Jump to content

Pat The Bouc

RidAventurier
  • Nb publications

    298
  • Date d'adhésion

  • Dernière visite

Publications posted by Pat The Bouc

  1. Je me connais assez bien et je sais que si je ne plaquais que deux de mes motos j'aurais toujours envie de prendre celles qui sont remisées et étant assez délinquant je me ferais sûrement prendre et ça me coûterait plus cher en fin de compte.

    Merci quand même de la sugestion.

    A+

     

    Coudon pat... t'en a combien de moto??? the_devilbig_smile

     

    BMW GSPD 1989

    Africa Twin 1993

    BMW GSA 2004

    Piaggio MP3 2007

    Ural Gear Up 2008

  2. Salut Bytor

    J'èspère juste que quand nous allons allé dans ton pays au mois de juillet il n'y aura plus de neige the_devil

    Sois patient ça s'en vient,nous penserons à toi lorsque nous pousserons dans le sable mou du Moab,quoi c'est presque la même chose big_smile

  3. Je me connais assez bien et je sais que si je ne plaquais que deux de mes motos j'aurais toujours envie de prendre celles qui sont remisées et étant assez délinquant je me ferais sûrement prendre et ça me coûterait plus cher en fin de compte.

    Merci quand même de la sugestion.

    A+

  4. Pat the bouc, avec une super ténéré aurait une autre pièce de collection, juste à coté de son africa twin... zrockn_roll

    Je penses que je vais cesser de la regarder car j'ai reçu hier le renouvellement des 5 motos déjà dans le garage et j'ai renversé mon café en ouvrant le charmant document du gouv. du Q big_smile

  5. OYÉ OYÉ "WE ARE BACK" !!! big_smile

     

    Ben oui, depuis hier, nous sommes de retour de notre long et fabuleux périple. Nous avons roulé 3 jours à des températures de 4 C et 6 C, et ce, 10-12 heures par jour ! Je peux-tu vous dire que nous étions très très très contents de rentrer à la maison. Mais nous sommes revenus le coeur plein d'émotions et la tête pleine de souvenirs incroyables. em4000

     

    Je ne nommerai personne de peur d'en oublier, mais nous tenons à remercier tous et chacun de vous pour les commentaires que vous nous avez écrits durant ce voyage. Vos textes nous ont faits chaud au coeur et nous ont permis de garder notre coeur ici au Québec. Cela faisait vraiment plaisir de vous lire, comme un baume d'affection.

     

    En terminant, je voudrais dire un merci spécial à Stou pour m'avoir aidée à mettre nos photos sur le site.

     

    Et je me voudrais de ne pas souligner le grand service que nous a rendu Rilem... avoir gardé notre petit chien Toby durant tout ce temps a été vraiment gentil, très gentil. Et le petit chien est rentré au bercail hier, tout beau et en excellente forme ! Donc, si un d'entre-vous a besoin de faire garder son chien, je vous recommande fortement le CHENIL RILEM ! C'est vraiment un 5 étoiles, le chien est traité comme un maître, c'est vraiment le traitement royal. Merci encore Rilem !

     

    Bon, au plaisir de vous revoir tous durant cette nouvelle saison de moto.

     

    Chris et Pat

  6. Salut Claude

     

    Nous serons probablement encore à Playa Del Carmen jusqu'a la fin Mars alors si tu passes dans ce coin n'hésites pas à nous faire signe.

    A+

     

     

     

    Salut Pat et Christianne em4000

     

    Vous allez etres ou du 14 mars au 21 mars je quittes pour le soleil ...ou? chez pas encore...mais au soleil...

     

    Claude

  7. Salut tout le monde

    La récupération de la moto a été assez laborieuse,àprès 9:30 d'attente et une pile de papier d'un pouce d'épais nous sommes sortis de l'aéroport,je crois que cette traversée de frontière a été la plus longue du voyage.Le lendemain nous avons réussi a trouvé des pneus et à les ranener sur l'épaule en métro c'était assez drôle de voir la tête des gens en me voyant me trimbaler avec mes deux pneus.

    Au magasin de pneu nous avons rencontré un Mexicain qui connaissait un garage de mécanique pour mon ''seal'' de fourche alors le lendemain je m'y rends et il enlève le poteau mais juste trouver les outils dans le fouillis était plus long que le reste alors vous pouvez vous imaginer le garage,j'ai commençé à me demander si j'aurais une fourche pour retourner,il fini par enlever le seal et j'en avais acheter un nouveau en Argentine avec les specs qui était supposé faire mais horreur 1mm trôp gros et le gars me dit que ça pourrait prendre 8 à 10 jours pour en avoir un autre mais il dit pas de problème on va le rapetisser sur le ''grinder'',j'avais des doutes mais malgré la façon archaique de proçéder la réparation semble tenir,la morale au Mexique tout est possible.

    Nous sommes arrivés mardi à Playa Del Carmen et avons retrouvés nos amis qui nous ont trouvé un chic petit studio près de la plage pour un mois donc la période de farniente et de regain de poids est commençée,température dans les 30 C et agréable compagnie sont tout un changement après ces longs mois sur la route.

    A+

  8. Salut a tous

    Nous sommes depuis hier a Mexico City en attente de la moto que nous sommes senses reprendre demain pour ensuite faire le changement de pneus et quelques petites reparation qui n'ont pu etre faite a BA et direction les vacances a Playa Del Carmen.

    Ici nous sommes revenus en terrain connu et je peux vous dire que la grande difference esrt la bouffe que j'aime particulierement,tout est plus facile avec un estomac bien nourri.

    Nous sommes dans le vieux Mexico alors les choses a faire et a voir ne manquent pas,l'attente se passe assez bien.

    J'espere que je n'aurai pas trop de probleme avec les douanes car quand je suis sorti du Mexique la derniere fois je n'ai pas pris le temps de faire le document de sortie de la moto elle va peut etre se retrouver en prison pour moto,a suivre?

    Nous vous enverrons des photos des plages et des creature que j'apercevrai la-bas Hi Hi

    A+

  9. Bonjour à tous nos parents et amis ! em3600

     

    Voici un autre récit de notre palpitant voyage en Amérique du Sud.

     

    Vendredi 23 janvier, nous quittons Ushuaia sous un ciel bleu et un soleil éblouissant ! Et il vente à peine… 80-90 km-heure, ce qui est peu après des vents frôlant les 200 km-heure ! Et la température est de 15C à 8h, ce qui est chaud pour cet endroit. On nous avait préparé à recevoir possiblement de la neige ! Alors imaginez notre joie de voir la température en ouvrant le rideau. Wow, ce sera une autre belle journée !

     

    Aujourd’hui, nous nous rendons à Rio Gallegos et nous traversons la frontière de l’Argentine vers le Chili, roulons sur une route asphaltée en parfaite condition, paysages agréables et, plus loin, sur une route de gravelle assez raisonnable sur environ 150 km; ensuite, nous prenons un traversier pour arriver à la frontière de l’Argentine vers 17 h. Oh ! Oh ! il y a des dizaines et des dizaines de véhicules. Hum, ce sera sûrement au moins 1 heure d’attente. :wink:

     

    Arrivée à la file d’attente, je m'aperçois que c’est le micmac total. Il y a tout plein de personnes qui bougent dans tous les sens dans une petite salle, tous tassés comme des sardines et il est difficile de voir comment circule la file d’attente ! Aucune logique... c'est à ni rien comprendre. Et c'est la cohue : tout le monde parle en même temps pour connaître la raison de cette attente. Évidemment, je ne comprends pas un mot de tout ce charabia. Mais, j’ai la chance de trouver une fille qui parle anglais. Elle m’explique que dans la ville de Rio Gallegos (où nous nous dirigeons), il y avait une manifestation et les manifestants empêchaient les touristes d’entrer dans la ville, dans les deux sens. Alors, lorsqu’ils ont finalement baissé les barricades, tous les gens qui se dirigeaient vers Ushuaia ont afflué en même temps à la frontière. Et Il y a seulement 2 douaniers pour gérer tout ça… Et le temps passe, et on attend les uns derrière les autres, avançant à pas de tortue… et on attend !

     

    Finalement, après 2h30 d’attente, Pat se tanne zsmile (il nous reste encore environ 45 -50 minutes à attendre). Alors, il va trouver un officier et lui explique, tant bien que mal, que cela fait longtemps que l’on attend et qu’il veut partir…et bla bla bla. Et bien, après 10 minutes, tout est en règle et on quitte à 19h45 pour se rendre à la ville qui est encore à quelque 70 km ! Le soir, repos bien mérité ! zrockn_roll

     

    Samedi le 24 et dimanche 25 janvier, la route est de plus en plus facile : route asphaltée, impeccable ! La température est de 23 C ! Ça monte de jour en jour ! Petites journées tranquilles en péripéties, et nous avons roulé environ +500 km par jour !

     

    Lundi 26 janvier, nous roulons plus de 600 km. Depuis quelques jours, la température est superbe. Et la route, presque trop belle. J’en fais la remarque à Patrice. Je lui dit : c’est ennuyant, pas de vents, pas de gravelle, pas de trous ! Cela manque d’excitation ! Et nous rions… :-D Le thermomètre de la moto indique 32 C à l’ombre, et sur la route il indique autour de 45 C !!! C’est à peine supportable, mais c’est un mal nécessaire… em4700

     

    En chemin, nous arrêtons à Punta Tombeau, un parc national où nous pouvons voir des pingouins de très près. (Nous avons dû faire une route de gravelle de 40 km pour nous rendre au parc ! Quand il faut, il faut !!!) À l'entrée, on nous dit qu'il faut marcher environ 3 km (avec notre habillement de moto et la chaleur suffoquante, c'est pas évident) et on nous dit que nous devons marcher dans les sentiers seulement, et qu'il est INTERDIT de toucher aux pingouins (est-ce que vous voyez où je veux en venir là...) Ben oui, le premier petit pingouin qui ose s'aventurer près de nous a droit à une tentative de caresse de la part de Patrice. Et le petit pingouin se sauve en courant !!! :-)

     

    Nous arrivons à Trelew vers 18 h et avons très faim car avec la chaleur que nous avons eu toute la journée, zshame nous n’avons presque pas mangé… et en plus, avec la marche effectuée sous un soleil de plomb, c’est le temps de se mettre quelque chose sous la dent ! Patrice est vraiment affamé ! Et il a hâte de poser son corps à l’horizontale !

     

    Mardi 27 janvier, le rideau de notre chambre s’ouvre sur un ciel d’un bleu à peine croyable : absolument aucun nuage, niet, même pas une seule petite trace de blanc ! Et le thermomètre indique déjà 20 C à 7 h 30 le matin ! Vers 10 h 30, lors de notre premier arrêt, vite de l’eau… il fait déjà 30 C ! Et nous savons bien que la température n’a pas fini de monter. Et nous reprenons la route. Nous traversons des zones désertiques. Que des bosquets brûlés par le soleil et des étendues de sable à plusieurs endroits, et ce vent chaud qui nous brûle. Maintenant, le thermomètre atteint 42 C ! Mais quand même, nous pensons à vous sous la neige et aux températures de -30 C au Québec !!! Nous sympathisons avec vous ! em0400 Nous roulons jusqu’à Bahia Blanca et arrivés à l’hôtel, vite sous la douche, ça presse !

     

    Mercredi 28 janvier, encore une fois un ciel magnifique. Décidément, Mère Nature est de notre bord ! Aujourd’hui, la route devient de plus en plus intéressante : beaucoup de champs avec des troupeaux de bétails (vaches, cochons, moutons, chevaux), des collines, de grandes étendues de gazon et des champs remplis de ballots de foin. Quelle odeur agréable ! em3600

     

    Je vous amène ici dans votre imaginaire. Lisez attentivement ceci : Prenez une grande respiration, fermez les yeux et imaginez-vous l’odeur du gazon et du foin frais coupés ! Hum que ça sent bon !!! Cela vous rappellera les belles odeurs d’été pour vous faire patienter encore jusqu’à l’arrivée du printemps ! em3600

     

    Anecdote : ceux qui « rident » avec Pat savent à quel point il aime utiliser son klaxon (hein rilem !!!) Alors, à chaque fois que nous voyons un troupeau de moutons dans un champ près de l’autoroute, Pat y va gaiement du klaxon "pip-pip-pip-pip" et les petits moutons courent à gauche et à droite en s’enfuyant à toute vitesse, apeurés ! Et Pat rit de bon cœur ! zsurprise

     

    Nous couchons à Azul où notre ami Tom nous rejoint et nous sommes heureux de nous retrouver.

     

    Jeudi 29 janvier, enfin arrivés à Buenos Aires. Nous revenons de Dakar Moto et avons rencontré le propriétaire, Javiar. Il était étonné de voir la moto : il l’a connaissait bien car il avait vu l’annonce sur ADV Rider et voulait l'avoir. Il a offert à Pat de lui acheter et le prix ferait pleurer Lucas !!! em0400 Mais, nada, elle n’est pas à vendre.

    :(

     

    quand je lis ce post avec le merveilleux récit et les phptos incroyables, c'est tu juste moi qui trip et qui en même temps a une boule dans la gorge ?

    Quand Pat est parti je me suis dit " chanceux Pat, j'ai hâte a son retour pour entendre son récit et voir ses photos...

    J'ignorais alors que Pat et Christiane allaient mois faire passer un si bel hiver.

     

    Merci Christiane de nous partager tes récits magnifiques et merci Pat pour ta folie qui nous amene tous au bout du monde

     

    Encore, encore....

     

    Touche, merci de tes bons mots. Nous aussi avions la boule dans le gorge et les larmes aux yeux lorsque nous avons lu ton texte. Cela fait vraiment plaisir de recevoir tes commentaires et tous ceux de nos parents et amis.

     

    Je termine ici et vous reviendrai d'ici quelques jours car nous resterons probablement 1 semaine à Buenos Aires, question de faire faire de petites réparations sur la moto et de préparer notre envol vers le Mexique.

     

    À bientôt et au plaisir

     

    Pat et Chris

  10. Allo allo tout le monde, nous revoilà enfin, sains et saufs ! :(

     

    Eh oui… nous sommes enfin arrivés à Ushuaia hier à 14h31 exactement. Ouf quel périple ces derniers pour s’y rendre.

    D’abord, un petit retour en arrière pour vous raconter notre route.

     

    Dimanche le 11 janvier, nous avons quitté Puerto Montt avec nous deux amis, Tom et James, en direction de Chaten. Mais arrivés à Huyhantai (ou quelque chose comme ça… on ne se rappelle pas le nom !) pour prendre le traversier qui nous amènera à Chaten. Mais il est 13h et il n’y a pas de traversier avant demain matin 9h. Donc, on prend une Cabana pour la journée dans ce petit village… quelque 100 maisons à peine et petites rues en terre battue… très beau et typique de petits villages de pêcheurs. Donc, journée pour faire des vérifications mécaniques pour Tom car la route que nous venons de prendre (100km très difficiles dans la roches et les trous…) a brisé la suspension de la moto de Tom et il sera impossible de continuer le voyage avec nous.

     

    Lundi matin 12 janvier, départ en bateau pour une traversée de 8 heures. Heureusement que nous avions prévu le coup (on a de la bouffe…) car sur le bateau il y a…. rien ! Absolument rien. Seulement une petite salle avec quelques bancs pour se reposer. La plupart des gens reste dans leur véhicule, mais nous, difficile de demeurer sur la moto ! Donc, on attend patiemment la fin de la traversée, assis calmement. Et on avait apporté de la bouffe, alors au moins on ne souffre pas de la faim.

     

    Arrivés vers 17h30 à Chaten, nous avons la surprise de voir que la ville a été ensevelie par les cendres d’un volcan qui a fait éruption il y a 8 mois… mais on dirait que cela fait seulement quelques semaines. Le spectacle est désolant : de la cendre partout dans les rues et la ville est presque totalement abandonnée, sauf 3 auberges, une épicerie, une station d’essence et quelques habitations. Le volcan est encore en activité, fumant intensément, comme nous avons pu le constater du pont du traversier. Il y a un tel nuage de fumée grise au-dessus de la ville, on dirait un immense nuage de pluie. Nous ne voulons pas entreprendre la route ce soir, donc on trouve une petite auberge et on se retrouve là avec d’autres gens qui étaient sur le bateau. Au total, on est 15 personnes à jaser et à échanger nos péripéties de voyages : des anglophones et des francophones… un coupe de jeunes qui viennent de Chambly et qui font l’Amérique du Sud avec le sac à dos ! Mais, pas d’électricité et pas d’eau chaude. L’auberge a réouvert ses portes il y a 2 jours seulement ! Vendredi le 16 janvier, le gouvernement doit décider s’ils ferment la ville définitivement car une prochaine éruption anéantirait la ville. À suivre.

     

    Mardi 13 janvier, nous partons avec James, car Tom doit prendre un autre bateau pour se rendre dans une autre ville pour faire réparer sa moto, à Coyhaique. Il pleut et il vente et les chemins sont horribles ! De la gravelle, des trous et un vent très fort ! Et il fait froid ! Vraiment agréable journée !!! zsurprise

     

    On arrive à La Junta, petit village où nous passerons la nuit. Il est 11h45 et James est un peu en arrière de nous. On l’attend… finalement vers 12h30 Patrice décide de retourner en arrière pour voir si James a eu des ennuis mécaniques, et je l’attend au village. Vers 12h45 James arrive…en autobus avec son pneu ! Il a fait une crevaison et, ne sachant pas si nous étions pour aller le rejoindre a décidé de venir au village ! Et il fait réparer son pneu… et Patrice revient au village à…14h30 ! Toute une aventure!

     

    Mercredi 14 janvier, on se rend à Coyhaique. Nous avons roulé toute la journée sous la grosse pluie et de forts vents ! Et il fait environ 10 C. Nous sommes gelés et contents d’arriver à l’auberge pour se réchauffer et se reposer. Après un repos, Patrice répare l’aile de la roue avant qui a cédé dans les chemins rabotteux et James doit changer son pneu. Mais il y a un bruit bizarre qui provient de la moto de James. Mais, les gars n’arrivent pas à trouver le problème.

    Jeudi 15 janvier, départ pour Puerto Tranquillo sous une grosse pluie et encore des vents forts ! On doit s’y faire… ce sera cela pour quelques jours encore ! Après environ 30 km, James nous abandonne et retourne au village car son bruit de la moto est persistant et il a peur que cela soit grave. Il préfère rebrousser chemin. Donc, on continue la route seuls. On arrive à Puerto Tranquillo vers 14h et c’est assez ! La journée se termine ici, car la route est difficile et la pluie et les forts vents ont eu raison de nous. On veut du repos. Après notre arrêt, la pluie s’intensifie et les vents deviennent d’une telle violence qu’on dirait que la couverture de l’auberge va arracher ! Et il fait froid dans l’auberge, on doit se coller près du poêle à bois pour se réchauffer !

     

    Vendredi 16 janvier, on arrive à Chile Chico. Encore une fois, la route était assez difficile. Même scénario que la veille, à peu de choses près.

     

    Samedi 17 janvier, on se lève tôt pour passer les douanes de l’Argentine avant la cohue. À 8h30, on est là ! Mais petit problème… l’agent des douanes de l’Argentine veut une preuve d’assurances. Patrice, tout fier d’avoir son document, lui montre avec un beau sourire. Surprise : le douanier lui remet le papier en lui disant que la preuve d’assurance est échue depuis le 25 décembre 2008 !!! Oups, erreur. Il ne veut pas nous laisser passer. Nous devons retourner au village Chile Chico pour acheter une assurance et revenir passer les douanes. Arrivés en Argentine, à Gobernor Gregores, après quelques 450km sur la fameuse route 40, dont 300km sur la garnotte… et les vents violents ! Mais on se disait, wow il vente fort, mais ce n’est pas si pire que les gens disaient !!! em3600

     

    Dimanche 18 janvier, nous reprenons la route en direction de El Calafate. 375 km de routes de « gravelle lousse » de 6’’ de profonds. Quel plaisir : avec les vents violents frôlant les 200 km-heure, Patrice devait se coucher sur le devant de la moto, et moi me coller à lui, pour éviter que le devant de la moto soit dévié par la force du vent extrême. À quelques reprises, nous avons fait du « surf-moto » car la moto « dansait » littéralement sur la gravelle et on s’en allait en zigzag. Mais Patrice reprenait toujours le contrôle. Mais quel travail ! Et nous avons même eu « vent » qu’un motocycliste, après avoir chuté à maintes reprises, a abandonné sa moto sur le bord de la route, a fait du pouce jusqu’au village et est retourné chercher sa moto avec une camionnette. Arrivés au village de El Calafate, on avait besoin de repos. On venait de vivre sûrement la journée la plus difficile. Enfin, on l’espérait.

     

    Chez nous, lorsqu’il vent, on dit qu’il vente à écorner un bœuf. Avec les vents que nous avons connus, Patrice dit qu’il vente à déferrer un cheval ! Le vent pousse le cheval sur le dos et le vent arrache les fers !!! em4700

     

    Lundi 19 janvier, nous allons voir un des plus célèbres glaciers : Perito Moreno. Vraiment spectaculaire. Nous pouvons nous approcher à quelques centaines de pieds. Nous entendons de gros bruits sourds : la glace craque et des morceaux se détache de l’immense glacier. Wow ! Très beau…très très beau !

     

    Mardi 20 janvier, nous nous rendons à San Sebastian encore sur des routes de gravelle (on croyait avoir terminé la gravelle). Même Patrice commence à avoir son « voyage » de la gravelle ! Avec les grands vents, cela devient vraiment un exploit de conduire la moto. Au moins la température est de notre bord : il fait 20 C sous un ciel bleu ! On nous avait dit qu'à ce temps-ci de l'année, il ferait froid ! Mère Nature a été généreuse avec nous ! Lorsque nous arrivons à l’hôtel, Patrice est épuisé ! Les nerfs du cou sont tendus comme des cordes de violon ! Un bon dodo !

     

    Mercredi 21 janvier, derniers 260 km avant l’ultime destination : Ushuaia ! La route est asphaltée et les vents sont seulement de 100 km-heure ! Mon Dieu, que c’est tranquille sur la moto. On ne sent presque rien. C’est presque « platte » ! Et, finalement nous arrivons au boutte du boutte : la ville est là, dans toute sa splendeur avec ses montagnes ! zrockn_roll

     

    Patrice est allé pour faire réparer le « seal » de fourche (mais impossible à trouver ici), par contre, il a trouvé un pneu usagé « gratis », au cas le pneu arrière nous lâcherait, car il est craqué par endroits : il a trouvé la route encore plus difficile que nous. Certains pitons de caoutchouc sont arrachés. Pour le retour à Buenos Aires, il nous encore plus de 3000 km à parcourir.

     

    Aujourd’hui 22 janvier, journée de repos zsmile à Ushuaia et prises de photos !

    Bye et à la prochaine

    Chris et Pat

  11. Salut a tous

    Nous sommes a Chile Chico au Chili juste sur la frontiere de l'Argentine,la Carratera Australe offre de tres beau paysage mais la route est tres difficile sur la moto car elle n'est pas trop entretenue et toute defoncee

    Nous sommes seul maintenant car les deux autres Tom et James ont les suspensions arrieres de leurs GS650 defoncees tout les deux,ils sont restes a Coyaque pour faire rebatir les ''shocks'' et continuer pour nous rejoindre quelque part.

    Nous entreprenons la route 40 demain ou les vents sont reputes etre a vitesse constante de + - 120 km/h

    il nous reste un peu moins de 1000 km avant Ushiaua et les glaciers commences a etre partout autour de nous les point de vues sont a couper le souffle.

    L'Africa Twin se comporte a merveille malgre un seal de fourche defonce que je vais reparer seulement a Buenos Ares car je ne vois pas de difference dans la conduite.

    Christianne trouve qu'il commence a faire un peu froid et que les routes sont stressantes mais nous allons y arriver en prenant ca un jour a la fois.

    Nous n'avons pas acces a internet tous les jours,nous essaierons d'envoyer quelques photos prochainement.

    A+

  12. Oui Christianne on 'trip' avec vous juste à vous lire... em0300 Merci, merci et encore merci big_smile

     

    Je dois avouer que la partie de ton récit qui m'a fait le plus sourire est la description de Pat tout énervé en voyant la course... Avec ta description, j'ai très bien visualiser Pat voulant enfourché sa moto et y aller em3600

     

    C'est génial big_smile

     

    Salut Billie,

     

    Contente que tu apprécies mon récit; le but est de vous faire sourire et de vous faire voyager avec nous ! Tant mieux si c'est réussi big_smile

     

    Merci encore à tous pour les commentaires sur notre récit de voyage. Ça fait chaud au coeur de voir que les amis suivent avec intérêt notre périple.

     

    Anecdote : Pat a réussi à faire 28 500 km avec le pneu avant Mitas; mais ce matin, il a changé pour le nouveau pneu à crampons pour faire la route menant à Ushuaia. Selon les cartes, en partant d'ici (Puerto Montt), il nous reste 1 519 km pour atteindre l'autre but de ce voyage : la fin du monde !

     

    Bye bye à tous et à plus tard !

  13. Allo, allo tout le monde, nous revoilà. em1100

     

    Vous vouliez des nouvelles, eh ben, en voici…

     

    Pat vous a écrit avant-hier un récit condensé de son aventure du Dakar. Je vais tenter de vous décrire « un peu plus en détails » les péripéties de nos derniers jours.

     

    Donc, nous avons quitté La Serena le 31 décembre, sous un ciel nuageux, pour nous diriger vers Valparaiso. La route a été belle et droite, une vrai autoroute. À un certain point, la route que nous empruntons longe la mer. De toute beauté : de petites routes sinueuses, des rochers, la mer et ses vagues tout en mousse !!! Que c’est beau… Finalement, à Valparaiso, c’est tellement une grosse ville que nous sommes persuadés qu’il sera difficile ici de voir les coureurs du Dakar. Il y a trop de monde. Et ils seront ici seulement le 7 ou le 8 janvier. Alors, on préfère continuer notre chemin, plus au sud, préférant s’arrêter dans une petite ville du bord de mer, pour retrouver un peu le cachet du dépaysement… Mais en vain ! Il n’y a plus de petit village sur le bord de la mer. Nous continuons donc jusqu’à San Antonio. Pas très beau comme ville, mais il est maintenant 18h et la journée de moto s’arrête donc ici. En cette veille du Nouvel An, nous sommes au lit tôt (comme d’habitude !!!). Tout à coup, je suis réveillée par un gros POW ! big_smile Je regarde par la fenêtre et j’aperçois un beau feu d’artifices : cela dure 30 minutes et c’est vraiment spectaculaire. La ville est en effervescence et fête l’arrivée du Nouvel An ! De notre côté, Pat dort à points fermés… inutile de le réveiller pour aller festoyer… dodo c’est dodo ! Ça prendrait beaucoup plus que ça pour le faire lever !

     

    Le 1er janvier, nous quittons pour se rendre à Santiago. On ne voulait pas y aller au départ, mais finalement on décide d’aller rejoindre notre ami Tom, et de là, se rendre en Argentine pour se rapprocher encore plus de la course. Au centre-ville, on trouve, de peine et de misère, un petit hôtel, car tout est fermé à cette heure matinale du Jour de l’An. Il fait environ 30C nous un soleil magnifique et un ciel tout bleu ! Après s’être installés, on décide de regarder l’adresse de l’hôtel que notre ami a réservé 2 jours plus tôt : surprise, l’hôtel est à 2 coins de rue de la nôtre. On s’y rend et on surprend Tom, assis dans le salon principal, en train d’écrire des courriels. Nous lui crions : Happy New Year ! Il rit et est content de nous retrouver. Nous passons la journée ensemble et c’est agréable.

     

    Le 2 janvier, il fait un temps superbe. Nous décidons de traverser aujourd’hui en Argentine. Nous quittons l’hôtel vers 8h30. Une fois à l’extérieur de la ville, nous roulons sur une route non asphaltée, qui monte lentement en zigzag dans les montagnes. À un moment donné, la route devient vraiment sinueuse et longe un lac d’un bleu-vert absolument spectaculaire. (Vous avez une photo plus haut…) Et ce paysage dure environ 30 minutes… Que c’est époustouflant !!! Et la route continue, et ça continue, et ça continue. Après 3 heures de route…Oups…une barrière ! Plus de route. Un gardien surveille un camp de travailleurs dans les montagnes… On s’informe. Non, il n’y a plus de route officielle. On demande : Est-ce vraiment l’Argentine de l’autre côté des montanges ? Oui, nous dit-il, mais pas de route. Pat me dit : ça ne se peut pas, le GPS me dit qu’il y a bien une route. Oui, il y a une « ancienne » route, mais elle mène en Argentine sans poste frontalier. Et « non Patrice… pas question d’entrer en Argentine de façon illégale. » On va avoir du fun pour ressortir de l’Argentine après ! Alors on rebrousse chemin. Et on se retrouve sur l’autoroute et on tourne à gauche, à droite, complètement mélangé Patrice ne se reconnaît plus et ne comprend plus le GPS….La fatigue et le stress le gagnent. Nous nous retrouvons donc à 14h30 au centre-ville de Santiago exactement à la même place qu’à 8h30 ce matin… Moi je trouve ça drôle em3600 il fait beau, nous sommes en vacances, on a fait du « hors route » sur une piste superbe dans les montagnes… Pat lui trouve ça beaucoup moins drôle ! em0300

     

    Finalement, on reprend l’autoroute et on se rend à la frontière de l’Argentine. Nous traversons la vallée de la Pampa : quelle chaleur accablante. Le thermomètre atteint 42C et l’air est tellement chaud que cela en est suffoquant ! Cela ressemble à une zone désertique, malgré la végétation qui vit dans cette zone… quoique les arbustes sont quelque peu desséchés et le fond est sablonneux. Finalement, on prend la route dans les montagnes et on atteint une altitude telle que nous pouvons presque toucher les pics de montagnes enneigés… nous sommes proches de la neige… Finalement, on traverse en Argentine et tout se passe bien. Et, après une journée épuisante (nous avons déjeûner à 7 00 et dîner à…. 15 h 30 !!! et souffert de la chaleur), on trouve un hôtel et c’est le repos !

     

    Le 3 janvier, on se rend dans la petite ville de San Raphael, le but étant toujours de voir le Dakar… En arrivant dans la ville, on trouve le kiosque de Automobilia Club Argentina pour trouver une carte de l’Argentine et connaître les détails de la course : à savoir à quel endroit exactement passe la course. Mais je me cogne le nez sur la porte : l’endroit est fermé. Nous sommes samedi 15h !!! Un homme et sa fille me voit faire et viennent nous demander si nous avons besoin de quelque chose : ils parlent anglais! Ils demeurent à San José en Argentine, mais sont en visite à San Raphael dans la famille. Nous leur expliquons que nous voulons une carte de l’Argentine. Le monsieur ne fait ni un ni deux et nous dit : attendez-moi ! Il entre au dépanneur et revient avec un gros livre, tout en couleurs (style Le Guide Michelin) avec cartes et tout et tout sur l’Argentine, nous tend le livre et nous dit : voici un cadeau de ma part. Profitez de l’Argentine !!! On n’en revient pas : ils sont tellement gentils. Ils nous donnent leur numéro de cellulaire et leur adresse internet et nous invitent à les visiter à San José chez-eux. Wow ! Quelle marque d’affection… Ils nous donnent de l’information sur le Dakar et on apprend que la course passera à Neuquen, encore plus au sud. Alors on couche un soir à San Raphael et on continue.

     

    Le dimanche 4 janvier, direction Neuquen. La route est telle que j’ai presque l’impression d’être revenue au Québec ; une belle autoroute double, toute asphaltée, les montagnes sont de plus en plus petites au loin, de grands champs avec beaucoup de végétation, de grands arbres et des arbustes partout, des fleurs et les troupeaux de chèvres et de moutons ont été remplacés par des troupeaux de vaches !!! Eh ben, un peu moins intéressant comme paysage, mais tout de même, on est en Argentine !

     

    Arrivés à Neuquen, évidemment l’Hôtel de Ville est fermé, donc nous devrons attendre au lendemain pour connaître l’horaire de la venue de la course du Dakar.

     

    Le lundi 5 janvier, première heure, on se rend à l’Hôtel de Ville pour un horaire et des détails : on veut savoir !!! Pat se fait interviewer par un journaliste de Neuquen sur la course du Dakar, en Espagnol à part de ça!!! A-t-il passé aux nouvelles en Argentine ? On n’en sait trop rien !!! Mais on aurait aimé voir cette entrevue. Bon, finalement, la course passe dans les terres le mardi à compter de 9h, à quelque 35 km plus au sud, spécifiquement à El Chocon. Et ils arriveront en fin de journée à Neuquen, lieu du campement. Mais Pat veut les voir en action, pas dans la ville. Alors, vers 14h on reprend la route pour El Chocon. Motel, bouffe et dodo ! Demain, le grand jour.

     

    Mardi le 6 janvier, c’est le jour « J ». Inutile de vous dire à quel point Pat est excité. big_smile On arrive sur les lieux vers 7h45. Évidemment, il y a un cordon de sécurité que l’on ne peut pas dépasser. Mais, avec la moto identifiée « Paris-Dakar » (merci Lucas), les policiers ne comprennent pas trop et finalement nous laissent passer avec la moto. Bon, on se rapproche de la piste. Je convaincs Pat d’aller sur la piste, sous l’arche et je prends une photo. Vous dire à quel point ses yeux brillent !!! Et tout à coup, le premier coureur se pointe : c’est le délire ! Pat a l’énergie d’un cheval fougueux qui a hâte de sortir de l’écurie au printemps… il ne faudrait pas grand chose pour qu’il enfourche son bolide et passe outre le cordon de sécurité pour se lancer à la poursuite des coureurs sur la piste endiablée ! em4600 La fébrilité est dans l’air. Très belle journée remplie d’émotions !

     

    Mercredi le 7 janvier, on roule jusqu’à un petit village semblable à St-Sauveur , près de Bariloche! (on oublie le nom…) Belles boutiques, beaux restaurants, bâtisses tout en bois rond, vraiment beau. On s’arrête pour dîner à une terrasse et tout à coup, un couple se dirige vers nous et nous dit : eh bien, des gens qui parlent français… On est content de rencontrer des québécois. Ils viennent de Ste-Marie de Beauce ! Ils sont gentils et on partage avec eux le goût de la moto. Eux aussi ont voyagé à moto dans le passé, mais aujourd’hui, ils visitent l’Argentine en auto, mais ils sont vraiment nostalgiques et nous envient de vivre cette expérience à moto ! Je crois bien que nous leur avons donné le goût de reprendre les voyages à moto ! Un beau bonjour à Anne et Michel Fafard ! Finalement, on décide de coucher dans ce petit village de vacanciers. La grosse vie ce soir !!!

     

    Ce matin, 8 janvier, nous avons roulé jusqu’à Puerto Montt, au Chili… Ben oui, nous sommes revenus au Chili pour reprendre la route qui mène à Ushuaia. Nous prenons un repos jusqu’à dimanche matin, jour du départ vers la Tierra Del Fuego : deuxième but du voyage, le premier étant la Course du Dakar : mission accomplie. Nous prenons quelques jours car Tom a fait réparer sa moto et doit venir nous rejoindre ici samedi pour faire le reste du voyage avec nous. Donc, d’ici là, Pat doit faire de petites vérifications sur la moto : entre autres, un changement d’huile après 12 000 km et probablement changer le pneu avant, pour entreprendre la fameuse route… avec des vents de plus de 120 km-heure ! Donc, c’est le repos avant les journées plus difficiles. On espère que la température sera de notre bord et que les vents seront moins forts que prévus ! C’est à voir.

     

    Bon, comme d’habitude, j’envoie des photos à Stou.

     

    J’espère que vous vous amuserez autant à lire ce texte que j’ai eu de plaisir à l’écrire.

     

    Bye et à la prochaine big_smile

     

    Chris et Pat

  14. Salut à tous

    Le premier but du voyage est atteint,voir le Dakar de proche et pour être près,j'ai même failli être renversé deux fois,par une moto mais surtout par un des camions géants qui avait le klaxon au fond,assez épeurant à 2 pieds des miens.

    Nous avons finalement descendu plus au sud de l'Argentine car le Dakar remontait vers le nord et nous étions trôp en avance pour les autres étapes nous avons trouvé l'endroit ou voir passer les courseurs mais non sans effort car tout est assez secret car il n'y a presqu'aucun contrôle et les gens s'enlève de la piste deux secondes avant l'impact,les courseurs ne doivent pas apprécier de foncer dans une foule à 120 km h.Mais pour les sensations c'est pas mal hot.

    Les motos sont à 80% des KTM et dans la section ou on était il yavait des courbes assez pronoçées et de les voir déraper à cette vitesse était quelque chose mais le seul problème est que ça m'a donner le goût de faire la course alors j'ai une autre année pour me calmer.

    Nous nous dirigeons demain vers le Chili plus précisément Puerto Montt pour entreprendre la mythique Carratera Austral qui nous mènera à la porte du bout du monde Ushiaua.

    Tom était resté à Santiago pour faire réparer sa moto et va nous rejoindre samedi pour faire le trajet avec nous.

    Le nord de l'Argentine est un beau pays mais trôp semblable à chez nous (Mc Donald) alors j'èspère que le sud sera plus dépaysant.

    A+

  15. Bonjour tout le monde, zsigh

     

    Nous sommes rendus à La Serena au Chili, mais avant, un petit récapitulatif de notre route. em4600

     

    Nous avons franchi la frontière de la Bolivie le 23 décembre dernier, en fin de journée, plus précisément à Copacabana. La route était belle et tout s'est bien déroulé à la frontière.

     

    Le 24 au matin, nous avons repris la route pour se rendre à La Paz, capitale de la Bolivie. À un moment donné, sur la route longeant le Lac Titicaca, il n'y a plus de route. em4400 Nous devons prendre un traversier, semblable à celui à Oka, mais un peu plus amoché... le fond du traversier est composé de planches, non clouées et qui bougent sans cesse. Sans parler de la précarité de la barque... Patrice et Tom doivent tenir leur moto pour ne pas qu'elles tombent durant la traversée. Heureusement, il ne vente pas et il n'y a presque pas de vagues. Tout se déroule à merveille. Sur la route, nous longeons le Lac Titicaca. Un paysage magnifique. Mais, à mesure que nous roulons, nous prenons toujours de l'altitude... pour atteindre tout près de 4 000 mètres ! Et notre système réagit à ce manque d'oxygène ! em1100 A l'approche de La Paz, on voit la pauvreté de plus en plus. Encore plus palpable qu'au Pérou. C'est à peine croyable. Les enfants sont couchés à plat ventre sur le bord de l'autoroute et ils quêtent avec leur chapeau tendu. Nous déambulons dans les rues de La Paz; il y a des femmes partout sur les trottoirs, avec leurs enfants couchés à leurs pieds, enveloppés dans des couvertures (il fait environ 16C) et elles quêtent. Elles font vraiment pitié à voir : toute la misère du monde inscrite sur leur visage. À un moment donné, une mère pousse sa petite fille d'environ 4 ans vers moi et la petite s'accroche littéralement à mes pantalons : elle me supplie de lui donner de l'argent, avec ses grands yeux tristes, larmoyants !!! Quelle tristesse en cette veille de Noël. Et comme c'est la veille de Noël, il y a une foule monstre partout dans les rues. On se croirait en Chine... des autos pare-chocs à pare-chocs, klaxons au fond, et les gens déambulent entre les voitures, partout, partout, partout ! C'est vraiment la cohue ! C'est à peine croyable à voir. Les magasins sont ouverts jusqu'à 22h en cette veille de Noël. Un vrai zoo. big_smile

     

    Le 25 décembre, à 7 h 30, les rues sont tranquilles, mais les travailleurs de la construction sont à l'ouvrage sur l'édifice en face de l'hôtel. Incroyable ! Très différent du Québec. Et tranquillement, la ville se réanime... les boutiques ouvrent, les gens circulent partout : on dirait une journée comme une autre. À part les articles de Noël à vendre à quelques endroits, mélangés avec les articles ordinaires (bijoux, broderie, sacs à main, lunettes soleil, etc.), rien ne laisse croire que nous sommes le 25 décembre !!!

     

    Comme vous le savez, Pat et moi sommes allés faire la route de la mort non asphaltée. Ce n'est pas vraiment différent des routes dangereuses et escarpées que nous avons empruntées en Équateur et au Pérou. Je crois que cette route porte son nom car il y a plusieurs années, il s'agissait de la route principale et les camions circulaient sur cette route tellement étroite ! Mais aujourd'hui, il s'agit d'une route secondaire, car une autre route asphaltée a été construite pour la circulation. Donc, la route de la mort est devenue une ''piste'' que prennent les gens en mal de sensations fortes : les motocyclistes et surtout les cyclistes. Plusieurs expéditions sont d'ailleurs proposées aux touristes.

     

    Le 26 au matin, direction vers le Chili. Il fait un temps de canard : il pleut averse et il fait environ 10C... et nous avons toujours de la difficulté à respirer... nous devons bouger lentement, car tout est un effort pour nos petits poumons !!! Nous nous rendons à la frontière du Chili, il ne pleut plus, mais à cet endroit, nous sommes à 4 700 mètres !!! Et le vent est de la partie... Les nuages sont très près de nous et l'orage menace d'éclater d'un instant à l'autre. Ouf, encore un petit effort : passer les douanes. C'est facile de passer la douane pour sortir de la Bolivie, mais c'est assez compliqué d'entrer au Chili... il y a 4 étapes différentes que nous devons passer pour présenter nos papiers (passeport et papiers pour la moto). Et un policier doit inspecter le contenu de la moto ! Cela s'avère long et ardu, car il y a beaucoup de gens qui veulent entrer au Chili et les douaniers sont sérieux et parlent très vite !!! Je ne comprends rien !!! Je suis fatiguée... Alors, je décide d'utiliser mon sourire et un air piteux pour obtenir de l'aide. em3600 Je vois un douanier et me dirige vers lui, tout sourire, et tente de lui expliquer, tant bien que mal, que je suis mélangée et que je ne comprends rien, que je ne parle pas espagnol, etc. Il me sourit et me dit ''dans un anglais impeccable'' : je vais vous aider !!! Eureka, ça marche… Il m'apporte les papiers à remplir et m'explique quoi faire et qui aller voir. Rendu à l'inspection de la moto, il dit au policier : ces gens n'ont rien à déclarer, tout est sous contrôle. Et il nous souhaite un bon voyage et espère nous revoir au Chili. Mille fois merci, monsieur le douanier ! em0300

     

    Et lentement, les routes de montagnes se font de plus en plus droites et de plus en plus belles. Et en plus, le soleil se pointe le bout du nez. Il est maintenant 15h et il fait chaud. Enfin, de la chaleur ! Et l'altitude baisse tranquillement. Rendus à Arica, nous sommes maintenant au niveau de la mer et il fait 30C. Et en plus, nous respirons à pleins poumons !!! Que c'est agréable de respirer facilement. Fini le froid et le manque d'oxygène. En arrivant dans la ville, Pat a ''spotté'' un McDo !!! Youppi, du junk food. :-D Nous sommes tannés du riz et des pâtes qui goûtent toutes la même chose... peu importe la sauce. Nous voulons un goût différent. Alors, devinez ce que nous avons mangé pour souper !!! Mais le Chili est un peu décevant. Cela ressemble trop aux États-Unis... Rien à voir avec le Pérou ou la Bolivie. Pour le dépaysement, on repassera.

     

    Le 27 décembre, nous continuons notre route. De belles routes, toutes en ligne droite... de vraies autoroutes toutes asphaltées !!! Un vrai luxe. On peut rouler sans toujours craindre un trou ou des courbes dangereuses. Nous traversons le désert d’Atacama. Il vente très fort, un vent de côté fait pencher les motos. Les gars sont fatigués de tenir la moto dans cette position...Mais quels paysages... que c’est beau : des dunes à perte de vue, de chaque côté, certaines très hautes. C'est tellement beau à voir. Tout à coup, une belle émotion s'empare de moi : cela ressemble étrangement au désert du Maroc que j'ai traversé lorsque j'ai participé au Rallye Aĩcha des Gazelles !!! Je revis des sensations semblables, que c'est émouvant !!! Aujourd’hui, on s’est promis de faire une longue route et, en effet, nous roulons près de 700 km. À la fin de la journée, nous arrivons enfin vers 20h à Antofagasta, grosse ville semblable à Miami, sur le bord de la mer. Belle journée, mais longue et beaucoup de fatigue dans nos petits corps épuisés !!! Vite bouffe et dodo !

     

    En ce 28 décembre, on reprend la route car notre but est de se rendre à Santiago le plus rapidement possible pour faire réparer la moto et prendre un petit répit de quelques jours. Car la chaîne fait du bruit et il est plus qu'urgent de faire réparer la chaîne et le ''kit de sprockets''. Mais nous sommes toujours à traverser le désert d’Atacama. C'est hallucinant. On se croirait vraiment en plein milieu de nulle part. Seulement un petit village à peu près aux 200 km... Il faut vraiment être prévoyant pour ne pas manquer d'essence. Car il n’y a pas toujours de postes d'essence dans les villages !!! Mais, à mesure que nous roulons, nous approchons du bord de l'océan. La vue est magnifique. Vers 15h, nous avons assez roulé. Il fait beau et chaud et on s'arrête dans un petit village sur le bord de la mer. Une terrasse, bière et vin, et de la bouffe ! La belle vie…

     

    Le 29 décembre, il fait toujours aussi beau. Et on longe encore la mer sur quelques 100 km. Vers 13h, on arrive à La Serena... La moto fait de plus en plus de bruit : la chaîne menace de lâcher !!! On trouve un hôtel et Patrice se rend chez le détaillant Honda pour faire vérifier le tout. Finalement, ils ont les pièces en magasin et la réparation a lieu. Enfin, le problème est réglé : Patrice revient du garage à 20h! Après discussion avec Tom, Patrice décide de rester ici une journée de plus pour se reposer, il ne veut plus se rendre à Santiago. Nous irons directement vers Valparaiso. Tom lui doit continuer jusqu'à Santiago pour faire réparer sa moto chez le détaillant BMW. Nous convenons donc de nous séparer ici et il devrait venir nous rejoindre d'ici quelques jours à Valparaiso.

     

    Le 30 décembre, journée de repos. C'est agréable de n'avoir rien à faire : pas de réparation de moto, pas de planification, rien à penser. big_smile Juste profiter de la belle température de 30 C sur le bord de la mer ! Cela fait du bien.

     

    Demain, nous partons pour Valparaiso et nous passerons possiblement quelques jours. À moins que nous changions d'idée en chemin. On ne sait jamais… on vit cela un jour à la fois. Et maintenant que nous sommes seuls, on peut décider à la dernière minute de changer d’itinéraire. À suivre.

     

    J’essaie de vous joindre quelques photos… ça ne marche pas... big_smile Stou !!! au secours !!!

     

    Bye et à la prochaine

     

    Chris et Pat

  16. Salut Brian

    Nous sommes présentement à La Serena au Chili et nous nous dirigeons vers Valpariso pour regarder le Dakar les 9,10,11

    Janvier et ensuite nous allons vers Ushiuaua avant de remonter vers Buenos Ares si jamais nos routes se croisent ce serait sympa de se serrer la pince.

    A+

     

    Salut Pat,

     

    Nous sommes dans ton coin du monde (en Uruguay en ce moment) et si jamais nous sommes un peu plus près un de l'autre ce serait bien de se rencontrer.

     

    Pense-vous passer près de Buenos Aires dans les 3 prochaines semaines?

     

    Brian

  17. Salut tout le monde

    Nous vous souhaitons un très joyeux temps des fêtes à tous,et aussi nous vous remercions de tout vos bons commentaires sur le voyage.

    Pour notre part nous sommes présentement à La Paz en Bolivie et prévoyons y passer la journée de Noel pour ensuite nous diriger vers San Diago au Chili car mon ''sprocket'' en est vraiment à ses derniers kilomètre et après la route de la mort ce sera l'asphalte jusqu'au Chili.

    Nous avons roulé aujourd'hui sur les berges du lac Titicaca à 4,000 mètres d'altitude,les paysages sont à couper le souffle,peu de photos car le temps était très maussade.

     

    Pour le retour je crois que ce sera fin avril pour être sûr de ne pas avoir de neige car je veux revenir avec la moto à partir du Mexique,je vais probablement la ''shipper'' en avion de Buenos Ares ou de Rio au Brésil vers Cancun et rouler vers la maison à partir de là et faire Copper Canyon sur la voie du retour.

    A+

  18. Bonjour à tous, em3700

     

    Aujourd'hui à 10 h 30, nous sommes rendus à Cuzco, grosse ville de plus de 400 000 habitants, au Pérou.

     

    Jeudi dernier, à 7 h 30 nous avons quitté Ayacucho pour se rendre à Abancay, et comme prévu, la route elle était difficile et très épuisante. Elle était encore plus affreuse que ce que l'on avait imaginé. On avait l'impression de rouler dans des champs de labours. zsmile Cela brassait tellement, que Tom a brisé les 2 côtés de son rack de valises, tôt vers 10h. Après un arrêt pour solidifier le tout avec des ''tie wrap'', nous avons continué, toujours dans les montagnes. Un peu plus loin, c'était au tour de notre rack de lâcher prise. Un autre arrêt pour réparation. Et la route continuait d'être de plus en plus affreuse. Donc, Tom a dû ralentir son rythme, car moins habitué que Pat dans le hors route, et nous avons convenu de continuer chacun à notre vitesse et que l'on se retrouverait le soir à Talavera, à quelques 200 km plus loin. Car étant donné l'état des routes, et la vitesse à laquelle on roulait, 30 km-heure, il était impossible de rendre à notre but, Abancay. Donc, vers 17h, nous sommes enfin arrivés , épuisés par cette route plus que rocambolesque et après 10 heures de route, avec seulement 1 heure d'arrêt en tout. Mais, pas de Tom à l'horizon... zwhat

     

    Donc, nous faisons un arrêt à l'entrée de la ville et on a peine à débarquer de la moto tellement nos muscles sont endoloris par cette journée épuisante !!! big_smile Après 45 minutes d'attente, on décide de se rendre dans la ville et prendre un motel. On revient près de l'entrée de la ville dans un petit resto pour un souper. Il est maintenant 18 h 30. Toujours pas de Tom... Il commence à faire nuit et la route dans les montagnes est assez difficile, donc on commence à se demander s'il réussira à nous rejoindre, lorsque tout à coup on entend le bruit de sa moto. Il arrive sain et sauf, vidé de son énergie. Un bon repas et un bon dodo ! C'est tout ce que l'on veut ce soir...

     

    Vendredi matin, 7h après une bonne nuit de sommeil, on a besoin d'un bon déjeûner. A la fin de notre repas, l'assiette de Tom est presque pleine... il n'a presque pas mangé. Une femme avec sa petite fille accrochée dans son dos attend à l'extérieur du resto et regarde l'assiette. Je lui demande si elle veut la nourriture, elle me fait signe que oui. Je l'invite à entrer dans le resto, elle me remercie et prend l'assiette pour se dépêcher à donner une bouchée à son enfant. Patrice lui paie un café pour accompagner son déjeûner. Elle nous serre les mains et nous remercie avec chaleur. Après, les gars trouvent un soudeur et c'est la réparation des véhicules. Cela prend 2 heures en tout pour réparer et solidifer les 2 racks. Et c'est un départ pour la ville de Abancay. On prévoit environ 2-3 heures seulement. Donc, petite journée en vue. Mais nos rêves ont vite été effacés par la dure réalité : la route est seulement un peu moins pire que la veille !!! Et en plus, il y a des endroit avec de la boue... Donc, dans une courbe dans les montagnes, Tom a perdu le contrôle de son véhicule en traversant une petite marre de boue. Il a accéléré et s'est dirigé tout droit vers le précipice...mais il est tombé juste avant, dans la boue...en brisant son pare-brise et le miroir de droite. Lui s'est fait mal à quelques côtes. Mais, bien plus de peur que de mal :lol: . Alors, le reste de la journée s'est déroulé plus lentement, à cause de son mal et de la peur. Dans un village d'environ 20 maisons, on arrête pour un petit repos et quelque chose à manger. Plusieurs enfants s'attroupent autour de nous et semblent émerveillés par les motos... et par notre habillement !!! On s'achète des biscuits Oréo et de l'eau...gros dîner ! Les enfants ont l'air de tellement vouloir nos biscuits, que je leur achète un gros sac et je distribue des biscuits aux 12 enfants. Ils sont tous très souriants ! Avant de repartir, je leur achète chacun un suçon. Ils sont tellement heureux et contents !!!

     

    Samedi matin, c'est le départ à 7 h 45 et il pleut averse !!! Nous nous dirigeons vers la ville de Ollantaytambo, près de Machu Picchu. Heureusement, la route est sur l'asphalte, car la pluie rend la conduite périlleuse. Nous montons dans les montagnes et la température baisse. Nous devons arrêter dans un petit village pour se réchauffer et prendre un déjeûner. Mais le froid nous traverse littéralement. Patrice a les mains tellement gelées, qu'il ne sent plus ses doigts. À un moment donné, on traverse un petit village et un chien d'environ 55 lbs traverse devant nous, mais à la dernière seconde, change d'idée et revient sur ses pas... et c'est l'impact !!! Patrice a eu le réflexe de ne pas essayer de l'éviter car cela aurait été la chute assurée. Il a littéralement frappé le chien de plein fouet et nous avons passé sur le chien. Lorsque j'ai regardé dans le miroir, le chien était écrasé ! (Patrice me dit d'écrire le pointage : Patrice 1 - chien 0 ) Finalement vers 16 h, on arrive enfin dans la ville et c'est la douche, cela presse !!! On prend une douche de 15 minutes pour se réchauffer. Le froid a traversé nos os. Après un peu de repos, on se promène dans la ville et on prend les billets pour aller visiter le célèbre Machu Picchu le lendemain.

     

    Dimanche, 4h du matin, c'est la levée du corps pour aller prendre le train (trajet de 1h30) pour se rendre dans la ville de Machu Picchu. On se sent fébrile. em1100 Depuis le temps que l'on entend parler de cette merveille, nous voici près de réaliser un de nos rêves. On doit prendre l'autobus (30 minutes) pour se rendre en haut de la montagne, à l'entrée de ce village Incas. Quelle splendeur!!! :) C'est vraiment aussi beau qu'on le dit. Nous avons marché toute la journée et escaladé le plus haut mont, celui que vous voyez sur la première photo, derrière moi. Cela nous a pris 2 heures ( 1 heure de montée, 15 minutes d'arrêt au sommet, et 45 minutes de descente) mais beaucoup d'énergie... Il faisait très chaud et la dénivellation est de plus de 300 mètres, et parfois les pentes avaient 75 degrés ! Il fallait se tenir après un câble pour réussir à grimper... et la distance entre les marches est parfois très grande. Donc, on a travaillé fort pour la montée. Mais cela en valait la peine. Arrivés au sommet, on reste bouche bée devant cette splendeur ! Ce fut une journée mémorable. Au retour dans la petite ville de Machu Picchu, en attendant le train pour nous ramener à l'hôtel, une bonne bière sur une terrasse est appréciée... il est 15 h et le seul repas que l'on a eu est le déjeûner... On a très faim ! Et en fin de journée, le train nous ramène à l'hôtel, satisfaits et heureux !

     

    Aujourd'hui, nous avons seulement roulé 1 heure pour atteindre cette grosse ville. Mais, nous n'aimons pas tellement les grosses villes. Il est plus intéressant et enrichissant de visiter de petits villages et d'échanger avec les gens. Patrice commence à se bien de débrouiller en espagnol. Des bouts en français, des bouts en espagnol, et il arrive à dialoguer avec les gens. Vraiment impressionnant !!! Des fois, Tom et moi on rit de l'entendre baragouiner... mais il arrive à se faire comprendre. Demain, nous nous dirigerons vers le fameux lac Titicaca, touchant aux deux pays, Pérou et Bolivie, et ensuite on se rendra vers La Paz en Bolivie.

     

    Un petit mot pour remercier tous ceux qui nous font des commentaires d'appréciation du récit de notre voyage. Nous sommes heureux de partager avec vous ces moments magnifiques et sommes conscients de la chance que nous avons de vivre une telle aventure. Nous vous amenons dans nos baggages en espérant vous faire un peu oublier le froid et la neige.

     

    Bye bye et à bientôt,

     

    Chris et Pat

  19. Bonjour à tous, :lol:

     

    Nous sommes rendus à Ayacucho, toujours au Pérou, depuis lundi soir 18h. Nous avons traversé encore des montagnes, toujours dans la Cordilière des Andes. Nous sommes montés à plus de 4 300 mètres en altitude, mais nous ressentons de moins en moins les effets de l'altitude, car notre système commence à s'habituer dans les hauteurs. A plus de 4 000 mètres, la température atteignait 10 C, mais avec un soleil de plomb, on ressent moins le froid. Les routes serpentent dans les montagnes, et nous montions toujours plus haut. A chaque 15 minutes, on se croyait au-dessus de la montagne, mais surprise, au tournant d'une courbe soudain apparaissait une autre montagne. Les routes sont tout en terre battue et en petites roches. Impossible de faire de la vitesse sur ces routes. La vitesse la plus rapide a été d'environ 50 km, et souvent, Pat devait ralentir a 35 km, car les trous sont tellement nombreux qu'il est impossible de les éviter. On s'est fait brasser la carapace en masse !!! :)

     

    Stou, non je n'ai pas peur dans les courbes. Car Pat va moins vite que sur les routes asphaltées. Et comme c'est moi qui prends les photos, je dois regarder le paysage pour de belles prises de vue. Donc, je n'ai pas le temps de regarder la route. Entre mes prises de photos et me tenir sur la moto, je n'ai pas le temps d'avoir peur. Et de plus, je suis habituée maintenant à rouler sans arrêt. Le plus long trajet a été de 2 h 50, sans débarquer de la moto. Je peux vous dire que nous avions les muscles endoloris après cette journée !!! big_smile

     

    Lorsque nous avons commencé à descendre en altitude, le soleil s'est fait de plus en plus chaud, pour atteindre autour de 35 C. Nous étions au bas dans la vallée. Un paysage désertique : cactus et plantes aloès partout, avec un fond de sable. Et le soleil nous brûle, comme s'il passait au travers d'une grosse loupe. Il faut se couvrir et mettre de la crème solaire pour se protéger des rayons brûlants.

     

    Nous étions très contents, après plus de 9 heures de routes difficiles, de se retrouver à l’hôtel. Les gars étaient exténués par une conduite qui demandait beaucoup de concentration. Un petit repos était bienvenu.

     

    On restera ici jusqu'à demain, jeudi. Car hier matin, Pat a été chez un concessionnaire Honda pour commander une chaîne et un kit de sprockets. Évidemment, ils n'ont pas ces pièces en stock. Le gars lui a dit de les commander et qu'il les recevrait ce matin, par un autobus qui fait le trajet de nuit entre Lima et Ayacucho. Nous étions très sceptiques, em1100 et nous pensions perdre une journée, mais le désir de recevoir la marchandise a été plus fort et Pat a commandé le matériel. Ce matin, évidemment, pas de matériel. Donc, ils ont remis le dépôt à Pat et nous avons passé la journée ici à relaxer et à se préparer pour deux autres jours de moto toujours dans les montagnes. Il paraît que la route d'ici à Machu Picchu est aussi rock and roll que notre dernière journée. Alors, on se prépare mentalement à une journée assez difficile demain.

     

    Anecdotes : Dans le petit village de Puerto Rico, à quelques minutes à pied de l'auberge Alandaluz, un soir Pat et moi sommes sortis pour aller prendre une marche dans le village. Nous mangions des biscuits au chocolat, lorsque nous avons croisé une petite fille d'environ 7 ans. Elle nous regardait manger nos biscuits avec envie. J'ai pris une poignée de biscuits et lui ai donnée. Elle m'a fait un gros sourire avec les larmes dans les yeux. Elle a tiré sur mon bras pour que je me penche et elle m'a donné un baiser sur la joue.

     

    Dans un autre village, quoique le mot village dans ce cas-ci semble bien exagéré, nous sommes passés devant une petite ''maison'' et une dame âgée était assise sur la galerie, appuyée sur sa canne, le dos courbé, le visage ravagé par le soleil et sûrement par les dures années. Elle avait le regard très triste. Lorsque nous sommes arrivés à sa hauteur, je lui ai fait un beau sourire et un grand signe de la main. Soudain, son visage s'est éclairé et elle m'a sourit à son tour et m'a envoyée la main. Lorsque notre ami Tom est passé devant la dame (il suivait à environ 500 mètres derrière) la dame souriait toujours et me regardait m'éloigner.

     

    Très touchant ! zsmile

     

    C'est agréable le sentiment que l'on ressent de savoir que l'on peut faire plaisir aux gens, avec un simple sourire. On croise des gens que l'on ne reverra jamais et un simple sourire peut changer leur journée. Je ne sais pas comment elle s'est sentie, mais je crois que j'ai été encore plus touchée qu'elle de voir à quel point elle semblait heureuse.

     

    Bon, assez pour aujourd’hui. On vous envoie des photos sous peu.

     

    Bye et à la prochaine.

     

    Chris et Pat

  20. Salut à tous

    Nous sommes à 2 jours du célèbre Machu Pichu,pour venir ici nous avons traversé un col des Andes à 5,000 mètres

    ce fût assez rocambolesque car les 260 km était hors-route et parfois la route au bord des falaises n'avait que 6 pieds de large et tout le monde à eu un mal de tête carabiné causé par l'altitude et la moto a eu beaucoup de difficulté à monté certaines sections car le manque d'oxygène rendait le moteur anémique.

    La semaine prochaine nous allons traversé en Bolivie pour faire la fameuse route de la mort et voir le lac Titicaca

    Ici et pour les prochaines semaines nous sommes presque toujours entre 3500 et 5500 mètres d'altitude,alors tout les déplacements et efforts sont au ralenti car nous sommes toujours à bout de souffle.

    Nous avons rencontré un autre motocycliste en provenance du Lxembourg sur une Africa Twin 1988 et il m'a beaucoup appris sur ma moto car il a la sienne depuis 30 ans et nous avons constaté que j'aurai besoin d'une chaine et de sprocket asez rapidement car le tout est à la fin de sa vie mais j'èspère être OK jusqu'au Chili car ici et en Bolivie impossible de trouver des pièces pour une moto de plus de 200 cc.

    A+

  21. Bonjour à tous, :)

     

    Patrice voulait vous écrire, mais cela ne lui tente pas de prendre le clavier, alors il me refile le laptop en me disant: écris donc, toi. Tu tapes plus vite... Alors voilà.

     

    Nous sommes rendus à Manta en Équateur, dans un hôtel 5 étoiles, sur le bord de la mer, jusqu'à vendredi 5 décembre. Le grand luxe après les hôtels à 10$ la nuit ! Les routes entre la Colombie et l'Équateur sont assez palpitantes, c'est le moins que l'on puisse dire. Des courbes en S une après l'autre, la deuxième journée, j'en avais des maux de coeur ! Comme écrivait Patrice il y a quelques jours, je me tenais les fesses serrées donc mes fesses sont très endolories... mais je commence à m'habituer. Je songe à me faire implanter des fesses en silicone pour amoindrir le mal, je n'ai pas beaucoup de graisse à cet endroit et c'est la grosse mode ici ! the_devil

     

    Le pneus à crampons est rendu à 19 000 km, oui oui Lucas, 19 000 km avec le pneu à crampons ! Mais c'est la fin de son règne. Ici à Manta, Patrice en profitera pour le changer. Pour votrer information, la crevaison que l'on a faite l'autre jour, le pneu a été percé seulement avec un clou de 10mm... alors imaginez l'épaisseur qu'a le pneu maintenant ! Il est plus que dû.

     

    À Quito, en Équateur, nous sommes allés visiter le musée représentant la fameuse ligne du centre de la terre : ce qu'on appelle la latitude 00 00 00, ou l'on ressent une perte d'équilibre lorsque l'on se place directement sur la ligne. Assez impressionnant !!! :) On ne peut même pas marcher sur une ligne droite les bras en croix, un pied devant l'autre (comme pour les tests d'ivressomètre...) sans perdre l'équilibre. Et on nous a montré l'expérience du tourbillon de l'eau lorsqu'un lavabo se vide. Sur la ligne de l'équateur, l'eau coule directement sans tourbillons... sur le côté nord, l'eau tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et du côté sud, l'eau coule sens contraire.

     

    Patrice dit qu'il avait toujours eu un doute sur ce phénomène, mais maintenant qu'il l'a vu de ses yeux vu, comme Thomas, il peut jurer que c'est vrai. (C'est ce qu'il m'a dit d'écrire...)

     

    On passera quelques jours ici à relaxer, car les gars ont vraiment besoin de repos. Ils semblent exténués après la conduite des derniers jours, et le long trajet depuis le début du voyage, sans beaucoup de repos. Alors on relaxe.

     

    L'apéro nous attend sur le bord de la mer. Il fait présentement 29 C... et c'est formidable ! em0400

     

    Bye et à bientôt,

     

    Chris em4500

  22. Salut à tous

    Nous sommes arrivés hier soir à Quito en Équateur,nous avons vécu une expérience assez intéressente en Colombie avant hier,il y a des villages qui font la révolution pour une raison pas très claire mais nous avons dû en traverser trois avec des gens qui brandissait des bâtons et des barrages de pneus qui brûlent mais le dernier les policiers nous ont arrêtés car il y avait échange de coup de feu à moins de 300 mètres de nous et voilà que je m'aperçois que j'ai une crevaison à l'arrière alors je décide d'enlever la roue et les policiers commence à crier que nous devons évacuer car les tirs se rapprochent tout le monde se pousse suf moi qui n'a pas de roue,j'ai dû remettre la roue sur le flat et passer le village àprès qu'il fût sécurisé par l'armée,ils nous ont escortés et j'ai réparé le flat 2 km plus loin.

    Tom et moi ont voulait traverser le village pour voir la révolution mais les policiers ne voulaient rien entendre alors la guerre pour une autre fois.

    Ici la conduite est la plus débile que j'ai jamais vu trois de large dans une courbe ou on ne voit pas le trafic en sens inverse,de l'adrénaline à la pelle et le soir nous dormons comme des bébés car nous conduisons comme eux ,il y en a une qui à les fesses serrées mais elle s'habitue.

    A+

×
×
  • Create New...

Information importante

En utilisant ce site, vous acceptez nos Conditions d'utilisation.