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L'été De Mes 26 Ans: Canada <-Moto-> Alaska


fjak

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Jour 29 - Ferrie Terminal - 19km

Pourquoi ne pas dormir au terminus du traversier en l'attendant?! Ça se fait très bien. On doit être en ligne pour le départ de 3h AM. Je me vois mal aller camper pour 3-4h et plier tout ça en plein milieu de la nuit pour arriver en ligne à temps. J’ai donc passé la soirée en ville et une partie de la nuit au terminal. L’embarquement est pénible. Attacher une moto dans un traversier à 2h du matin quand tu n’as pas beaucoup dormi, c’est quelque chose. Une fois à bord, je ne m’endors plus du tout. C’est bien dommage puisqu’il n’y a rien à faire sur le bateau d’ici le début de l’après-midi. Je vais prendre le temps de profiter du temps. Vous savez de quoi je parle? De juste s’assoir et se laisser immerger dans le moment et l’endroit où vous êtes. J’ai donc passé l’avant-midi à sentir l’air marin me caresser le visage et à observer la beauté des paysages et de l’endroit où je suis.

 

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En route pour Skagway, nous faisons un petit arrêt dans la ville de Haines avant d’arriver à destination 45 minutes plus tard. Je n’ai pas de photos de Skagway pour vous montrer, mais imaginez une ville de l’époque des Cowboys, full western avec des trottoirs en bois et des maisons de style Saloon de deux étages. Avec une multitude de couleurs brillante et chaude pour garnir et ensoleiller le village.

 

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Skagway est une ville qui a vu le jour lors de la ruée vers l’or au début du siècle. D’ici partaient les pionniers pour une marche de deux mois dans la montagne avant de rejoindre le prochain campement. Ces braves devaient transporter à l’aide d’ânes les équipements nécessaires à la prospection d’or, mais aussi le nécessaire pour s'alimenter jusqu’au prochain ravitaillement dans quelques semaines. Depuis, ils ont construit une voie ferrée pour relier ces deux points en beaucoup moins de temps. Aujourd’hui, ces infrastructures sont exploitées historiquement par les services locaux. Il est possible de faire une visite en train de ce chemin dans des locomotives d’époques. La visite est d’environ 3h et nous amènes jusqu’au plus haut passage, le Yukon WhitePass.

 

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Si vous avez le temps et les 125$, c’est une activité incontournable. La vue et les informations historiques sont très percutantes et pertinentes. Par contre, si vous n’avez pas le coeur solide ou si vous avez le vertige lorsque vous marchez sur un trottoir, abstenez-vous absolument. Regardez!

 

À suivre.... Demain

 

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Édité par fjak
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Maudit que ces bon.. em4600 encore encore :-)

 

Merci de nous faire trippé comme ca. Toujours d'aussi belle photos.

 

Enjoy au max. :-)

 

Merci des commentaires. Ça me fait toujours plaisir de poster et encore plus plaisir de vous faire voyager avec moi et tripper.

 

Il en reste... beaucoup!

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Jour 30 - Skagway - 465km

Aujourd’hui, je quitte déjà l’Alaska pour retourner au Canada. Sans blague, c’est exactement ce qui va se passer. Par contre, cette escapade en sol canadien ne sera que d’une durée très abrégée. Ce matin, j’étais en Alaska, ce soir je devrais l’être aussi. Au plus tard, je recroiserai la frontière demain. Lors de mon départ, l’ascension est immédiate. La route qui quitte Skagway grimpe rapidement en montagne pour culminer au White Pass. L’air est très brumeux et il fait chaud. Un peu de pluie va se joindre à la journée pour ajouter à l’expérience. Dans les quelques minutes qui suivent le début de ma journée, je suis la route qui longe de hautes gorges. L’altitude épaissit encore la brume qui rend la visibilité très difficile. Sur la route sinueuse comprimée entre une montagne abrupte et un précipice, je suis heureux de rejoindre un véhicule récréatif. Je vais suivre la lueur de ses phares arrière jusqu’à la frontière. Après une belle petite discussion avec le douanier qui avait l’air trop content d’avoir des voyageurs, je retourne en sol canadien.

 

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Immédiatement, la météo change pour le mieux. La pluie a cessé et la brume se disperse avec le vent qui se met à souffler. Magnifique! Je suis au Yukon et je suis sans mot. J’avais anticipé cette partie du voyage comme une province à croiser le plus rapidement possible. Une province où il n’y a que des personnes au passé louche qui ne veulent pas être trouvées, plus qu’être dérangé détient des secrets bien gardés. Si les habitants du Yukon veulent la paix, ils ne devaient pas choisir une si belle part du Canada. Puisqu’une image vaut mille mots, je me passe de description et voici trois petites images. Et un spécial pour Gros Buck, ils sont de plus hautes résolutions. Trois images.... qui vous montre le Yukon.

 

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En version rapidos, Carcross est une ville presque fantôme. Il n’y a aucun magasin outre que le magasin général qui vend de tout, mais surtout de rien et de l’essence. Par contre, quelle vue ! Un peu plus loin, Destruction Bay. Il n’y a aucune trace de civilisation à 100km de là. Je dois vous dire que cette place est out of this world C’est tout simplement incroyable tellement que c’est beau. Et voici l’anecdote de la place. Après avoir pris la photo de la baie avec moi au bord de l’eau, j’ai eu la brillante idée de vouloir faire une photo avec la moto à fleurs d’eau. Hummm, deux heures plus tard et beaucoup de gouttes de sueur, je sais maintenant que c’est une mauvaise idée. Vous ne pouvez pas imaginer la vitesse à laquelle une moto de 450lb peut caller vite dans la roche.... J’ai dû attendre un brave passant à moto qui est venu m’aider. Note à moi-même, je plus jamais faire ça....seul.

 

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J’arrête dans une station-service plus loin pour faire le plein d’essence et souper. Je rencontre des gars de ADVRiders qui ont identifié mon autocollant sur ma valise. On soupe ensemble et je les laisse repartir à toute allure. Ils s’en vont à Dead Horse et ils sont partis de Miami. Un peu plus loin sur le chemin, je décide d’arrêter camper à Burwash Landing. C’est le dernier point de camping avant la frontière. Sans le savoir, au magasin général, restaurant de la place et emplacement de camping, le camping est gratuit pour les tentes. Fait inutile à savoir, si vous avez regardé la téléréalité Long Way Round, Yuan et Charlie ont dormi ici lorsqu’ils sont arrivés au Canada.

 

À suivre.... Demain

Édité par fjak
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Jour 31 - ALCAN - 762km

Départ surexcité ce matin. J’ai anticipé longuement ce qui arrive aujourd’hui. Je vais voir la ville de Valdez et croiser la frontière le même jour. Pour beaucoup d’entre vous, cette ville n’a et n’aura jamais quelque chose de bien spécial. Pour moi, je ne sais pas vraiment pourquoi elle m’a marqué il y a bien longtemps de cela. Valdez a donné son nom à un pétrolier qui transportait l’or noir du port pétrolier de la ville à l’extérieur du pays. La vie du pétrolier s’est tristement arrêtée avec des centaines de milliers d’animaux et de plantes. Une catastrophe écologique a suivi le pire accident pétrolier de tous les temps. Cet événement survenu au début des années 80 a perdu son macabre titre avec la catastrophe de BP dans le golf du Mexique l’été dernier.

 

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L’ALCAN, Alaska-Canadian Highway a été construite par les Américains en sol canadien pour relier l’Alaska par la route. Le projet débuté par le gouvernement américain sous Donald MacDonald et poursuivi pour plusieurs décennies stipulait que six mois après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la section en sol canadien nous serait retournée. Ce qui a été fait. Cette guerre était la première motivation suffisante pour financer de projet discuté depuis déjà bien longtemps.

 

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Dès mon départ de Burwash Landing, j’emprunte l’ALCAN jusqu’au bout dans la ville de Tok. De l’ALCAN, je prends le Glenn/Tok Highway puis le Richardson Highway pour terminer à Valdez. Environ à 200km de mon départ, j’arrive enfin au poste frontalier que j’attendais tant, ALCAN Border crossing. Le poste est bien ordinaire, mais représente tant pour moi. Vous pouvez voir sur la photo mon expression de satisfaction! Rendu à Tok, la ville est si vide qu’on ne sait pas vraiment où est la ville, ou le village devrais-je dire. Par contre, les campings et les services sont très accueillants. En route vers le sud, je vais une pause au glacier puis arrive à Valdez en fin de journée. Je trouve un camping modeste dans la baie et y campe avec beaucoup d’autres voyageurs.

 

À suivre.... Demain

 

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Édité par fjak
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Jour 32 - Valdez - 130km

 

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La journée où je ne fais rien de la semaine est arrivée. Ça fait du bien de savoir que ce soir, je dormirais encore ici. Ça me donne une petite pause de décamper et recamper encore. Aujourd’hui, je profite de tout ce qui m’entoure. En arrivant près de la ville hier, j’ai remarqué une section de la route après le glacier qui semble avoir de belle petite chute à aller voir. Je décide donc de prendre mon temps ce matin, déjeuner en compagnie de campeur et d’aller les voir. Très agréable surprise qui m’y attendait. Les chutes sont magnifiques et loin d’être petites. J’ai su qu’une d’en elle est un site renommé mondialement pour l’escalade sur glace. Sur la photo, regarder où je suis pour avoir une référence de grandeur.

 

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Sur le chemin du retour, je suis allez voir le glacier Valdez. Une chance qu’il y a une pancarte pour vous dire c’est où, car le glacier n’y est plus. Il ne reste que quelques morceaux de glace ici et là. Regardez en arrière de monsieur Pinguin, les petites taches blanches bleutées sont ce qui reste du glacier.

 

En parlant de monsieur Pinguin, je vous avais promis de vous expliquer et voici donc. Monsieur Pinguin est un toutou qui appartient à un groupe d'enfant dans un CPE au Québec. L’idée de leur éducatrice est de l’utiliser comme facilitateur pour aider à discuter de sujets divers. Les enfants qui partent en voyage avec leurs parents sont encouragés à avoir Monsieur Pinguin avec eux. Le voyage du toutou est un sujet facile à discuter lorsque l’enfant n’est pas là. Ça aide à parler d'autre pays autant que de n’importe quel sujet. J’ai donc décidé de me prêter au jeu pour permettre les discussions sur quelques sujets de mon voyage. Durant mon voyage en Alaska, je vais prendre quelques photos qui incluent le toutou en compagnie d’animaux ou dans certains lieux inusités. Les enfants imaginer que Monsieur Pinguin voyage en moto! Imaginez l’imagination fertile des enfants lorsqu’ils sont des ours et des animaux inusités en photo! Leur éducatrice a organisé un petit coin dans le local pour suivre la progression de Monsieur Pinguin et afficher les photos que je fais. En passant, cette éducatrice est la même personne à qui j’ai dit “Bon été” avant de partir. Fin de la parenthèse.

 

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Sur le chemin entre le glacier et le camping, je fais un détour par une passe à saumon et par l’ancien emplacement de la ville. Autout de la passe à saumon, le Sokey Saomon attend en grand nombre. Pêcheur humain et animal sont au rendez-vous en grand nombre. L’eau est noire tellement il y a de saumon.

 

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De retour au camping, je vais faire un petit tour au port de plaisance pour me trouver du saumon frais. Quoi de mieux qu’une bière de l’Alaska ambré avec un saumon encore “chaud” suit sur la braise pour souper? De la bonne compagnie bien sûr. Et j’ai trouvé par pur hasard. En train de nettoyer mon poisson au camping, je passe à côté d’un groupe de 4 filles qui se font à souper. Elles passent des commentaires flatteurs en me voyant passer. Elles sont d’une communauté francophone au Yukon en voyage ici. Elles croyaient être les seules à parler français, donc elles ne faisaient pas attention à ce que j’entends puisqu’elles ont assumé que je ne comprendrais pas. Disons qu’après leur en avoir rétorqué une pas trop mal, elles ont été prises de cour. Après avoir tout bien ri, je me suis joint à elles pour le plaisir de la compagnie et du partage. Incroyable ce que les gens sont généreux de leurs personnes et très différents lorsqu’ils sont en voyage. Je n’aurais jamais vu ça sur la rue à Montréal

 

À suivre.... Demain

 

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Édité par fjak
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Jour 33 - The sound of ice - 330km

 

Ce matin, c’est le départ pour un autre traversier. En Alaska, voyager entre les iles ou les villes par traversier est une expérience hors de l’ordinaire. Lorsqu’on est sur un bateau, on atteint notre destination sans jamais voir la même chose. Naviguer dans Prince William Sound ce matin en est un excellent exemple. J’aurais pu prendre la route de Valdez pour me rendre jusqu’à Homer, ma destination de la journée. J’aurais fait 840km et j’aurais certainement vu des paysages à couper le souffle. Par contre, j’aurais manqué l’expérience de la vogue dans un champ de glace. Le traversier n’a pas traversé directement le champ de glace que nous avons croisé, mais nous l’avons bien vu et avons touché quelques morceaux hirsutes.

 

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Arrivé à destination, nous sommes dans la ville de Whittier. Cette ville est comprimée entre Prince William Sound et les montagnes donnant sur la côte. Le seul accès terrestre à la ville est partagé par un train! Ils ont construit un tunnel qui passe sous les montagnes juste derrière la ville. Selon l’horaire, le tunnel à une voie est utilisé par du trafic ferroviaire ou automobile. Une firme privée gère les accès au tunnel pour éviter les conflits qui pourraient se terminer en catastrophe. Je vous dis que c’est très spécial de rouler à 30mph entre le chemin de fer, dans le noir très sombre, avec des reflets de lumière sur l’eau et les paroirs du tunnel imbibé. L’expérience est quand même intéressante.

 

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J’ai passé le reste de la journée à me balader dans cette section de l’Alaska. J’ai été jusqu’à Seward pour n’y trouver qu’un très bon hot dog à la viande de wapiti. Il dès que je quitte Seward, la pluie s'installe pour de bon. Je vais aller visiter le secteur Kenai et trouver où dormir. Je me suis trouvé un camp de pêcheur. 60$ pour la nuit, je pourrais au moins être au sec. En bonus, les gens sont tellement gentils et la pêche est tellement bonne que j'ai droit avec mon hébergement à faire partie du gros souper boisson et poisson frais. Tout ça pour les fins et les fous. Générosité gratuite!

 

À suivre.... Demain

Édité par fjak
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Mouais

 

À un moment donné, il va trouver le bouton "Haute Résolution" quelquepart dans un des menus de son kodak ... Espérons que ce soit avant la fin du voyage ... em4400

 

Paul Jr oO 8 em0200

 

GrosBuck, ce n'est que par bienséance que je n'affiche pas les images en très grand format. Ce n'est pas tout le monde qui a un ordinateur très performant et un écran de 24 pouces. Soit sans crainte, mon appareil photo a pris toutes les 3000 images en pleine résolution. Je n'aurais jamais voulu devoir retourner là-bas pour aller reprendre une photo.... em0800

 

Fjak, tes photos sont magnifiques ....... et les paysages tout autant em3600 ,,,,,laisse faire Schtroumpf grincheux

 

Merci beaucoup X-CESS, je suis bien content que tu aimes. Si ça peut vous faire rêver un peu et voir l'aventure que la vie peut vous amener, j'aurai attend mon objectif.

 

Quel voyage em4300big_smile

 

big_smile le mot est faible!

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Jour 34 - Homer spit it - 134km

 

On se la coule douce aujourd’hui. Rien ne me presse puisque je n’ai pas beaucoup de route à faire. Je prends le temps d’aller déjeuner avec le groupe de pêcheur et d’échanger durant le repas. Mon équipement était étendu partout dans le chalet et je dois tout serrer. Tout avait besoin de sécher puisque dame nature a décidé de tout lâcher hier. J’ai profité de la grandeur du chalet pour m’étendre...

 

Route 1 Sud Sterling Highway jusqu’au bout. Littéralement jusqu’au bout de la route. Cette autoroute se termine sur le Homer Spit un bras de mer d’environ 10 kilomètres. Le Sterling Highway est une des routes les plus achalandées en temps de congé. Lorsqu’il y a de longues fins de semaine ou des vacances, les habitants de la région de Kenai embarquent l’équipement de sport nature dans le pick-up et décollent pour les parcs d’États. Les habitants de l’Alaska profitent énormément des journées d’ensoleillement. Ils sont toujours très chargés avec VTT, chaloupe, bateau à moteur, moto-cross, kayak et autre. Donc la route 1 un vendredi de longue fin de semaine ressemble à la 117 au Québec.

 

Le reste de la journée se passe doucement. Je déguste avec grand plaisir les paysages qu’offre la route côtière. La journée se terminera dans la ville de Homer où je prendrai quelque temps pour faire le tour et me repérer puisque j’y resterai deux jours. Un petit café-bistro très intéressant avant d’aller dormir à l’auberge de jeunesse où il n’y a plus vraiment de jeune...mais beaucoup de voyager très intéressant. Demain sera la journée pour visiter la ville et planifier mon prochain traversier pour Kodiak!

 

À suivre.... Demain

Édité par fjak
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Jour 35 - Homer Town - 175km

Absolument rien avoir avec la famille Simpson, Homer est une jolie petite ville côtière très diversifiée. En visitant le centre d’information touristique, la commis me donne une carte topographique de la région et m’indique quelques routes incontournables pour voir les panoramiques de la place. Une petite route en bordure de la montagne qui compresse la ville entre l’eau et la pente abrupte, débute au coeur du village. En cheminant vers le sommet, on prend rapidement conscience de la grandeur majestueuse des paysages de l’Alaska. Par temps clair, du sommet on voit la Kachemak Bay dans son ensemble. Cette baie est le deuxième plus grand estuaire d’eau douce au monde. La vue est prenante. On peut également admirer le Homer Spit dans son élément. C’est spectaculaire.

 

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La visite du spit est très intéressante également. Le bras de mer débute par le far de la place restauré il n’y a pas très longtemps. Il est suivi d’une série de petites boutiques et magasins sur pilotis où on peut trouver des équipements de sports, de pèches tout autant que de manger de la crème glacée ou un bon repas de saumon sauvage. Il y a comme à bien des endroits en Alaska, de petits groupes de pécheurs sportif et moins sportif sur la côte. La route parcourant le bras de mer culmine au port où accostent les traversiers. Où l’on trouve des pêchers, on trouve des carcasses et des rapaces. Le spectacle vaut le temps à y passer. J’ai passé plus de deux heures à me promener entre les pêcheurs, les goélands et les aigles. Une scène mémorable avec l’arrière-plan des chaines de montagnes. Pour les plus aventureux, il est possible de profiter des vagues et de la brise constance pour pratiquer des sports de voiles. Lors mon passage, un adepte du Kite surfing s’en donnait à coeur joie.

 

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Cette magnifique journée accompagnée de soleil, de beau temps et surtout, de paysage magnifique se termine en beauté. J’ai été invité par des pêcheurs qui sont également résidents à l’auberge à les accompagner pour aller dans un petit café sur le bord de la plage. Cette même plage que j’avais essayé d’attaquer en moto plus tôt aujourd’hui avec la même conclusion que le sable de Destruction Bay. Bref, encore de la très bonne compagnie autour d’un très bon repas. Le partage est dans l’air.

 

À suivre.... Demain

Édité par fjak
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w8kcou

 

 

 

s6oo8s

 

 

Tu dois être particulièrement fier de la photo de l'aigle.

 

Celle des maisonnettes colorées, si on enlevait les montagnes derrière, pourrait nous faire croire que nous sommes aux Iles de la Madeleine.

Dans le temps les pêcheurs peignaient leurs maisons avec des restants de peinture qu'ils avaient utilisés pour peindre leurs bateaux de pêche. C'est pour cette raison que les maisons étaient assez colorées .

C'est un pêcheur des îles qui m'avait raconté ça.

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Lagamic, je te dirais que je suis très fier de mon aigle. J'ai campé à cet emplacement à voir l'aigle venir voler de la nourriture aux goélands et je n'espérais que le prendre en vol. Je suis resté là 2 h, je crois. Cette photo et l'autre avec le bâtiment rouge et l'aigle qui se pose sur le haut du poteau, j'en suis bien fier. Merci du beau commentaire.

big_smile

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Jour 36 - In transit- 102km

Hier soir tard, j’ai terminé ma soirée en embarquant à bord d’un traversier, le M/V Kennicott. Ma destination pour demain matin, l’ile Kodiak. À voir comment les opérateurs du navire nous indiquent de placer les véhicules et à les voir attacher avec des sangles tout les véhicules, je comprends que ça va brasser. Jusqu’à présent, prendre le traversier était facile et attacher au sol une moto était plus superflue qu’une nécessité. Ici, c’est du sérieux. En discutant un peu avec les opérateurs, on me dit que la plus part des liaisons traversières emprunte toujours des routes protégées de l’exposition directe à l’océan. Il est vrai que jusqu’à présent, nous naviguons toujours entre des iles ou des archipels. La traversée jusqu’à Kodiak est mouvementée et spécialement celle-ci puisqu’il annonce une bonne tempête. Je prends donc mes précautions et attache solidement en trois points la moto. S’en suit la tradition de se changer sur le deck des voitures pour y laisser mon équipement de moto et être plus confortable lors du voyage. Une petite course à la dernière minute pour aller porter les réservoirs d’essence et on monte à l’étage. Il est interdit par le Department of transport d’avoir des passagers au niveau des voitures durant la navigation. Surement qu’ils pensent qu’on va utiliser une voiture pour faire un trou dans le bateau et le couler..... Bref, sac sur le dos, nécessaire pour la nuit avec moi, et je monte pour le voyage. Il est presque minuit et nous venons tout juste de quitter la baie de Kachemak. À cette heure, il fait encore claire pour voir à l’horizon la ville de Homer.

 

Ce matin, je me lève frais et dispo après avoir passé une bonne nuit de sommeil à camper dans sur le tapis d’une pièce de repos dans le bateau. Je commence à en faire une habitude de dormir dans les bateaux et ça n’est pas si mal. Le soleil très matinal dans ce coin-ci du continent m’a réveillé à 4:30 du matin. Rien de mieux que de profiter de la belle journée qui arrive. Juste le temps de manger un petit déjeuner et on est déjà arrivé à destination. Train-train quotidien, ou presque, j’enfile mon équipement de moto, attache tout et récupère mes contenants d’essence. En route toute pour aller voir l’ile. Immédiatement mon attention est captivée par le port. Pourtant, j’en ai vu des dizaines jusqu’à présent. Mais celui-là a quelque chose de très calme qui m’intéresse. Sachez d'ailleurs que si vous avez vu la série télévisée à Discovery Channel Deadliest catch, quelques bateaux ont Kodiak comme port d’attache. Le Time Bandit et le Cornelio Marie sont actuellement au port.

 

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Je poursuis ma journée en allant visiter le nord de la ville par la route. En allant jusqu’au bout de la seule route qui va quelque part, je me retrouve à des endroits où je ne suis pas certain que je devrais être. Je me suis retrouvé dans un ancien complexe militaire de tir complètement désaffecté. Aucune indication qu’on a pas le droit d’y être, mais un étrange sentiment de pas être à sa place jusqu’on y est. Je ne m’attarde pas trop et poursuis la route pour aller déranger la quiétude de deux pêcheurs à la mouche. Ils sont bien égarés et je crois qu’ils ont choisi cet endroit pour avoir la paix. La route pour s’y rendre est tellement détruite qu’en moto, j’ai eu de la difficulté à descendre tellement c’était crevassé. Je me demandais pourquoi tous les VUS étaient arrêtés en bordure de la route tout en haut de la côte... j’ai comprit. Ça en valait de détour par contre!

 

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Dans le secteur plus habité de la ville, je trouve un pub très agréable où je prends une bouchée et tente de trouver un logis pour deux jours. J’ai bien voulu aller à l’auberge de jeunesse, mais elle est en rénovation. Je vais me résilier à aller au camping de l’état juste au sud de la ville. Sur la petite route très peu achalandée pour s’y rendre, on aperçoit quelques reliques de la Deuxième Guerre mondiale. Un bunker perché tout haut a été conservé lorsque la route a été construite et la montage dynamité.

 

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Quelques vestiges de la vie passée et présente illustrent bien la diversité des peuples qui ont habité l’ile tout autant que ceux qui l’ont construite, développée et qui y habite encore aujourd’hui. Cette église orthodoxe est une des plus belles que j’ai vues depuis mon arrivée en Aslaska. Elle ajoute beaucoup à l’expérience puisqu’elle représente le passage du contrôle de l’ile à différente peuplade dans l’histoire de Kodiak. Actuellement, elle est occupée par ces étranges oiseaux de métal blanc et rouge... bien étrange tout ça. Je vais me renseigner demain sur l’espèce d’oiseau qui fait du sur place avec des dizaines d’autre semblables à minuit.....

 

À suivre.... Demain

 

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Édité par fjak
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D'après moi,ce sont les hélicos de la garde cotière,il y a une base à Kodiak.Visionne le film"Le gardien",çà va te rappeler des souvenirs big_smile Le bateau dont tu parles là,le"Time Bandit",est d'après moi un très beau et bon bateau :)

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Jour 37 - Katmai Bay - 12km

Aujourd’hui, il y a MasterCard. Depuis déjà quelques jours, je me demande bien si je succomberai à me payer un luxe dans ce voyage. Une folie quoi! Let’s go on flambe le dixième du budget de voyage aujourd’hui. I went on a bear viewing trip Toute une expédition. Déjà de partir dans un hydravion de 5 places c’est quelque chose lorsque la température est mauvaise, en plus je vais aller voir des ours Kodiak sur l’ile. À bien y repenser, le coût de revenir ici pour y aller une autre année est bien plus dispendieux que d’y aller aujourd’hui.

 

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À 9h on est au quai et on embarque dans ce BEAVER DHC-2. On est un petit groupe de 6 touristes avare d’ours et un pilote complètement complètement crak-pot. Notre pilote a un frère jumeau. Ils sont nés ici à Kodiak et sont surnommés les Wingnuts. Ils ont même une bière brassée en leurs noms à la microbrasserie de Kodiak. Après la journée, je vais aller prendre une bonne pinte en leurs noms! Les deux frères sont connus de tous sur l’ile et même à l’extérieur. On dirait bien qu’ils sont nés sur le siège de pilotage. Ils sont dans la jeune trentaine et ils volent tous les jours. Ils assurent les expéditions d’ours, de pêches, la liaison de cargo avec les villages de l’ile qui ne sont pas reliées par la route, ils livrent La Poste bref, ils vont partout où un avion est nécessaire. On est bien chanceux de l’avoir comme pilote, car la température n’est pas des plus calme. Brouillard épais et bourrasque de vent, lorsqu’on a le cul dans un bout d’aluminium construit en 1953, ça ne n’est pas très rassurant.

 

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La météo est très incertaine et nous devons changer les plans de vol à quelque reprise. Nous ne pourrons pas nous rendre jusqu’au parc Karmai où j’ai toujours rêvé d’aller. Je suis un peu déçu, mais je suis certain que le solde de la journée sera excellent. Nous passons une partie de la journée à serpenter les montagnes de l’ile en espérant que la météo s’améliore. Pas beaucoup d’ours, mais des paysages magnifiques. Les reliefs sont impressionnants et avec le brouillard, c’est encore plus beau. Nous nous posons au quai d’une des plus grosses agglomérations de l’ile. Il y a une usine de transformation du poisson depuis déjà 50 ans. Le village est construit entièrement en bois avec de très gros trottoirs qui servent de rue. Il n’y a que deux pick-up sur l’ile. Ils servent à n’aller nulle part puisqu’il n’y a pas de route. Seul un petit sentier assez large pour que le camion puisse se rendre à l’incinérateur à déchet. On y mange une crème glacée faite à l’ancienne et on fait le tout de l’usine comme si on était chez nous. Ici, rien n’appartiens à personne, personne ne se souci de rien. Malgré que ça semble laxiste, l’usine roule à plein et tous travaillent sérieusement dans un climat enviable. On se croirait dans une COOP au beau milieu de rien. J’ai beaucoup aimé ma visite de la place. Nous reprenons l’air pour aller à lac Fraser où il y a une passe à saumon. C’est l’endroit désespéré des expéditions qui ne veulent pas rembourser tous leurs clients puisque les expéditions garantissent de voir des ours.... Ça promet.

 

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Après l’amerrissage, on marche une trentaine de minutes pour se rendre à un point d’observation en hauteur d’où nous pouvons observer les ours devant le buffet à volonté. L’eau est noire de saumon et les ours s’en donnent à coeur joie. Les poissons sont au rendez-vous, mais il semble que les ours n’aiment pas la météo aujourd’hui. Quelques spécimens viennent nous faire une petite visite. Je peux en profiter pour prendre quelques images, mais il n’y a pas d’ours à profusion. Regardez les deux pêcheurs sur la photo. À environ 50 mètres devant le pêcheur de droite, il y a un ours qui veut sa prise de la journée. À sa place, je la lui donnerais. Le temps nous presse et nous devons repartir après une vingtaine de minutes sur place. Je suis content de la journée, mais je suis resté un peu sur ma faim.

 

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De retour à Kodiak, les deux gentilles femmes qui s’occupent d’organiser les expéditions me demandent comment ça s’est passé et je leur explique le déroulement de la journée. Bien réceptive, elle me demande si je suis toujours à Kodiak demain. Elle va essayer de m’organiser une deuxième journée sans frais s’ils ont un départ demain et une place de libre. Je suis bien heureux! Je vais finir cette très belle journée au Kodiak island Brewing Co à boire une pinte de Sarah Pale en l’honneur de la gouverneur et une pinte de Wingnut. Une autre magnifique journée qui se termine avec un soupé de fish’n chip sur le dock de Kodiak.

 

À suivre.... Demain

 

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Édité par fjak
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Tu as bien fait de te payer un petit extra big_smile Je me dis toujours la même chose, je ne reviendrai jamais ici donc....ne pas remettre à demain ce qui peut être fait aujourd'hui et qui sait si nous serons encore là demain ????

 

Super ton escapade avec les ours :)

 

À chaque matin j'ai hâte de me lever pour lire ton récit. Et ce qui me déçoit c'est que je ne verrais pas la fin avant mon propre départ big_smile . Est ce que tu peux m'envoyer le tout par e-mail :) (joke)

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Jour 38 - Katmai Bay National Park - 150km

Jour deux de l’expédition “À la chasse à l’ours”. À nouveau, il est 9h du matin et c’est le départ dans un autre Beaver et le même pilote crak-pot. Cette fois si, la météo est parfaite. Je n’ai pas souvent dit ça dans mon aventure, mais ici c’est le cas. Ciel bleu, aucun vent, beau soleil sont au menu d’aujourd’hui.

 

Nous partons immédiatement et traversons la manche pour amerrir à Katmai bay National Park. Dès le début de notre marche sur la baie délaissée par la marrée basse, nous apercevons des ours à la pêche au mollusque. Suivant les indications de notre nut, nous approchons l’ours en lui faisant bien comprendre nos intentions. “Allez, cheese! Je veux prendre une belle photo....” Qu’importe comment vous y pensez, c’est complètement débile de marcher vers un ours Kodial de 800lb... Toute une aventure je vous dit. Nous restons dans la baie presque une heure avant de retourner à l’hydravion. Il commençait à avoir un peu trop d’ours partout et nous commencions à manquer de place sécuritaire pour manœuvrer.

 

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Nous prenons une petite pause lunch dans une petite halte en route pour une grosse passe à saumon king. En passant, King, Pink, Red et Silver sont les noms communs des saumons Chinook, Humpie, Sockeye et Coho. Arrivés à la passe à saumon, quelques spécimens d’ours nous attendaient déjà. Les ours ici se sont battus et ils affichent leurs blessures de guerre. L’emplacement est grandement plus dangereux que la baie de Katmai. Ici, on est sur les roches en bordure de l’eau et sur la côte, il y a immédiatement une montée vertigineuse dans la forêt. Il nous est impossible de voir les ours au loin et de s’écarter de leurs chemins. C’est toujours une bonne pratique lorsqu’on est dans la nature de ne pas la déranger, mais avec des ours, c’est un intérêt de vie qui en dépend. L’endroit est très beau et la passe à saumon est incroyable. Il y a tellement de saumon ici qu’ils sont rendus fous! Ils sautent dans les airs comme dans la chanson de Michel Rivard. Ils sont fous ces poissons! Juste avant de repartir, on voir un vieux tracteur qui a été utilisé lors de la Deuxième Guerre mondiale qui a été laissée à l’abandon ici sur la berge. Il est tout rouillé. Sa place est dans un musée et non ici dans la nature totale. Notre guide nous fait remarquer une roche brune avant de remonter à bord. Sur la roche, il peut dessiner. Ils ont surnommé ça chocolate mousse. Que croyez-vous que c’est? Du pétrole. Ne vous méprenez pas, il y a beaucoup de pétrole en Alaska, mais ça ne sur pas des roches. C’est des résidus qui se sont déposés et qui sont toujours là depuis l’accident du Exon Valdez début des années 80.

 

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La journée s’est magnifiquement passée. En plus, j’ai eu un bonus sur le chemin du retour dans le Beaver. Nous avons survolé un groupe de plus de 250 loutres de mer qui se faisait bronzer au beau milieu de l’eau. On a aussi vu quelque chose que beaucoup ne verront pas dans une vie, même en cherchant. Un groupe d’une douzaine de baleines Orca. Les Orcas sont des mammifères solitaires et d’en voir une aurait déjà été spécial, on en as vu un bon groupe. C’est un moment magique.

 

De retour à Kodiak, j’ai quelques heures à perdre avant de reprendre le traversier en soirée pour Homer. Il me reste une section de l’ile que je n’ai pas encore visitée, la section sud-ouest. C’est environ une heure pour aller jusqu’au bout. On m’a dit qu’il y a un troupeau de Bison sauvage qu’on peut très souvent voir de la route. J’y vais! Le soleil sera avec nous jusqu’à minuit presque ici. Donc pourquoi ne pas profiter de la clarté pour faire deux journées en une big_smile

 

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Sur la route magnifique, les paysages qui nous entourent sont à couper le souffle. C’est beau comme ce n’est pas possible d’imaginer. Je rencontre quelques maisons ici et là, quelques ranchs ici et là et enfin une station active de lancements de missile. :/ Et oui, à l’extrême ouest de l’ile, les Américains maintiennent une station militaire pour lancer les missiles dans la face du monde. La route qui passe très proche du complexe est abordée avec une grosse pancarte nous indiquant quoi faire selon le code de couleur de la lumière. En tout temps, il est interdit de s’arrêter et de prendre des photos. Si c’est vert, on peut y aller, si c’est jaune ne doit pas y aller et si c’est rouge, on doit absolument quitter les lieux le plus rapidement possible. Voie! J’y vais tout peinard. Au bout de la route, il y a le secteur Twin Lakes Rien à voir avec des lacs puisque c’est l’océan. Terre sablonneuse délavée, relief accidenté et une plage nommée fossil beach où on peut voir des fossiles dans les parois rocheuses. J’y reste pour manger un morceau avant de reprendre la route pour embarquer sur le traversier en fin de soirée. Ma journée se termine avec un soleil magnifique et un paysage gravé dans ma mémoire pour toujours.

 

À suivre.... Bientôt

 

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À suivre.... Bientôt

 

À Bientôt parce que je m'en vais en moto une semaine et je ne prendrai pas le temps d'écrire en roulant :) Je vous promets de rattraper le temps perdu à mon retour.

 

Si vous êtes sur la côte nord, gardez l'oeil ouvert pour une 800GS jaune.

big_smile

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  • 2 weeks later...

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Tu me donnes presque le goût de retourner à Anchorage prendre un vol pour Kodiak em1100em3600

Nous sommes présentement à Valdez em4300

Nous avons pris le traversier de Whittier - Valdez (5.30 hres)

 

Ça fait tripper fort ton récit em3600big_smile

 

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Éprouve tu du plaisir à nous faire rêver comme tu le fais ? zgreedingem3600;)

 

Ça doit me faire plus plaisir de vous faire rêver que vous avez de plaisir à rêver!

 

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Tu me donnes presque le goût de retourner à Anchorage prendre un vol pour Kodiak em0400 em0400

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Nous avons pris le traversier de Whittier - Valdez (5.30 hres)

 

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Mototriumph big_smile

 

Motadine que c'est beau cette région-là. Profitez de ce qui passe, c'est tous les jours un jour magique.

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Merci à tous pour les beaux commentaires. Ça me fait vraiment plaisir de vous faire rêver. Je recommence la rédaction, mais avec un peu moins de rapidité que j'avais prévu. Je voulais rattraper le temps perdu pour resynchroniser la date de l'affichage avec la date de voyage de l'an dernier. Malheureusement, quelque chose terrible est arrivé dans ma vie et je dois passer beaucoup de temps à l'hôpital. Mais pour me changer les idées, je vous écris. Continuez de lire, ça me donne du bonheur. big_smile

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Jour 39 - De Homer à Anchorage - 388km

 

Sans le savoir, de la belle compagnie m’attendais dans le traversier. J’avais rencontré une famille au camping à Kodiak la première nuit. Ils m’avaient invité à souper. Nous avions passé la soirée autour du feu à discuter. J’avais passé un beau moment avec eux. Nous passons quelques moments à discuter avant que tout le monde tombe endormis. Le trajet de fait de nuit entre Kodiak et Homer.

 

Ce matin, frais et dispo, je prends la route avec Anchorage comme objectif de la journée. Disons que j’ai bien hâte d’arriver en ville pour aller chercher deux petites pièces pour la moto. Une lumière avant, le beam principale m’a fait faut bond il y a déjà quelques jours. Et le plus important, je n’ai plus de frein arrière. Sans être critique, j’ai bien hâte de pouvoir retrouver l’usage de ce frein. Depuis Prince-Rupert que les plaquettes arrière sont sur le métal...

 

La route pour se rendre en ville est exactement comme je l’ai vu il y a quelques jours. Les paysages sont comme toujours très beaux et valent la peine de les voir et même de les revoir. À l’approche de la ville, on sent bien l’augmentation de l'achalandage. Il y a de plus en plus de maison, de plus en plus de route, de plus en plus de chauffeur et surtout, de chauffards. En ville, j’ai comme une mauvaise impression. Les gens sont pressés. Ils conduisent sans trop regarder et en une heure, j’ai failli y passer trois fois. J’attends de peine et de misère le magasin The Motorcycle Shop où mes pièces m’attendent.

 

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Au magasin, c’est facile de comprendre pourquoi c’est LE magasin de moto de la ville. On peut commander ici des pièces pour tout. D’un super cross Honda, d’un KLR, d’une BMW, des KTM et même des Ducatis. Ils ont toutes les marques dans la salle de montre. 100$ de pièces et on déguerpit d’ici. Je vais me réfugier dans un camping municipal au nord de la ville pour me détendre du stress de la ville.

 

La journée s’achève au camping à installer le nouveau matériel acheté dans la journée. Demain sera la visite de ce qui est possible de faire en ville sans y laisser sa peau big_smile

 

À suivre.... Demain

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Je mords à l'hameçon ou je compatis, mais tu ne peux pas nous laisser comme ça sans rien nous dire.Ça fait 10 pages que tes photos illustrent parfaitement les images mentales que ton récit nous fait naître, alors...c'est quoi l'affaire de l'hosto?

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Je mords à l'hameçon ou je compatis, mais tu ne peux pas nous laisser comme ça sans rien nous dire.Ça fait 10 pages que tes photos illustrent parfaitement les images mentales que ton récit nous fait naître, alors...c'est quoi l'affaire de l'hosto?

 

Je ne désire pas vraiment en parler. Tout ce que je peux vous dire c'est que je suis en parfaite santé.

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Jour 40 - Zoo, Palmer and Wasilla - 153km

Ce matin, je vais à l’information touristique d’Anchorage pour m’informer sur les attractions de la ville. Une petite visite de l’aéroport, du Zoo et des montagnes sans sommet, les Flat top hills sont au plan de la journée

 

Par paresse, je débute ma journée au Zoo. Il fait frais encore ce matin et le Zoo n’est qu’à quelques kilomètres d’ici. Le zoo est très bien organisé, très beau et il est possible de voir beaucoup d’animation. Les animaux sont magnifiques. Ça vaut vraiment le détour pour les quelques dollars que ça coute y entrer. Ça parait étrange d’aller voir des ours au zoo en Alaska... Tout comme d’aller voir des orignaux au zoo de St-Félicien. En parlant de St-Félicien, le zoo d’Anchorage est très semblable à ce dernier. C’est un zoo nature.

 

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Ma visite du zoo terminé, je prends la route pour visiter les montagnes en banlieue de la métropole. La route est aménagée pour des véhicules récréatifs. Les talents de ma GS ne sont pas nécessaires ici. Le site est organisé pour accueillir des marcheurs en montage, du vélo de montagne ou de l’escalade. Voici de l’observatoire construit au haut de la montagne, ce qu’on peut voir de la ville et de la mer en arrière-plan. Monsieur Pinguin a visité la grosse ville de l’Alaska big_smile Il était bien content!

 

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Des montagnes, je prends la route pour me rendre à l’aéroport. Le chemin est magnifique. La route longe le littoral du Knik Arm On peut voir l’ensemble de la ville et son port imposant du point d’observation aménagé au bout. Je ne tarde pas trop et reprends la route. Il est temps pour moi de quitter la ville avant d’y laisser ma peau. Les gens sont très particuliers ici. Ils ne sont pas différents des habitants des autres grandes villes malheureusement.

 

La fin de ma journée se passe dans le calme et la sérénité. J’ai pris la route qui passe par Wasilla et j’ai terminé à dans la région de Palmer. J’ai trouvé un camping très bien situé sur une crête rocheuse en bordure de Glenn Highway. La vue est magnifique et le site est excellent. Je campe au Homestead RV Park à un prix réduit, car encore une fois, les gens sont époustouflés de savoir dans quel périple je suis et m’encourage comme ils le peuvent. Motadine que ya du monde sensible et du bon monde dans la vie. C’est un bon vent de fraicheur. Ce n’est pas demain que je verrais des actions comme ça en ville!

 

À suivre.... Demain

 

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Jour 41 - On va au parc - 422km

 

Mais avant de se rendre au parc, j’ai quelques petites choses à visiter qui me tiennent beaucoup à coeur. Le parc Denali ça sera pour demain.

 

En ce beau matin, je quitte le camping en direction d’une ferme bien spéciale. Ils font l’élevage de boeuf musqué. Arrivée à la ferme, une visite est disponible. Il est très tôt et les visite guidée sont bien trop tard pour moi. Je prends tout de même le temps d’entrer sur le site et de voir les bêtes magnifiques. J’ai même l’occasion d’échanger avec le propriétaire et quelques visiteurs aussi matinaux que moi.

 

Je poursuis ma journée en prenant la route se rendant à Independance mine, destination où je veux absolument arrêter. La route passe par le secteur Fishhook. Le secteur est situé dans le creux des montagnes. La route est sinueuse et longe une magnifique rivière. À ma pause déjeunée, je m’arrête dans une très petite halte routière où je croise un groupe d’une trentaine de cyclistes affamé de route. Je les recroiserai un peu plus tard dans la journée. Pour l’instant, une petite photo de la rivière passante juste à côté de moi. Imaginez le plaisir, la détente, le son et l’ambiance que cette petite rivière me procure. Simplement incroyable. Il faut être là pour comprendre.

 

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Le secteur est tellement beau que j’ai considéré y rester toute la journée. Il y a un petit camping de l’État que j’ai croisé juste au bord de la rivière. Je pourrais bien y rester une soirée avec les quelque 3 autres campeurs, mais je veux profiter de la magnifique journée pour voir la mine. Je reprends donc la route. Sur le trajet le croise un chantier de prisonnier. Je dois vous dire que c’est plus dans les films qu’on voit ça. À l’approche, il y a des pancartes orange de construction pour vous aviser qu’il y a des travaux et des hommes sur la route. Il y a aussi des pancartes pour vous dire de ne pas vous arrêter dans aucune circonstance et qu’il y a des gardiens armés..... ça me fou la trouille de passer là. Hiiiiiiiii

 

Tout est pavé jusqu’au site historique de Independance Mine. La mine n’est plus en activité réelle depuis l’effort de guerre de la Deuxième Guerre mondiale. Après la guerre, plusieurs tentatives pour redémarrées les activités de la mine ont été mit en branle sans succès. Cette mine d’or a toujours été rentable et l’échec à son redémarrage n’est qu'attribuable au manque d’organisation du groupe qui l’exploitait. Aujourd’hui, le site de la mine a été transformé en site historique exploité et maintenu par le groupe des parcs et forêts, le U.S. Forest service Le site extérieur peut-être visité à pied et tout au long des sentiers aménagés, des panneaux explicatifs sont présent pour expliquer les restes des bâtiments. Les items d’époque sont toujours présents dans les immeubles même ceux qui sont complètement effondrés. On peut voir le matériel de creusage, les équipements du forgeron et bien d’autres. L’intérieur de la mine est toujours indisponible, car elle est trop instable. Le site est franchement surprenant. C’est magnifique. Partout où l’on regarde, il y a des éléments qui vous surprendront.

 

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Lors de mon passage à la mine, il y avait des parapentistes qui se sont lancés dans le vide au sommet de la montagne juste à côté. La vue de là-haut doit être impressionnante. Elle l’est déjà grandement vue d’ici!

 

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De la mine, une route sans pavé et non recommandée aux véhicules qui ne sont pas 4 roues motrices m’amène vers la ville de Talkeetna. J’ai pris la Fishhook-Willow Rd. et le Hatcher Pass Rd. Simplement impressionnant comme route. Arrivé dans la petite ville de Talkeetna, réputé pour être une ville de hippie, on se croirait un beau dimanche après midi sur le mont Royal avec tous les mondes un peu partout et les tamtams qui retentissent. La ville est très souvent utilisée comme camp de base pour les expéditions à destination de Monsieur McKinley. La ville a son charme et vaut définitivement la peine de s’y attarder. Par contre, ne faites pas la même erreur que moi, les campings étaient à capacité. J’ai donc dû reprendre la route.

 

Je me suis dirigé vers le parc pour essayer demain d’aller prendre une balade et visiter. Je n’aurai qu’une journée dans le parc puisque je dois accélérer la progression puisque les jours vont me manquer pour aller jusqu’à Deadhorse. Donc je termine dans un camping à environ 30 minutes au sud de l’entrée du parc Denali à Carlo’s Creek.

 

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À suivre.... Demain

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Jour 42 - Denali Park et monsieur le géant- 101km

 

Petit matin. Il pleutine et c’est friskounet. Le plan de la journée est d’aller voir le gros d’à côté. Je n’ai pas pu le voir hier en passant au point d’observation sud sur le George Park Highway. À voir la température aujourd’hui, je ne crois pas que ce sera mon jour de chance. Qu’à cela ne tienne, je déjeune et enfourche la moto pour aller au point d’accueil du parc Denali.

 

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À l’accueil, une masse monstrueuse de touristes sont ici pour pratiquer diverses activités dans le parc. Plusieurs circuits en autobus sont disponibles pour la journée. Des expéditions de 8 et de 12h sont disponibles. Par contre, rendu l’h qu’il est, j’ai une contrainte de temps pour la soirée qui ne me permet pas d’embarquer dans le circuit de 8h. Les quelques prochains départs sont déjà tous complets. J’aurais dû venir jusqu’au parc hier pour me renseigner. J’aurais déjà acheté mon billet de bus et ce matin, je me serais dépêché un peu plus pour déjeuner. Je vais quand même faire un tour à moto de la route qui est accessible au véhicule public. La route est sans intérêts, mais les paysages, la faune et les flores sont prenantes et ça vaut la peine au minimum de faire les quelques kilomètres accessibles au public.

 

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Ma journée se poursuit dans le secteur de Cantwell où je profite de boutiques pour acheter mon Stickers de l’Alaska et du fudge à l’orange incroyable. Je termine avec un bon souper sur la braise du feu de camp avec une bière de l’Alaska. Ahhh que la vie est si simple et si plaisante.....

 

À suivre.... Demain

 

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Malheureusement, quelque chose terrible est arrivé dans ma vie et je dois passer beaucoup de temps à l'hôpital. Mais pour me changer les idées, je vous écris. Continuez de lire, ça me donne du bonheur. em4300
C'est presqu'une évidence que quelque chose est arrivé à un de ses proches ou bien à un ou une bonne amie.
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Jour 43 - Rendez-vous avec Fairbanks - 239km

 

Ce matin, rien ne presse. J’ai au menu pour la journée de partir de Carlos Creek et de camper à Fairbanks ce soir. Je vais essayer de rencontrer des motocyclistes qui iront jusqu’à Deathhorse dans les jours qui suivent.

 

Je quitte avec regret le camping. Ce camping a quelque chose de bien spécial. Un petit je ne sais quoi que j’ai beaucoup aimé. Je serais resté ici encore quelques jours. Je dois quand même partir puisque les jours filent.

 

Je déjeune tranquillement en profitant comme à l’habitude de tout ce qui m’entoure. Je ramasse mon équipement de camping et prends la route, direction nord toute! Aujourd’hui, je ne crois pas pouvoir me perdre ou m’égarer de la route même si je le voulais. Du camping à Fairbanks, c’est l’autoroute 3, le George Park Highway. Sur le chemin, je ne rencontre presque personne et surtout, aucune intersection. C’est vraiment impossible de s’y perdre.

 

Arrivé à Fairbanks, je me rends au centre d’information touristique pour me trouver un camping et m’informer sur ce que je pourrais faire en ville. Je ne sais toujours pas quand je prendrai le Dalton Highway pour aller au bout du monde. Je veux absolument me trouver des compagnons pour le faire. Je trouve que c’est plus agréable et sur une route de 880KM avec un seul point de ravitaillement, c’est aussi plus sécuritaire de le faire à plusieurs.

 

Je campe ce soir au River’s edge campground à Fairbanks. Accompagné d’un repas digne des grands restos, ma journée s’achève avec un ciel et un coucher de soleil magnifique, il est passé 23h.

 

À suivre.... Demain

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Jour 44 - Chena - 180km

 

Ohhh Chena Hot Spring, journée où je fais le prince.

 

Aujourd’hui, j’ai encore moins à faire que d’habitude et j’aime bien ça. Il y a un garage moto où je veux aller pour essayer de rencontrer d’autre motocycliste. Outre ça, je vais faire trempette dans les bains thermaux du Chena Hot Spring. Cette source d’eau est située à environ 1h de Fairbanks. Arrivé sur le site du Chena mega super hyper resort, on trouve des aménagements très modestes derrière les gros complexes hôteliers. Une piscine intérieure pour les enfants, quelques bassins extérieurs, de l’eau chaude, BIEN chaude et beaucoup de tranquillité. Une petite bruine froide nous taquinait le visage pendant que nos corps sont bien énergisés par l’eau de la source.

 

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J’ai passé presque toute la journée là! Ah que le temps passe si vite quand on ne transporte pas de montre. Quoiqu’à Fairbanks, on est si haut dans les parallèles de la terre qu’il y a environ 23h de clarté dans la journée en juillet. Donc on peut faire deux journées en une! En revenant de hot spring, je fais sur l’avenue Owl pour trouver le garage. Il est ouvert 24h! WoW! Arrivé là, méga gros garage, j’ai vraiment été surpris. Deux gars, un garage de 200pc au maximum et du monde comme ce n’est pas possible.

 

Je rencontre des motocyclistes et en jasant, je me trouve 3 gars qui font l’allez retour en deux jours jusqu’à DeathHorse. Départ demain matin 5h AM et on roule jusqu’à l’arrivé. Je trotte au garage quelques heures à discuter avec tout ce monde qui semble tout bien se connaitre. On dirait une micro communauté autour du garage. À parler avec le monde, on se rend bien compte que tous ne sommes pas du coin et juste de passage ici comme point de rencontre pour de l’information et pour former des groupes qui vont un peu partout. Beau hasard!

 

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Demain, nous serons deux F800GS et deux 650GS Dakar à faire la route. Les gars se louent un gallon d’extra pour l’essence. À discuter, nous serons tous “juste” dans notre autonomie pour nous rendre jusqu’au point de ravitaillement. Au pire, on est en groupe, personne ne sera laissé derrière.

 

La journée se termine tôt autant que possible. Je quitte demain matin tôt. Mais encore une fois, le soleil est toujours avec moi et il est passé 22h. Je ramasse le plus pour faire vite demain et je vais me coucher pour débuter une grande expédition.

 

À suivre.... Demain

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  • 3 months later...

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