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nightflyer

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Publications posted by nightflyer

  1. Nous étions fatigués par notre longue journée et une fine pluie commençait à tomber rendant les pistes glissantes. Pat a ouvert le bal des chutes du voyage. Didier qui roulait proche en arrière a coupé tout droit dans la courbe pour l’éviter, moi qui arrivais en arrière ai dû faire de même, mais on restait sur nos roues.

    Peu de dégâts sur la Red Bouc, si ce n’est le tube à outils.

    Le terrain ne s’arrangeait vraiment pas, on montait d’un bon degré dans l’échelle ridaventure malgré que la pluie cessait.

    Je roulais à présent en troisième position, la lumière du jour déclinait rapidement et je notais que je ne voyais plus les lumières de Didier en arrière depuis un moment. Je remontais Radu pour lui signaler et nous arrêtions pour attendre.

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    Nous commencions à craindre une chute quand nous vîmes l’Africa bleue émerger des ombres grandissantes, roulant au pas. Il avait un flat en avant. Pour lui, pas de doute, il allait retourner en arrière vers un village de maisons de pierre abandonné que nous avions vu 3 ou 4 kilomètre plus tôt et nous devrions dormir là-bas et aviser au matin. Il faisait demi-tour aussi sec sur son flat (bien rigide un Mitas, on peut rouler à plat avec sans déjanter), bien décidé. Radu, Pat et moi-même faisions un rapide point sur la situation, nous n’avions pas de nourriture, presque plus d’essence, la nuit tombait, mais nous avions encore de l’eau, il était juste impossible de rallier le point de rencontre du soir pour retrouver les 4X4. La situation n’était pas tragique, allez demi-tour, allons voir ce village abandonné de plus près.

    Il y avait une dizaine de maisons d’adobe toutes fermées de portes de bois et sans fenêtres. Didier était déjà arrêté devant la seule bâtisse ouverte, la plus maganée aussi!

    À peine arrêté là, de derrière la colline surgissaient une bonne dizaine d’hommes en djellabas claires. Visiblement des nomades berbères. Ils ne parlaient aucune langue connue de nous mais semblaient parfaitement amicaux. Le temps de retirer nos casques et d’autres hommes arrivaient avec de l’eau pour nous laver les mains, du thé à la menthe bouillant et un plat de pain plat au miel. Accroupis dans le désert au milieu de ces gens nous regardant dévorer le pain en cercle autour de nous (à part 3 ou 4 se tournant vers la Mecque pour prier), nous étions soudain pris d’une certaine euphorie générale. Sans doute cette peur ancestrale de la race humaine de devoir se nourrir venait de trouver une solution inattendue et, inconsciemment, nous étions soulagés. Comme si au fond de nous nous réalisions que finalement on vivrait bien une journée de plus. Jamais le thé à la menthe n’a eu meilleur goût, ni le miel été plus doux.

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    Didier, qui de son expérience du tour du monde à ramener des idées bien utiles, sort de sa poche un petit carnet aux pages plastifiées. Dedans des images reconnaissables par la plupart du monde sur cette terre. De la nourriture, de l’eau, une croix rouge etc. Il montre à un des nomades qui semble être celui qui dirige le groupe un poste à essence. Le gars pointe son doigt vers l’ouest. Didier tourne la page, une borne kilométrique maintenant

    . Petite hésitation, «500 kilomètres» nous dis notre interlocuteur en français hésitant. Mais aussitôt sur la paume de sa main il dessine un 0 et un point, je reconnais de suite les chiffres 5 et 0 en arabe, c’est 50 kilomètres qu’il veut dire, c’est plus logique d’ailleurs, on ne peut pas être si loin de la civilisation que ça.

     

    Nous voyant rassasiés nos nomades nous laissent là en nous faisant comprendre que nous devons rester là et ne pas les suivre vers leurs tentes. Nous nous sommes posés la question de savoir pourquoi. La présence de leurs femmes peut-être, que l’islam qu’ils pratiquent les obligerait à protéger des mécréants que nous sommes?

    La nuit est à présent tombée. Didier démonte sa roue pour réparer son pneu (une chance on a quand même un minimum d’outils et des tubes de spare). Dr. Didier va opérer sa roue avant :

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    Moi je fais un rapide nettoyage du sol de terre battue où nous allons dormir et qui a manifestement servi de bergerie il y a quelque temps.

    Fatigués d’avoir tant roulé mais excités par cette rencontre inattendue avec ces bergers, nous revenons sur les évènements forts de la journée. Perdus au milieu du désert avec nos quatre motos, après avoir fait 280 kilomètres sur les 320 prévus et que le GPS affiche encore 120 kilomètres à vol d’oiseau de notre destination du jour, le ventre plein, la tête légère, je crois pouvoir dire que nous partageons tous le même sentiment. Nous sommes heureux!

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    Il faut savoir que les journées prévues n’étaient quand même pas de tout repos. En moyenne on oscillait entre 250 et 350 kilomètres par jour… si tout allait comme prévu!

    Déjà pour ce premier jour de piste on avait trouvé le moyen de se rallonger un peu, de ne partir que fort avant en matinée pour cause de bricolage et en milieu d’après-midi on prenait notre diner à peine à un tiers du parcours du jour. Certains parmi nous ne voyaient pas bien comment on arriverait à compléter le programme avant la tombée de la nuit. Rouler de nuit sur les pistes n’était pas une option qui m’enchantait plus que ça!

    Mais vaille que vaille nous repartîmes à l’assaut des pistes marocaines. Cette deuxième partie allait être bien différente du matin. On s’approchait de reliefs de plus en plus accentués, le plat un peu monotone du matin faisait place à des collines de roches, des oueds asséchés et des belles courbes roulantes. Les pièges les plus gros étaient les rigoles naturelles d’écoulement des eaux. En effet, il pleut quand même dans ce désert et les eaux de pluie forment des tranchées profondes en moyenne d’un bon pied et large d’autant. Comme de fait elles coulent parallèles aux montagnes et les pistes y sont perpendiculaires. Pour nous sur les Africa ça passait bien, on ouvrait les gas en les voyant et hop!, mais notre pilote de moto rouge n’avait pas encore assez confiance et il a eu bien du mérite à ne pas se prendre une seule chute de la journée.

    La navigation était difficile entre les oueds et les collines, à un moment donné nous avons croisé nos 4X4!!!!! Heu? On ne devrait pas aller dans la même direction???

    Eux aussi galéraient pas mal à trouver la bonne piste. Au moins on a pu faire une séance photo et c’est à ce moment-là que la moto rouge a perdu son top case qui a fini dans le Patrol!

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    Tous commençaient à sentir la pression du temps et on repartait vite vers notre destination du jour. Didier semblait ne pas hésiter

    sur la route à prendre, sauf que j’ai eu un doute quand nous avons recroisés nos traces à 90 degrés, laissées une demi-heure plus tôt.

    Pat arrêtait Didier, on ne s’en allait pas vraiment vers notre but c’était évident! Aveu de notre leader, effectivement on était complétement perdu. Nous avions manqué la passe entre les montagnes et il n’était pas facile de trouver un passage de remplacement entre pentes à pics et oueds profonds.

    Après une autre bonne heure à rouler un peu au hasard (et que Pat ait perdu son aile avant!) Didier a commencé à émettre l’idée que nous devrions dormir chez l’habitant. Nous n’avions pas de quoi dormir (tentes, sac de couchage etc.) ni de contact avec nos véhicules de support, ni de réserve de nourriture. Il n’y avait pas de quoi être trop inquiets non plus, le désert est tout sauf désert!

    Il n’est pas possible de s’arrêter plus de cinq minutes sans voir quelque berger nomade surgir de nulle part! D’ailleurs un moment que nous essayions de faire le point, un jeune nous abordait et nous offrait de dormir chez eux. Nous passions son offre pour le moment, nous avions encore plus d’une heure de jour. Pat prenait une décision pour tout le groupe et nommais Radu chef de la meute. Son GPS avait en effet tous les reliefs de manière assez précise et l’idée de Pat qu’il nous mènerait mieux que Didier qui allait à présent au hasard total, reconnaissant parfois des endroits où il était passé les années précédentes, était pleine de bon sens.

    Radu prenait donc la tête du convoi, suivi de Pat, moi je fermais la marche.

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  3. Wow!!

    Merci beaucoup pour le récit.. ça fait rêver em4700

     

    J'ai hâte de lire la suite.

    Merci de le lire... ça me fait plaisir de le raconter, le rêve c'est assez précieux, je suis chanceux de pouvoir en distiller un peu. em3700

    On c'est décidé tellement vite à le faire ce voyage, que nous autres aussi on a eu notre part de rêve avant de partir. On sentait bien dans les contacts mail et skype que nous étions tous dans un monde parallèle en attendant le départ, l'esprit déjà sur les pistes...

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  4. Vibraction ?

    ça me dit de quoi mais je pourrais pas le jurer... Pat???? tu te souviens???

    Toujours est-il que bien souvent on c'est retrouvé incapables de trouver des waypoints pas très visibles ou mal indiqués et simplement perdus la piste pour ne jamais pouvoir la retrouver. La pays ne s'y prête pas c'est certain vu les espaces vierges, mais même dans les 4X4 ils n'ont pas non plus réussi à s'en sortir mieux que nous. Par contre le deuxième jour, j'ai proposé à Didier de faire une «route» avec les coordonnées fournies dans le road book pour son GPS, bien que cela aurait pas été évident, je crois que de mettre des points sur le GPS tous les 4 ou 5 waypoints nous auraient gardés plus proche de notre route. On va voir plus tard qu'on à méchamment jardiner certains jours. Mais Didier m'a répondu qu'on aurait pu les avoir avec les road book. Je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas aussi commander les points GPS, réponse à laquelle j'ai rien pu répliquer :

    «ben sinon, elle serait où l'aventure?».

    Un argument comme celui là, il faut s'y plier je crois. em0400

  5. Quel bon levé du matin Nightflyer !!!

    Çà commence bien une journée un ride report de cette qualité .... em3600

    Question ?

    Aviez vous communications avec les 4x4 ?

    Cell ou systême spot ?

     

    Kio

    Salut Kio,nous n'avions aucun moyen si ce n'est de texter quand on arrivait à une ville,mais c'était assez rare alors c'était la plupart du temps un jeu de chat et souris et nous les avons perdus très souvent.

    Comme le dit Pat, on les a perdus souvent, vu les itinéraires empruntés on avait peu de réseau pour se texter. J'en parlerais, mais aussi bizarrement on la a retrouvés souvent par le plus grand des hasards. Notre organisation a vite tournée à l'aventure et l'improvisation totale... ce qui au final n'est pas forcément plus mal em0200

  6. Les 4 continents étaient donc réunis et aujourd’hui on allait attaquer les pistes. Mais après le réveil habituel un peu lent c’était un début de journée maintenance mécanique. La moto rouge avait besoin d’un changement d’huile, Pat avait plusieurs bébelles à faire sur sa Red Bouc aussi, le tout encadré par Jo notre chef mécano. Pendant ce temps Didier roulait son road book.

    Effectivement, pour ce voyage, il avait décidé d’acheter un road book tout prèt. Il avait utilisé cette même marque en Espagne avec beaucoup de satisfaction et celui-ci passait par des points qu’ils voulaient refaire et nous faire découvrir en empruntant des pistes différentes.

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    À 10H00 exactement on mettait en route pour se diriger vers le village de Taourirt pour un plein d’essence et de diesel et on partait en arrière de Didier… dans la mauvaise direction. Ça commençait bien, mais ça allait être le rythme de notre voyage. Didier a un peu tendance à partir à fond vers la première route ou piste qu’il voit et après réaliser qu’il n’est pas du tout sur la bonne trace. C’est son style et comme il est le seul à avoir un road book, on n’a pas le choix et c’est parfaitement correct avec moi (la plupart du temps, on y reviendra!). Il avait aussi un GPS, mais sans cartographie, il rentrait dedans le point d’étape du soir. Radu avec aussi un GPS avec une carto rudimentaire qui allait s’avérer bien utile car il montrait, outre quelques routes principales, le relief général et la frontière algérienne, dont on allait s’approcher plus d’une fois.

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    Bref, Christophe nous remet sur le droit chemin (chaque 4X4 ayant un road book et un copilote pour le lire, c’est quand même plus facile pour naviguer!) et après quelque kilomètres à traverser cette ville vraiment étrange, composée de maisons en briques rouges dont aucune ne semble finie et où personne ne semble habiter, on voit le paysage changer drastiquement.

     

    Cela se vallonne la verdure rare se bat sur le fond pierreux et les couleurs jusqu’ici ternes prennent de teintes beaucoup plus riches. Puis soudain, sans préavis on entame cette côte, toute en lacets serrés qui s’élève vers on ne sait où. De toute beauté, mais le plus frappant c’est l’odeur. Nous traversons une forêt de pins et l’odeur de la sève en est presque enivrante. Nous débouchons à près de 1000 mètres d’altitude.

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    il y a une moto sur cette photo:

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    Après quelque kilomètres de montée, nouveau changement sans transition. Nous sommes sur le plateau du Rekham. La végétation y est rase, le décor encore vallonnée va en s’aplatissant rapidement et la pierraille, coupante, abondante, omniprésente sera le spectateur silencieux des jours qui suivront.

    Enfin, nous attaquons la piste, on est venu pour ça après tout, non? Après quelques kilomètres nous décidons de scinder le convoi. Nous, à motos sommes plus rapides que les camions et nous fixons un point de rendez-vous pour le lunch page 12 du road book, un fort posé sur une colline qui devrait être facile à trouver.

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    Le problème c’est que suivre une piste est un art difficile par ici! Il y n’y a pas qu’une piste, il y en a des dizaines, des centaines. Cela me rappelle la steppe Kazakhe, où même mon guide qui était bien familier du terrain s’y perdait un peu parfois. Didier mène la danse, Pat en second, puis moi et en arrière la moto rouge. Et avec quel plaisir. Le rythme est plutôt rapide, je m’amuse à coller en arrière de Pat qui part en drift de tous côtés, parfaitement en contrôle, mais je me calme un peu après avoir mangé ma dose de roches projetées par sa roue arrière.

    Très vite il est évident que Radu est à fond pour nous suivre et ne tient pas le rythme. Didier est un pilote hors pair avec ses 25 ans de motocross puis d’enduro (c’est moins dur sur ses vieux os ), Pat est le pilote d’exception que tout le monde connait et respecte, moi je suis le vrai poireaux sans grande compétence mais j’ai suffisamment roulé hors route pour pouvoir les suivre quand ils ne vont pas trop vite. Pour Radu c’est sa première expérience hors route, mis à part les pistes d’Amérique du Sud, mais il était chargé de bagages et allait moins vite que le rythme que nous lui imposons aujourd’hui, même si sa moto rouge fait maintenant 685 cc au lieu de 650.

    Le temps de l’attendre est pour Didier l’occasion de faire le point sur notre position, qui de plus en plus est trop à l’ouest il semble.

     

    à la tortue moitié blanche tu tourne à gauche...

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    Nous profitons aussi d’un des arrêts pour donner un «crash course» à Radu sur les techniques pour rouler en hors route et j’avoue que notre ami, qui est plus habitué à rouler sur route avec sa Triumph Sprint apprend très vite. En une matinée ses progrès sont énormes et vraiment impressionnant. Respect total pour sa performance, je crois que Pat sera d’accord avec moi!

     

    Bref on fonce dans le désert et en début d’après-midi, on s’avoue qu’on est bien perdu et bien trop à l’ouest. Le relief semble plus élevé sur notre gauche et rappelle certains points de repères du road book. Donc, au diable les pistes, on coupe tout droit à 90 degrés de notre trace actuelle.

    Au moment où nous spottons le fort et sa colline juste devant nous, au détour d’une petite hauteur débouchent nos camions eux aussi un peu trop à l’ouest (mais moins que nous), ils nous suivent donc jusqu’au point de pique-nique pour la plus grande joie de Pat dont l’estomac avait déjà oublié les toasts de ce matin.

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    Les repas du midi allaient être un peu monotones. Avant le départ de France, nos coéquipiers avaient fait le plein de conserves pour des repas froids. Avec un choix de Sardines, maquereaux et pâté Hénaff. Pat et moi n’aimant pas les sardines ni le maquereau allaient fausser la donne. Personnellement je mangerais du pâté Hénaff à tous les repas sans problèmes, Pat allait se lasser assez vite et du coup les autres devaient se contenter de manger des sardines tous les midis, ce qui allait les lasser aussi. Je crois que c’est plus gros problème que nous ayons eu du voyage!

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  7. Merci Yannick ,je suis toujours sur le bout de ma chaise en attendant la suite,je n'ai pas grand chose à rajouter,tu fais très bien la narration et mis à part le fait que j'ai quasiment fait une indigestion de pâté "Enaf" tout était parfait côté bouffe em0800

    Merci Pat de me rappeler le pâté Hénaff, je ferais un chapitre là dessus!

    Les fruits et les legumes on l'air tellement bon sur vos photos...

    Les fruits étaient succulents. J'ai reçu une leçon de moral de notre infirmière car je mangeais les fruits avec la peau em0300 . Mais les pêches et les pommes étaient incroyablement goûteuses, ça aurait été dommage de retirer la peau. Puis après 14 mois au Bangladesh, capitale mondiale de la chiasse, je crois que j'ai l'estomac pas mal blindé (en tout cas à part Pat qui se soignait au pastis et moi, tous les autres ont eu des problèmes digestifs!). em4000

  8. Photos bonus de la journée:

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    Pat :«vous croyez qu'ils ont de oeufs?»

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    «Mais oui Pat, ils ont des œufs!»

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    Radu, toujours pratique, trouve un moyen de boire un thé à la menthe trop chaud em3600

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    «c'est à ce moment que j'ai évité l'éléphant au milieu de la route, je suis parti en wheellie, avec drift sur 100 mètres, j'ai sauté le ditch et me suis récupéré dans le champ, si c'est vrai!»

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    demain on va où alors?

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  9. Noté que 3 d'entre nous on pris des photos : Muriel, Didier 2 et moi. Ils m'ont gracieusement permis d'utiliser leur photos, quelques unes sont utilisées dans ce compte rendu. Merci à eux.

     

     

    Le réveil à été comme tous les matins qui allaient suivre : difficile à supporter pour notre ami Pat The Bouc.

    Le pauvre Pat se retrouvait le seul lève tôt avec toute une gang de couche-tard qui du coup n’arrivaient pas à émerger des tentes le lendemain, en plus il faisait tente commune avec le pire de nous tous : Radu!

    Ainsi donc comme tous les matins, tel le coq moyen, Pat tournait comme une âme en peine autour du camp en essayant de faire le plus de bruit possible jusqu’à ce que nous montrions signe de vie.

    Ce matin-là Jo et Didier no2, était pas trop frais et perdait avec constance le contenu de leur intestin. Muriel, notre secouriste en cheffe (plus jamais je ne moquerais de Charley et Ewan qui voyagent avec un 4X4, un médecin, des cameramen et 3 tonnes de matériel), leur dosait un remède de cheval pour leur permettre de tenir la journée en voiture.

    A qui thé, à qui café, tartines avec marmelade maison, les petits déjeuner étaient bons mais pour le pauvre Pat manquaient sérieusement d’œufs et de bacon!!!!

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    On finit par se mettre en route. Les motos partant devant, avec la promesse de se retrouver pour le diner. Les 4x4 quittaient le camping sans payer, vengeance sur le repas de la veille. Le pauvre bougre qui courrait après eux a fini par les émouvoir, notre restaurateur de la veille n’avait aucun lien avec le camping finalement et nos amis payèrent notre dû.

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    On a pris un rythme de balade coupant à travers les petites routes, évitant les plus gros villages, c’était bien agréable, même si le paysage n’était pas le plus sensationnel du monde.

     

    Arrêt imprévu mais obligatoire, Ksar El Kebir. Radu y a passé sa tendre enfance avec ses parents. En plus Pat est heureux, ils ont des œufs frais en face, mais pas de bacon, islam oblige.

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    Vers 13 heures on retrouvait les voitures pour un lunch sous un arrêt de bus. Comme nous faisions plus ou moins convoi avec les voitures de soutien, nous ne transportions presque rien sur les motos (nous verrons plus tard où c’est devenu un peu problématique!) si ce n’est de l’eau.

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    La vue était pas pire pareil

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    Un autre petit thé à la menthe, pour la route

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    Christophe une fois de plus nous donnait un petit wake up call. Si nous continuions à ce rythme on ne serait pas à Taourirt le soir comme prévu. Pour lui, il fallait gagner Fès et de là l’autoroute jusqu’à notre point de bivouac du soir. Damn! Il avait encore raison!

    Dont acte. On était en formation serrée en arrivant au péage d’entrée sur l’autoroute. Didier près de la borne pour prendre un ticket, Pat juste à sa droite, Radu et moi collé derrière. Je ne sais pas ce qui nous est passé par la tête, mais quand Didier est parti avec son ticket, Pat, Radu et moi avons décollés à sa suite en se disant qu’on allait resquiller le péage. Peut-être nous 3 qui avons traversé la Colombie à moto avons pris une mauvaise habitude là-bas où les péages sont gratuits pour les motos! J’avoue, avec honte, qu’un fois en Équateur, je passais tous les péages sans payer alors qu’ils sont même pas trop chers, mais c’est tellement pénible de sortir du petit change, de retirer ses gants, etc.

     

    Didier et Pat filait à des vitesses plus trop légales, moi en bon samaritain j’attendais la moto rouge qui était en rodage de son nouveau bloc 685 cc.

     

    Nous les avons rattrapés au poste à essence, pris un petit snack au passage et constaté qu’il fallait qu’on trouve un petit chemin sur le bord de l’autoroute pour by-passer les péages à la sortie.

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    Ils ont bien fait les choses les marocains. Toute l’autoroute est entourée d’une clotûre, pas moyen de sortir sans payer.

    Arrivé au péage, les négociations ont commencées. Devant un motard de la police marocaine. Le temps qu’on débrouille tout ça les 4X4 sont arrivés aussi au péage! Drôle de hasard er bon timing. Finalement, on a payé le double de péage, soit la distance depuis Meknès. Bien fait pour nous, notre malhonnêteté a été punie ce jour-là, c’est pas plus mal après tout.

     

    Après avoir erré un peu, pris une ou deux mauvaises routes, nous trouvions une aire de repos pour voyageurs fort accueillante toute proche de notre point de départ du lendemain, le Pastis coulait à flot et le rigolade du soir pouvait commencer pour conclure cette journée de 560 kilomètres.

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    Mon idée de dormir dehors à la belle étoile ne remportait que 3 votes, on a donc monté les tentes, les véhicules ont dormi sous l'abri.

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  10. Je vais essayer de rider un petit peu ici, je sais pas si je vais être capable car j'ai vraiment pas beaucoup de temps...

    Si jamais tu y ride, t'as plutôt intérêt à prendre des photos et nous faire un ride report... profite en bien, j'ai un ami qui y a travaillé 3 ans, beau pays!

     

    Le gars avait vu vos vehicules... un LandRover (meme si la bas on ne jure que par Toyota) et une plaque du Québec...

    Il vous a "pris pour des américains" ! :wink:

    En meme temps, quand je vois les gros poissons, les filets panés et les gambas...vu d'ici, 25 euro (taxes et service inclus), on pleurera pour vous une autre fois ! :mrgreen:

    Quoi même pas une petite larme de Rinho Féroce???? :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    Honnêtement c'est pas tant la nourriture dont on se plaint. À part deux d'entre nous qui ont été bien malade le lendemain, supposément poissons pas frais! on s'est régalé! Le gars nous à quand même pris pour des américains (il a pas dû voir qu'on avait une moto rouge immatriculée en Ontario avec nous! dead give away!), il nous a servi de la bouffe pour 15 personnes, et encore on a refusé deux plats qu'il nous proposait en plus. C'était plus que ridicule en quantité. Difficile de faire des doggy bags de poissons qui plus est em0400 !

     

    Vous avez l'air d'avoir triper fort, on suis vos aventures avec beaucoup d'intérêt. em3600 Pour moi ça me rappel de beau souvenir du désert de la Tunisie em4700 (maleureusement en 4x4 et pas en moto), en plus c'était les même date que vous.

    Oui, on a trippé fort c'est vrai. La Tunisie à été évoquée au début par Didier, il l'a fait aussi il y à quelques années, mais à ce moment là la situation politique du Maroc nous a paru plus stable. Tu as dû faire un super voyage toi aussi! em3600

  11. Super ce ride report!! zrockn_roll zrockn_roll zrockn_roll

    J'en veux plus!!! :-D

    Vous avez fait ça quand??

    J'ai pas trop vue de date...

    Comme je l'expliquais au début on a tous eu des dates un peu différentes dépendant de où on partait. Mais on a tous été ensemble au Maroc du 24 septembre au 5 octobre, Pat comme, il dit lui a fini plus tard car il est remonté en Allemagne avec sa moto (chanceux ces retraités em3700 ), moi je travaillais le 8 octobre. Bien trop court si tu me demande, je crois que 3 semaines aurais été bien remplies et moins rush par moment!

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    On c’était donc bien tous retrouvé. Moi j’avais le poignet droit qui me démangeait, voulais juste sauter en selle et rouler. En effet, honte sur moi, mais je n’ai roulé que 1000 kilo cette année, dont 600 en hors route. Il y a de quoi être frustré un peu! em4200

    Mais pendant que je me vêtais (ATGATT oblige!) une discussion allait bon train en back ground. Le délai pour l’équipe 1 à arriver, les retrouvailles et rencontres à l’aéroport faisaient que l’on avait un bon 3 heures de retard sur l’horaire. Christophe ne trouvait pas que se rendre à Chefchaouen était une bonne idée à présent. Il fallait retraverser tout Tanger et on ne serait pas rendu avant le milieu de la nuit. Il n’avait pas tort. Force est d’avoué qu’il avait même parfaitement raison!

    Plusieurs fois dans le voyage, Christophe allait jouer ce rôle un peu ingrat de nous recadrer avec la réalité. On était 7 rêveurs qui ne pensaient qu’à rouler et jouer dans le sable, il fallait au moins quelqu’un avec un minimum de bon sens dans ce voyage!!!! zrockn_roll

    Un nouveau plan était voté pour le reste de la journée. Longer la côte vers le sud jusqu’à Asilah. Demain couper vers l’est pour une longue étape de liaison et notre point de départ officiel pour les pistes : Taourirt.

    Après un arrêt plein d’essence, on roulait un petit 50 kilomètres le long de l’océan Atlantique et se posait dans un camping quasi-désert.

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    Précision pour ceux qui se poserait la question sur nos dépenses du voyage (comme l’essence et les campings). Dès le début des plans du trip on a décidé de faire une cagnotte commune pour toutes les dépenses. Certains seraient perdant d’autres gagnants sans doute mais au bout du compte on s’évitait pas mal de calculs de savoir qui doit quoi et ça, à mes yeux, ça n’a pas de prix, pour le reste il y a… big_smile

    On montait nos tentes quand un monsieur vient nous jaser un peu. On l’a pris pour le proprio du camping, il nous dit qu’il à un restaurant de l’autre côté de la rue et qu’on doit absolument aller y manger du poisson et des fruits de mer frais, «c’est vraiment pas cher, c’est le Maroc» nous annonce-t-il!

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    Tout le monde a trouvé l’idée bonne et on s’est régalé de gambas, soles et autres mets marin. Il y en avait pour 15 personnes, c’était ridicule. Mais on a eu la première soirée tous ensemble et on a vraiment beaucoup ri. Ça allait devenir la marque de nos soirées en commun, rigolades sans fin autour de l’apéro et du repas.

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    Au moment de payer on s’est aperçu qu’on c’était fait fourré : un peu plus de 25 euros par personne, ouch! zsurprise Leçon apprise, on ne commandera plus sans vérifier les prix au préalable. Pas cher le Maroc hein???? zsigh

     

    Discussion autour de l'addition, si, si c'est un peu une arnaque ce souper!

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    Retour au camping, on a tous super bien dormi, malgré l’excitation générale. Le lendemain serait une grosse journée!

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  13. Il me semble que c'est son style... je crois avoir lu qu'il avait fait a peu pres la meme chose avec son Ural, lors d'un voyage, en dispersant des bidons d'essence pour voir si ceux qui suivent les trouveraient et arriveraient a les lui rapporter ! :mrgreen:

    Opération ramassage de bouteilles larguées par Pat sur le bord du chemin :

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  14. Plan pour la journée :

    Pour l’équipe numéro un, composée de Pat, Muriel, Didier, Didier no2, Radu, Jo et Christophe :

    Levé aux aurores à Séville (Espagne) pour déposer le trailer chez un «contact». Un des spare rider prend alors ma moto jusqu’à Tanger. Ils roulent jusqu’au traversier (je sais plus lequel!) traversent au Maroc pour me ramasser à l’aéroport à 16H00.

     

    Pour l’équipe numéro deux, composée de moi-même et c’est tout (je sais toute une équipe!) : Levé à une heure du matin, un avion, deux avions, trois avions avec quelques heures entre chaque (c’est bien connu l’avion est un moyen de voyager rapide pour les gens pas pressés!), arrivée à Tanger à 16H00, ramassage par l’équipe 1, direction Chefchaouen pour passer le nuit.

     

    Ce qui est arrivé ce jour là :

    L’équipe 2 c’est bien levée à une heure du matin, les 3 avions étaient parfaitement à l’heure et une fois sorti de l’aéroport de Tanger, je constate que personne ne m’attend. Mmmmm??????

    Les possibilités les plus évidentes me traversent bien sûr l’esprit : enlèvement par des extra-terrestres, chute de météorites sur le convoi de l’équipe 1, Pat tombant dans une cuve de pastis, marée basse en Méditerranée empêchant le traversier de passer, éruption volcanique du Vésuve bloquant le trafic maritime… em4000

    Pourtant, comme dit Sherlock, une fois les possibilités les plus logiques éliminées (j’en aurais entendu parler à la radio!) ne restent que les possibilités les plus farfelues. J’en concluais donc que soit ils avaient eu un problème avec le traversier, soit ils n’avaient pas reçu l’information que le Maroc et l’Espagne ont une heure de décalage horaire! em0300 em0300 em0300

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    Étrange hasard, c'est grand en ta l'aéroport d'Amsterdam, mais j'ai débarqué à la barrière D8 et après avoir passé les douanes dans un sens, enregistré sur le vol d'Air Arabia, puis passé les douanes dans l'autre sens, puis la sécurité je me suis retrouvé à partir de la même gate!

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    Donc, personne pour m’accueillir. Je m'attendais pas au tapis rouge ni à des fleurs, mais quand même em0900 . Après deux heures d’attente devant le terminal, je commençais quand même à me dire que cela commençait à faire long! Après concertation avec le reste de l’équipe no2 (moi-même donc!), il était décidé de passer à l’action. Je me dirigeais donc vers le restaurant du terminal et au moment où je recevais mon insipide et bien trop chère pitance, je voyais par la fenêtre un groupe compact de motos se stationner devant le terminal dans un endroit interdit et commencer à argumenter avec le policier de service vraisemblablement sur leur droit à rester là où il était… ça ne pouvait qu’être l’équipe numéro 1!!!!!

    Retrouvailles émues, on s’en doute. Mes théories sur leur retard n’étaient pas très éloignées de la réalité finalement.

    La journée de l’équipe 1 : Pat se lève aux aurores comme prévu. Secoue les tentes des français pour les réveiller. Vers dix heures du matin ils commencent à montrer signe de vie. Vers 11 heures du matin, notre roumain, Radu, sort de sa tente à son tour. Midi, Radu fini son café. 13 heures, c’est le temps de rentrer la table du petit déjeuner. 15 heures, le convoi se met en route. em0400

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    Je ne sais trop comment ils reçoivent une information leur annonçant que le port choisi pour la traversée n’offre plus de traversier pour Tanger! Ils prennent donc la longue route vers un autre port. Embarquent à la dernière minute sur un bateau (là je n’exagère pas, Jo était encore sur la rampe d’embarquement avec la Patrol quand les employés ont commencés à lever la rampe!!!!).

    Ils débarquent ensuite en plein rush hour dans Tanger, arrivent à l’aéroport en pensant avoir une heure de retard. J’ai vu leurs doux visages burinés par le vent du large pendant la traversée (d’une demi-heure) se teinter de pourpre quand je leur ai appris que le Maroc avait une heure de décalage avec l’Espagne. Doh! em0400 em0400 em0400

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  15. Avec de l'Evian en plus... des apéro "Deluxe"

    L'habit ne fait pas le moine! Nous recyclyons les bouteilles d'Évian. Nous avons acheté de l'eau embouteillée tout le voyage par contre, des bidons de 5 litres (dont Pat a testé la resistance aux chocs en en larguant deux sur moi à 90 km/Hh), mais pour les faire tenir dans les mini frigo des voitures (oui, un peu de luxe quand même j'avoue! :mrgreen: ) on faisait des transferts dans les Évian!

  16. Beau ride report!

    Je ne trouve pas mes mots (oui, je range tres peu)... un humour fin et une belle redaction

     

    Dans la serie "Pat parle peu", je l'ai croisé sur Ottawa dans l'été (aller retour en Alberta ou BC pour sa LC8)

    Et il m'a parlé de ce voyage... il a dit:

    "Debut Octobre je vais au Maroc, j'ai deja mon billet d'avion" ... je savais donc tout ! em3700:mrgreen:

    Encore un délit d'initié!!!! Mais je reconnais le style de Pat, bref, concis et droit au but.

     

    Puisque tu savais déjà tout Eric, autant t'avouer que l'on a parlé de toi pendant ce voyage.... En bien of course! (et en rapport avec mon post précédent :wink: ).

     

    Je suis de retour au boulot et je vous envoie la suite du report très bientôt.... em4000

  17. Dès le départ l’idée que nous allions être à la base de la rencontre de quatre continents m’est venu comme un message divin (oui, j’exagère un peu, disons plus comme une autre de mes idées saugrenues qui allait me coller au cerveau pendant des mois!). Cette idée je l’aime beaucoup, même si au bout du compte cela ne compte guère, le symbole pour des voyageurs est fort. En effet Pat allait représenter l’Amérique du Nord, nos 5 français et notre Roumain l’Europe et moi débarquant de l’est, l’Asie. À nous 8, venant de 3 continents différents nous allions à la rencontre d’un quatrième : l’Afrique.

     

    Au fil des vidéoconférences on a un peu raffiné le projet. Au départ on se retrouvait tous en France et on roulait ensemble jusqu’au Maroc. Je troublais un peu les plans car je devais travailler la première fin de semaine des vacances, em0900 du coup il nous restait que 6 jours effectifs sur le terrain. On s’est brain-stormé en masse et on a conçu le plan parfait! Si, si!!!!

    Pat débarquerait en Allemagne une semaine en avance, pour cause de bricolage sur son Africa, un peu fatiguée par la traversée de l’Afrique de l’an passé. Irait chez Jo ensuite où tout le groupe se réunirait le samedi matin (sauf moi pour cause de boulot).

    Les 4 motos se rangeraient sagement sur un trailer, les 7 voyageurs se rangeraient dans les deux 4X4, qui rouleraient alors vers le sud pour pouvoir me récupérer lundi soir à l’aéroport de Tanger où je viendrais de débarquer, frais comme une rose, après 18 heures de voyage dans la journée en direct du Kazakhstan.

     

    Je vais laisser Pat vous raconter les premiers jours du voyage car je n’y étais pas. Moi ce que je sais c’est que quand j’ai débarqué à Tanger, prêt pour la grande aventure, je constatais qu’il n’y avait personne pour me récupérer, après deux heures d’attente je commençais à me demander si c’était bien au Maroc qu’on le faisait ce voyage… On avait pas dit la Tunisie des fois non? :?::?: :?:

     

    Pour en revenir au présent. Je viens de travailler 12 jours en ligne et je me suis mérité quelques jours de récupération (très bienvenus!), je pars demain matin pour le Tadjikistan, dès mon retour je commence avec le jour «un» du voyage. Enfin le jour 4 pour les français, ha ben non, le jour 6 en fait pour Pat, quoiqu’on à rouler un peu quand même le jour initial qui serait alors le jour «0», ce qui n’a pas de sens. Bon, oublions le numérotation des jours, on s’en fiche après tout… em0400

     

    Une petite photo pour vous tenir en haleine, c'est ma préférée du voyage. L'histoire en arrière de cette photo en fait aussi pour les 4 personnes qui sont dessus le meilleur souvenir qu'ils vont garder du Maroc. em3600

     

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