/h minimum par endroit. C’est dantesque. Je m’accroche à mon guidon et tente de garder le cap sur cette chaussée qui disparait avec la poudre de neige soulevée par le vent. Comme sur les pistes de ski, des bâtons à l’extrémité réfléchissante signalent la voie. Mais les conditions sont extrêmes et j’ai de la peine à les voir. Eole veut me sortir de ma trajectoire. J’ai de la peine mais garde de la vitesse. Je viens de traverser l’Hurricane Alley situé entre le km 452 et 462, la section de la Dempster la plus dangereuse en hiver quand il y a du vent en hiver. Plusieurs personnes ont été bloquées en ce lieu et sont mortes de froid. Au vu de l’heure tardive, à 180 km d’Eagle Plains, je décide de me rendre dans la seule auberge à McPherson. J’ai mis plus d’une heure à décongeler mes pieds. Le lendemain matin, il fait -30 degrés. L’huile moteur de mon side-car est gelée. La bête soviétique a dormi à l’extérieur et n’arrive pas à démarrer. La ville est endormie. Je trouve finalement une palette en bois qui traine devant un commerce, un bout de journal en papier et décongèle mon bloc moteur en allumant un feu sous le moteur pendant 10 minutes. Je repars après avoir fait le plein très fier de ma réussite. Moins de 200 km plus tard, arrivé à Inuvik, je file chez un mécanicien pour réparer mon problème de fil électrique et pour refixer ma caisse à outils qui s’était faite la malle. Il sied de préciser que l’intérieur de mon casque est gelé. Une couche de plusieurs millimètres de givre est visible et la visière craque quand je la bouge. Le lendemain, vers 07h00, je quitte Inuvik pour me rendre au bout du monde par -40 degrés. De nuit, j’évolue toujours sur une chaussée de terre et de gravier enneigée et gelée. Les arbres ont disparu. Seuls quelques sapins recroquevillés à cause du froid et du vent extrêmes animent mon avancée. Les couleurs sont exceptionnelles au lever du jour polaire : rose, orange, rouge à l’est et bleu-rose pastel à l’ouest. Il fait très froid. La météo a annoncé un froid éolien de -45 degrés. Ajoutez ma vitesse de 80 km/h, on peut dire que j’ai roulé à une température ressentie de -53 degrés. Pour information, mes deux Gopro n’arrivent à fonctionner que pendant 5 à 15 secondes avant de s’éteindre à -25 degrés tandis que mon drone Mavic 3 arrive à voler sans difficulté par -40. C’est très paradoxal. Je ne me suis jamais senti aussi vivant pendant ces 150 km de désert blanc où la vie semble avoir disparu. J’arrive à « Tuk ». Je me précipite dans la seule station-service qui n’est qu’un préfabriqué de chantier. Là encore, il me faudra 1 heure pour décongeler mes pieds avant de me rendre au bord de l’océan Arctique. La route du bout du monde m’a emmené devant l’océan. Impossible d’aller plus loin. La côte enneigée se confond avec l’océan gelé. Plus au nord à 2280 km, c’est le Pôle Nord ! Je suis à la coordonnée suivante 69° 26′ 34″ nord, 133° 01′ 52″ ouest. Pour info, le Cap Nord en Norvège est à 71 degrés nord. Je quitte rapidement ce bout de terre blanc pour retourner à Inuvik où je vais y passer la nuit. J’ai 6 doigts qui souffrent de gelure. La peau commence à peler aux extrémités. Ils ont perdu leur sensibilité et mon pouce de la main droite me lance énormément. Ce dernier est tout blanc et est devenu noir par la suite. Je n’ai pas pu m’empêcher d’enlever mes gants pour une seule photo : celle de 2 sundogs (parhélies). C’était une première pour moi de voir le soleil avec ces deux parcelles de lumière formées par le réfléchissement de la lumière à travers des cristaux de glace en suspension autour de l'astre. J'ai pris le risque de la photo à mains nues mais je ne regrette pas. Le lendemain matin, avant de quitter la ville, je me rends à l’hôpital. On m’annonce qu’il n’est pas nécessaire de couper mon doigt souffrant de gelure à condition de ne pas quitter mes gants pendant mon retour à Dawson City. A la bonne heure ! Je quitte Inuvik sous la danse de quelques aurores boréales. Cette fois, j’y crois… à la chance ! D’une traite tel un mercenaire helvétique, je vais rejoindre Dawson City, soit 774 km en 13 heures , non sans avoir essuyé les rafales de vent de l’Hurricane Alley, explosé grâce à ma vitesse le mur de neige laissé sur la route plus tôt par une avalanche. J’ai également sectionné des congères dont l’une m’a fait faire un 360. Grâce aux 2 roues motrices enclenchées pour l'occasion, je suis sorti facilement de ce piège blanc. A cause des vibrations, les 20 litres d’essence contenus dans mon sac de réserve se sont déversés dans le panier du side-car. J’ai même le support de ma plaque d’immatriculation qui a été détruit par une sangle vagabondante. J’étais devenu une bête à manger de la route enneigé et gelée. De retour au km 0, je fais le plein et prends langue avec le chauffeur du camion, seul véhicule croisé sur ce trajet, que j’avais doublé 50 km plus tôt. Il me questionne et m’annonce que même les chauffeurs de l’extrême dont il fait parti ne roulent pas de telles distances par ce froid. 21h, j’arrive à Dawson City. Malgré tous ces kilomètres, j’ai une pêche d’enfer ! Quelle aventure !!! Je tiens à remercier spécialement Mag qui m’a attendu tout ce temps à Dawson City avec la trouille qu’il m’arrive un problème. Je remercie également les camionneurs de l’extrême qui ont été délicats avec moi sur le parcours mais également l’équipe de déneigement d’Eagle Plains. Pour finir, un grand « Danke » à Hans d’Inuvik, seul zurichois de la ville, pour m’avoir accueilli comme un père chez lui. Si vous n’aimez pas les moustiques, ni les touristes : rouler en hiver sur la Dempster Highway. Et n’oubliez pas de prendre un risque par jour ! La vidéo de cette expédition est visible via le lien ci-dessous : https://youtu.be/YNU8EIGMCos?si=LASEcVGIpXzyYk0H #travelblogger #travel #sidecar #worldtraveler #ural #adventure #voyage #tourdumonde #aventure #motorcycleadventure #overland #mototravellers #threewheellife #dreamwilder #dempsterhighway #canada Canada #yukon #northwestterritories #eagleplains #McPherson #inuvik #tuktoyaktuk #uralmotorcycles
  4. Transgarp

    sujet brulant

    Triumph Meriden recommande de changer l'huile de mon vieux truc à tous les 2400 kilos Je commence à y penser une fois dépassé les 2000 kilos et je dépasse rarement 2200 kilos Bel adonc cette année, j'ai fait le changement d'huile Samedi passé Mais je vais surement rouler un petit 500 kilos d'ici la fin Novembre J'aurais aimé changer l'huile Hypoid de la transmission, mais toujours neuve après plus de 20,000 kilos et pas perdu une goutte Elle est encore savoureuse au gouté et couleur de miel
  5. Après presque 50 années de moto, je ne sais toujours pas quoi acheter Le choix est trop vaste Mais j'ai fait un gros début cette année en achetant des bottes Forma Terra Evo Et celà m'a pris moins de 2 heures pour les choisir chez ADM
  6. Je l'ai vu dans trois de mes randonnées cette année 24 Juillet 2023 29 Juillet 2023 30 Septembre 2023
  7. Le seul regret dans ces longues randonnées fut de n'avoir pas jasé avec les gens qui me saluaient avec un regard sympathique comme les gars en KTM et le sosie de Michel Barrette Mais avoir jasé avec tout ce beau monde je serais encore au Saguenay et n'aurait pas pu terminer la randonnée dans la même journée J'ai quand même pris le temps de jaser avec les gens de la guérite de la ZEC La Lièvre Et beaucoup aimé le naturel des gens du Saguenay
  8. Toujours le même topo, Coffee-Crisp comme seul gouter quand je fais le plein d'essence J'en ai acheté deux l'an passé et seulement une cette année La majorité de mes chums trouvait trop intense ce genre de randonnées et aurait préféré que je couche à Roberval en séparant en deux le trajet pour m'accompagner dans la randonnée 9 Juillet 2022 De 7h00 à 20h00, 13 heures de randonnée http://transgarp.dyndns.org/Motorcycle/Video/20220709.htm Les trajets magenta et rouge respectent le tracé de la TQT 23 Juin 2023 De 6h30 à 18h12, 12 heures de randonnée http://transgarp.dyndns.org/Motorcycle/Video/20230623.htm Les trajets magenta et rouge respectent le tracé de la TQT Vous avez surement remarqué que je parle rarement ou montre jamais mes émotions dans mes videos, mais ce fut exceptionnel l'an passé quand j'ai tombé sur le côté par manque d'équilibre en refusant de me taper une côte de roches quand il me restait 500 kilos à rouler lors de ma grosse randonnée de 750 kilos du 9 Juillet 2022 Ce qui est arrivé l'an passé quand j'ai continué tout droit croyant me raccourcir et sortant du tracé de la TQT Cette année j'ai pris soin de tourner à gauche sur cette intersection au lieu d'aller tout droit malgré qu'il n'y avait aucune route sur Topo Québec ou City Navigator mais confirmé par le tracé de la TQT Lors de la randonnée du 23 Juin 2023 j'ai rencontré deux gars souriant en KTM Une trentaine de kilomètres plus loin, les deux mêmes gars en KTM qui m'avaient pourtant devancés Une calvette m'a férocement piégée dans la ZEC La Lièvre endommageant mon support de Roto-Pax, mais je n'ai pas sacré Au Saguenay on dirait que les gens ressemblent tous à Michel Barrette
  9. Samedi dernier Chrisbou m'a pris en photo et au même instant je lui rendait l'appareil
  10. Le Michelin Desert Front 90/90-21 54R acheté en 2007 pour le XL600 et qui a dormi une quinzaine d'années dans le cabanon a servi samedi passé pour ma randonnée à Charlevoix sur le Triumph et adhère aussi bien sur l'asphalte que la garnotte
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