Jump to content

fjak

RidAventurier
  • Nb publications

    875
  • Date d'adhésion

  • Dernière visite

Publications posted by fjak

  1. Merci à tous pour les beaux commentaires. Ça me fait vraiment plaisir de vous faire rêver. Je recommence la rédaction, mais avec un peu moins de rapidité que j'avais prévu. Je voulais rattraper le temps perdu pour resynchroniser la date de l'affichage avec la date de voyage de l'an dernier. Malheureusement, quelque chose terrible est arrivé dans ma vie et je dois passer beaucoup de temps à l'hôpital. Mais pour me changer les idées, je vous écris. Continuez de lire, ça me donne du bonheur. big_smile

  2. Éprouve tu du plaisir à nous faire rêver comme tu le fais ? zgreedingem3600;)

     

    Ça doit me faire plus plaisir de vous faire rêver que vous avez de plaisir à rêver!

     

    WOW em1100 em1100

    Tu me donnes presque le goût de retourner à Anchorage prendre un vol pour Kodiak em0400 em0400

    Nous sommes présentement à Valdez em4500

    Nous avons pris le traversier de Whittier - Valdez (5.30 hres)

     

    Ça fait tripper fort ton récit em4700 em4700

     

    Mototriumph big_smile

     

    Motadine que c'est beau cette région-là. Profitez de ce qui passe, c'est tous les jours un jour magique.

  3. Jour 38 - Katmai Bay National Park - 150km

    Jour deux de l’expédition “À la chasse à l’ours”. À nouveau, il est 9h du matin et c’est le départ dans un autre Beaver et le même pilote crak-pot. Cette fois si, la météo est parfaite. Je n’ai pas souvent dit ça dans mon aventure, mais ici c’est le cas. Ciel bleu, aucun vent, beau soleil sont au menu d’aujourd’hui.

     

    Nous partons immédiatement et traversons la manche pour amerrir à Katmai bay National Park. Dès le début de notre marche sur la baie délaissée par la marrée basse, nous apercevons des ours à la pêche au mollusque. Suivant les indications de notre nut, nous approchons l’ours en lui faisant bien comprendre nos intentions. “Allez, cheese! Je veux prendre une belle photo....” Qu’importe comment vous y pensez, c’est complètement débile de marcher vers un ours Kodial de 800lb... Toute une aventure je vous dit. Nous restons dans la baie presque une heure avant de retourner à l’hydravion. Il commençait à avoir un peu trop d’ours partout et nous commencions à manquer de place sécuritaire pour manœuvrer.

     

    6a7vnk

     

    gx69hsci9qjg

     

    r9iu4q

     

    Nous prenons une petite pause lunch dans une petite halte en route pour une grosse passe à saumon king. En passant, King, Pink, Red et Silver sont les noms communs des saumons Chinook, Humpie, Sockeye et Coho. Arrivés à la passe à saumon, quelques spécimens d’ours nous attendaient déjà. Les ours ici se sont battus et ils affichent leurs blessures de guerre. L’emplacement est grandement plus dangereux que la baie de Katmai. Ici, on est sur les roches en bordure de l’eau et sur la côte, il y a immédiatement une montée vertigineuse dans la forêt. Il nous est impossible de voir les ours au loin et de s’écarter de leurs chemins. C’est toujours une bonne pratique lorsqu’on est dans la nature de ne pas la déranger, mais avec des ours, c’est un intérêt de vie qui en dépend. L’endroit est très beau et la passe à saumon est incroyable. Il y a tellement de saumon ici qu’ils sont rendus fous! Ils sautent dans les airs comme dans la chanson de Michel Rivard. Ils sont fous ces poissons! Juste avant de repartir, on voir un vieux tracteur qui a été utilisé lors de la Deuxième Guerre mondiale qui a été laissée à l’abandon ici sur la berge. Il est tout rouillé. Sa place est dans un musée et non ici dans la nature totale. Notre guide nous fait remarquer une roche brune avant de remonter à bord. Sur la roche, il peut dessiner. Ils ont surnommé ça chocolate mousse. Que croyez-vous que c’est? Du pétrole. Ne vous méprenez pas, il y a beaucoup de pétrole en Alaska, mais ça ne sur pas des roches. C’est des résidus qui se sont déposés et qui sont toujours là depuis l’accident du Exon Valdez début des années 80.

     

    njh26q

     

    La journée s’est magnifiquement passée. En plus, j’ai eu un bonus sur le chemin du retour dans le Beaver. Nous avons survolé un groupe de plus de 250 loutres de mer qui se faisait bronzer au beau milieu de l’eau. On a aussi vu quelque chose que beaucoup ne verront pas dans une vie, même en cherchant. Un groupe d’une douzaine de baleines Orca. Les Orcas sont des mammifères solitaires et d’en voir une aurait déjà été spécial, on en as vu un bon groupe. C’est un moment magique.

     

    De retour à Kodiak, j’ai quelques heures à perdre avant de reprendre le traversier en soirée pour Homer. Il me reste une section de l’ile que je n’ai pas encore visitée, la section sud-ouest. C’est environ une heure pour aller jusqu’au bout. On m’a dit qu’il y a un troupeau de Bison sauvage qu’on peut très souvent voir de la route. J’y vais! Le soleil sera avec nous jusqu’à minuit presque ici. Donc pourquoi ne pas profiter de la clarté pour faire deux journées en une big_smile

     

    txfg6k

     

    vy0que

     

    Sur la route magnifique, les paysages qui nous entourent sont à couper le souffle. C’est beau comme ce n’est pas possible d’imaginer. Je rencontre quelques maisons ici et là, quelques ranchs ici et là et enfin une station active de lancements de missile. :/ Et oui, à l’extrême ouest de l’ile, les Américains maintiennent une station militaire pour lancer les missiles dans la face du monde. La route qui passe très proche du complexe est abordée avec une grosse pancarte nous indiquant quoi faire selon le code de couleur de la lumière. En tout temps, il est interdit de s’arrêter et de prendre des photos. Si c’est vert, on peut y aller, si c’est jaune ne doit pas y aller et si c’est rouge, on doit absolument quitter les lieux le plus rapidement possible. Voie! J’y vais tout peinard. Au bout de la route, il y a le secteur Twin Lakes Rien à voir avec des lacs puisque c’est l’océan. Terre sablonneuse délavée, relief accidenté et une plage nommée fossil beach où on peut voir des fossiles dans les parois rocheuses. J’y reste pour manger un morceau avant de reprendre la route pour embarquer sur le traversier en fin de soirée. Ma journée se termine avec un soleil magnifique et un paysage gravé dans ma mémoire pour toujours.

     

    À suivre.... Bientôt

     

    1g3ci0

  4. Jour 37 - Katmai Bay - 12km

    Aujourd’hui, il y a MasterCard. Depuis déjà quelques jours, je me demande bien si je succomberai à me payer un luxe dans ce voyage. Une folie quoi! Let’s go on flambe le dixième du budget de voyage aujourd’hui. I went on a bear viewing trip Toute une expédition. Déjà de partir dans un hydravion de 5 places c’est quelque chose lorsque la température est mauvaise, en plus je vais aller voir des ours Kodiak sur l’ile. À bien y repenser, le coût de revenir ici pour y aller une autre année est bien plus dispendieux que d’y aller aujourd’hui.

     

    gallery_454_57_192564.jpg

     

    À 9h on est au quai et on embarque dans ce BEAVER DHC-2. On est un petit groupe de 6 touristes avare d’ours et un pilote complètement complètement crak-pot. Notre pilote a un frère jumeau. Ils sont nés ici à Kodiak et sont surnommés les Wingnuts. Ils ont même une bière brassée en leurs noms à la microbrasserie de Kodiak. Après la journée, je vais aller prendre une bonne pinte en leurs noms! Les deux frères sont connus de tous sur l’ile et même à l’extérieur. On dirait bien qu’ils sont nés sur le siège de pilotage. Ils sont dans la jeune trentaine et ils volent tous les jours. Ils assurent les expéditions d’ours, de pêches, la liaison de cargo avec les villages de l’ile qui ne sont pas reliées par la route, ils livrent La Poste bref, ils vont partout où un avion est nécessaire. On est bien chanceux de l’avoir comme pilote, car la température n’est pas des plus calme. Brouillard épais et bourrasque de vent, lorsqu’on a le cul dans un bout d’aluminium construit en 1953, ça ne n’est pas très rassurant.

     

    gallery_454_57_35945.jpg

     

    La météo est très incertaine et nous devons changer les plans de vol à quelque reprise. Nous ne pourrons pas nous rendre jusqu’au parc Karmai où j’ai toujours rêvé d’aller. Je suis un peu déçu, mais je suis certain que le solde de la journée sera excellent. Nous passons une partie de la journée à serpenter les montagnes de l’ile en espérant que la météo s’améliore. Pas beaucoup d’ours, mais des paysages magnifiques. Les reliefs sont impressionnants et avec le brouillard, c’est encore plus beau. Nous nous posons au quai d’une des plus grosses agglomérations de l’ile. Il y a une usine de transformation du poisson depuis déjà 50 ans. Le village est construit entièrement en bois avec de très gros trottoirs qui servent de rue. Il n’y a que deux pick-up sur l’ile. Ils servent à n’aller nulle part puisqu’il n’y a pas de route. Seul un petit sentier assez large pour que le camion puisse se rendre à l’incinérateur à déchet. On y mange une crème glacée faite à l’ancienne et on fait le tout de l’usine comme si on était chez nous. Ici, rien n’appartiens à personne, personne ne se souci de rien. Malgré que ça semble laxiste, l’usine roule à plein et tous travaillent sérieusement dans un climat enviable. On se croirait dans une COOP au beau milieu de rien. J’ai beaucoup aimé ma visite de la place. Nous reprenons l’air pour aller à lac Fraser où il y a une passe à saumon. C’est l’endroit désespéré des expéditions qui ne veulent pas rembourser tous leurs clients puisque les expéditions garantissent de voir des ours.... Ça promet.

     

    gallery_454_57_54584.jpg

     

    gallery_454_57_146707.jpg

     

    Après l’amerrissage, on marche une trentaine de minutes pour se rendre à un point d’observation en hauteur d’où nous pouvons observer les ours devant le buffet à volonté. L’eau est noire de saumon et les ours s’en donnent à coeur joie. Les poissons sont au rendez-vous, mais il semble que les ours n’aiment pas la météo aujourd’hui. Quelques spécimens viennent nous faire une petite visite. Je peux en profiter pour prendre quelques images, mais il n’y a pas d’ours à profusion. Regardez les deux pêcheurs sur la photo. À environ 50 mètres devant le pêcheur de droite, il y a un ours qui veut sa prise de la journée. À sa place, je la lui donnerais. Le temps nous presse et nous devons repartir après une vingtaine de minutes sur place. Je suis content de la journée, mais je suis resté un peu sur ma faim.

     

    gallery_454_57_310393.jpg

     

    gallery_454_57_29469.jpg

     

    gallery_454_57_389595.jpg

     

    De retour à Kodiak, les deux gentilles femmes qui s’occupent d’organiser les expéditions me demandent comment ça s’est passé et je leur explique le déroulement de la journée. Bien réceptive, elle me demande si je suis toujours à Kodiak demain. Elle va essayer de m’organiser une deuxième journée sans frais s’ils ont un départ demain et une place de libre. Je suis bien heureux! Je vais finir cette très belle journée au Kodiak island Brewing Co à boire une pinte de Sarah Pale en l’honneur de la gouverneur et une pinte de Wingnut. Une autre magnifique journée qui se termine avec un soupé de fish’n chip sur le dock de Kodiak.

     

    À suivre.... Demain

     

    gallery_454_57_20625.jpg

  5. Jour 36 - In transit- 102km

    Hier soir tard, j’ai terminé ma soirée en embarquant à bord d’un traversier, le M/V Kennicott. Ma destination pour demain matin, l’ile Kodiak. À voir comment les opérateurs du navire nous indiquent de placer les véhicules et à les voir attacher avec des sangles tout les véhicules, je comprends que ça va brasser. Jusqu’à présent, prendre le traversier était facile et attacher au sol une moto était plus superflue qu’une nécessité. Ici, c’est du sérieux. En discutant un peu avec les opérateurs, on me dit que la plus part des liaisons traversières emprunte toujours des routes protégées de l’exposition directe à l’océan. Il est vrai que jusqu’à présent, nous naviguons toujours entre des iles ou des archipels. La traversée jusqu’à Kodiak est mouvementée et spécialement celle-ci puisqu’il annonce une bonne tempête. Je prends donc mes précautions et attache solidement en trois points la moto. S’en suit la tradition de se changer sur le deck des voitures pour y laisser mon équipement de moto et être plus confortable lors du voyage. Une petite course à la dernière minute pour aller porter les réservoirs d’essence et on monte à l’étage. Il est interdit par le Department of transport d’avoir des passagers au niveau des voitures durant la navigation. Surement qu’ils pensent qu’on va utiliser une voiture pour faire un trou dans le bateau et le couler..... Bref, sac sur le dos, nécessaire pour la nuit avec moi, et je monte pour le voyage. Il est presque minuit et nous venons tout juste de quitter la baie de Kachemak. À cette heure, il fait encore claire pour voir à l’horizon la ville de Homer.

     

    Ce matin, je me lève frais et dispo après avoir passé une bonne nuit de sommeil à camper dans sur le tapis d’une pièce de repos dans le bateau. Je commence à en faire une habitude de dormir dans les bateaux et ça n’est pas si mal. Le soleil très matinal dans ce coin-ci du continent m’a réveillé à 4:30 du matin. Rien de mieux que de profiter de la belle journée qui arrive. Juste le temps de manger un petit déjeuner et on est déjà arrivé à destination. Train-train quotidien, ou presque, j’enfile mon équipement de moto, attache tout et récupère mes contenants d’essence. En route toute pour aller voir l’ile. Immédiatement mon attention est captivée par le port. Pourtant, j’en ai vu des dizaines jusqu’à présent. Mais celui-là a quelque chose de très calme qui m’intéresse. Sachez d'ailleurs que si vous avez vu la série télévisée à Discovery Channel Deadliest catch, quelques bateaux ont Kodiak comme port d’attache. Le Time Bandit et le Cornelio Marie sont actuellement au port.

     

    gallery_454_57_321942.jpg

     

    gallery_454_57_270653.jpg

     

    gallery_454_57_358637.jpg

     

    gallery_454_57_70381.jpg

     

    Je poursuis ma journée en allant visiter le nord de la ville par la route. En allant jusqu’au bout de la seule route qui va quelque part, je me retrouve à des endroits où je ne suis pas certain que je devrais être. Je me suis retrouvé dans un ancien complexe militaire de tir complètement désaffecté. Aucune indication qu’on a pas le droit d’y être, mais un étrange sentiment de pas être à sa place jusqu’on y est. Je ne m’attarde pas trop et poursuis la route pour aller déranger la quiétude de deux pêcheurs à la mouche. Ils sont bien égarés et je crois qu’ils ont choisi cet endroit pour avoir la paix. La route pour s’y rendre est tellement détruite qu’en moto, j’ai eu de la difficulté à descendre tellement c’était crevassé. Je me demandais pourquoi tous les VUS étaient arrêtés en bordure de la route tout en haut de la côte... j’ai comprit. Ça en valait de détour par contre!

     

    gallery_454_57_98900.jpg

     

    gallery_454_57_160439.jpg

     

    Dans le secteur plus habité de la ville, je trouve un pub très agréable où je prends une bouchée et tente de trouver un logis pour deux jours. J’ai bien voulu aller à l’auberge de jeunesse, mais elle est en rénovation. Je vais me résilier à aller au camping de l’état juste au sud de la ville. Sur la petite route très peu achalandée pour s’y rendre, on aperçoit quelques reliques de la Deuxième Guerre mondiale. Un bunker perché tout haut a été conservé lorsque la route a été construite et la montage dynamité.

     

    gallery_454_57_92151.jpg

     

    Quelques vestiges de la vie passée et présente illustrent bien la diversité des peuples qui ont habité l’ile tout autant que ceux qui l’ont construite, développée et qui y habite encore aujourd’hui. Cette église orthodoxe est une des plus belles que j’ai vues depuis mon arrivée en Aslaska. Elle ajoute beaucoup à l’expérience puisqu’elle représente le passage du contrôle de l’ile à différente peuplade dans l’histoire de Kodiak. Actuellement, elle est occupée par ces étranges oiseaux de métal blanc et rouge... bien étrange tout ça. Je vais me renseigner demain sur l’espèce d’oiseau qui fait du sur place avec des dizaines d’autre semblables à minuit.....

     

    À suivre.... Demain

     

    gallery_454_57_87783.jpg

     

    gallery_454_57_238526.jpg

  6. Lagamic, je te dirais que je suis très fier de mon aigle. J'ai campé à cet emplacement à voir l'aigle venir voler de la nourriture aux goélands et je n'espérais que le prendre en vol. Je suis resté là 2 h, je crois. Cette photo et l'autre avec le bâtiment rouge et l'aigle qui se pose sur le haut du poteau, j'en suis bien fier. Merci du beau commentaire.

    big_smile

  7. Jour 35 - Homer Town - 175km

    Absolument rien avoir avec la famille Simpson, Homer est une jolie petite ville côtière très diversifiée. En visitant le centre d’information touristique, la commis me donne une carte topographique de la région et m’indique quelques routes incontournables pour voir les panoramiques de la place. Une petite route en bordure de la montagne qui compresse la ville entre l’eau et la pente abrupte, débute au coeur du village. En cheminant vers le sommet, on prend rapidement conscience de la grandeur majestueuse des paysages de l’Alaska. Par temps clair, du sommet on voit la Kachemak Bay dans son ensemble. Cette baie est le deuxième plus grand estuaire d’eau douce au monde. La vue est prenante. On peut également admirer le Homer Spit dans son élément. C’est spectaculaire.

     

    gallery_454_57_186705.jpg

     

    gallery_454_57_116341.jpg

     

    La visite du spit est très intéressante également. Le bras de mer débute par le far de la place restauré il n’y a pas très longtemps. Il est suivi d’une série de petites boutiques et magasins sur pilotis où on peut trouver des équipements de sports, de pèches tout autant que de manger de la crème glacée ou un bon repas de saumon sauvage. Il y a comme à bien des endroits en Alaska, de petits groupes de pécheurs sportif et moins sportif sur la côte. La route parcourant le bras de mer culmine au port où accostent les traversiers. Où l’on trouve des pêchers, on trouve des carcasses et des rapaces. Le spectacle vaut le temps à y passer. J’ai passé plus de deux heures à me promener entre les pêcheurs, les goélands et les aigles. Une scène mémorable avec l’arrière-plan des chaines de montagnes. Pour les plus aventureux, il est possible de profiter des vagues et de la brise constance pour pratiquer des sports de voiles. Lors mon passage, un adepte du Kite surfing s’en donnait à coeur joie.

     

    gallery_454_57_35201.jpg

     

    gallery_454_57_251855.jpg

     

    gallery_454_57_142759.jpg

     

    gallery_454_57_151534.jpg

     

    gallery_454_57_140258.jpg

     

    gallery_454_57_82335.jpg

     

    gallery_454_57_278333.jpg

     

    Cette magnifique journée accompagnée de soleil, de beau temps et surtout, de paysage magnifique se termine en beauté. J’ai été invité par des pêcheurs qui sont également résidents à l’auberge à les accompagner pour aller dans un petit café sur le bord de la plage. Cette même plage que j’avais essayé d’attaquer en moto plus tôt aujourd’hui avec la même conclusion que le sable de Destruction Bay. Bref, encore de la très bonne compagnie autour d’un très bon repas. Le partage est dans l’air.

     

    À suivre.... Demain

  8. Jour 34 - Homer spit it - 134km

     

    On se la coule douce aujourd’hui. Rien ne me presse puisque je n’ai pas beaucoup de route à faire. Je prends le temps d’aller déjeuner avec le groupe de pêcheur et d’échanger durant le repas. Mon équipement était étendu partout dans le chalet et je dois tout serrer. Tout avait besoin de sécher puisque dame nature a décidé de tout lâcher hier. J’ai profité de la grandeur du chalet pour m’étendre...

     

    Route 1 Sud Sterling Highway jusqu’au bout. Littéralement jusqu’au bout de la route. Cette autoroute se termine sur le Homer Spit un bras de mer d’environ 10 kilomètres. Le Sterling Highway est une des routes les plus achalandées en temps de congé. Lorsqu’il y a de longues fins de semaine ou des vacances, les habitants de la région de Kenai embarquent l’équipement de sport nature dans le pick-up et décollent pour les parcs d’États. Les habitants de l’Alaska profitent énormément des journées d’ensoleillement. Ils sont toujours très chargés avec VTT, chaloupe, bateau à moteur, moto-cross, kayak et autre. Donc la route 1 un vendredi de longue fin de semaine ressemble à la 117 au Québec.

     

    Le reste de la journée se passe doucement. Je déguste avec grand plaisir les paysages qu’offre la route côtière. La journée se terminera dans la ville de Homer où je prendrai quelque temps pour faire le tour et me repérer puisque j’y resterai deux jours. Un petit café-bistro très intéressant avant d’aller dormir à l’auberge de jeunesse où il n’y a plus vraiment de jeune...mais beaucoup de voyager très intéressant. Demain sera la journée pour visiter la ville et planifier mon prochain traversier pour Kodiak!

     

    À suivre.... Demain

  9. Mouais

     

    À un moment donné, il va trouver le bouton "Haute Résolution" quelquepart dans un des menus de son kodak ... Espérons que ce soit avant la fin du voyage ... em4400

     

    Paul Jr oO 8 em0200

     

    GrosBuck, ce n'est que par bienséance que je n'affiche pas les images en très grand format. Ce n'est pas tout le monde qui a un ordinateur très performant et un écran de 24 pouces. Soit sans crainte, mon appareil photo a pris toutes les 3000 images en pleine résolution. Je n'aurais jamais voulu devoir retourner là-bas pour aller reprendre une photo.... em0800

     

    Fjak, tes photos sont magnifiques ....... et les paysages tout autant em3600 ,,,,,laisse faire Schtroumpf grincheux

     

    Merci beaucoup X-CESS, je suis bien content que tu aimes. Si ça peut vous faire rêver un peu et voir l'aventure que la vie peut vous amener, j'aurai attend mon objectif.

     

    Quel voyage em4300big_smile

     

    big_smile le mot est faible!

  10. Jour 33 - The sound of ice - 330km

     

    Ce matin, c’est le départ pour un autre traversier. En Alaska, voyager entre les iles ou les villes par traversier est une expérience hors de l’ordinaire. Lorsqu’on est sur un bateau, on atteint notre destination sans jamais voir la même chose. Naviguer dans Prince William Sound ce matin en est un excellent exemple. J’aurais pu prendre la route de Valdez pour me rendre jusqu’à Homer, ma destination de la journée. J’aurais fait 840km et j’aurais certainement vu des paysages à couper le souffle. Par contre, j’aurais manqué l’expérience de la vogue dans un champ de glace. Le traversier n’a pas traversé directement le champ de glace que nous avons croisé, mais nous l’avons bien vu et avons touché quelques morceaux hirsutes.

     

    gallery_454_57_200708.jpg

     

    gallery_454_57_56712.jpg

     

    gallery_454_57_84091.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    gallery_454_57_55795.jpg

     

    Arrivé à destination, nous sommes dans la ville de Whittier. Cette ville est comprimée entre Prince William Sound et les montagnes donnant sur la côte. Le seul accès terrestre à la ville est partagé par un train! Ils ont construit un tunnel qui passe sous les montagnes juste derrière la ville. Selon l’horaire, le tunnel à une voie est utilisé par du trafic ferroviaire ou automobile. Une firme privée gère les accès au tunnel pour éviter les conflits qui pourraient se terminer en catastrophe. Je vous dis que c’est très spécial de rouler à 30mph entre le chemin de fer, dans le noir très sombre, avec des reflets de lumière sur l’eau et les paroirs du tunnel imbibé. L’expérience est quand même intéressante.

     

    gallery_454_57_53888.jpg

     

    J’ai passé le reste de la journée à me balader dans cette section de l’Alaska. J’ai été jusqu’à Seward pour n’y trouver qu’un très bon hot dog à la viande de wapiti. Il dès que je quitte Seward, la pluie s'installe pour de bon. Je vais aller visiter le secteur Kenai et trouver où dormir. Je me suis trouvé un camp de pêcheur. 60$ pour la nuit, je pourrais au moins être au sec. En bonus, les gens sont tellement gentils et la pêche est tellement bonne que j'ai droit avec mon hébergement à faire partie du gros souper boisson et poisson frais. Tout ça pour les fins et les fous. Générosité gratuite!

     

    À suivre.... Demain

  11. Jour 32 - Valdez - 130km

     

    gallery_454_57_119372.jpg

     

    gallery_454_57_254160.jpg

     

    La journée où je ne fais rien de la semaine est arrivée. Ça fait du bien de savoir que ce soir, je dormirais encore ici. Ça me donne une petite pause de décamper et recamper encore. Aujourd’hui, je profite de tout ce qui m’entoure. En arrivant près de la ville hier, j’ai remarqué une section de la route après le glacier qui semble avoir de belle petite chute à aller voir. Je décide donc de prendre mon temps ce matin, déjeuner en compagnie de campeur et d’aller les voir. Très agréable surprise qui m’y attendait. Les chutes sont magnifiques et loin d’être petites. J’ai su qu’une d’en elle est un site renommé mondialement pour l’escalade sur glace. Sur la photo, regarder où je suis pour avoir une référence de grandeur.

     

    gallery_454_57_490691.jpg

     

    gallery_454_57_478552.jpg

     

    gallery_454_57_146570.jpg

     

    gallery_454_57_122027.jpg

     

    Sur le chemin du retour, je suis allez voir le glacier Valdez. Une chance qu’il y a une pancarte pour vous dire c’est où, car le glacier n’y est plus. Il ne reste que quelques morceaux de glace ici et là. Regardez en arrière de monsieur Pinguin, les petites taches blanches bleutées sont ce qui reste du glacier.

     

    En parlant de monsieur Pinguin, je vous avais promis de vous expliquer et voici donc. Monsieur Pinguin est un toutou qui appartient à un groupe d'enfant dans un CPE au Québec. L’idée de leur éducatrice est de l’utiliser comme facilitateur pour aider à discuter de sujets divers. Les enfants qui partent en voyage avec leurs parents sont encouragés à avoir Monsieur Pinguin avec eux. Le voyage du toutou est un sujet facile à discuter lorsque l’enfant n’est pas là. Ça aide à parler d'autre pays autant que de n’importe quel sujet. J’ai donc décidé de me prêter au jeu pour permettre les discussions sur quelques sujets de mon voyage. Durant mon voyage en Alaska, je vais prendre quelques photos qui incluent le toutou en compagnie d’animaux ou dans certains lieux inusités. Les enfants imaginer que Monsieur Pinguin voyage en moto! Imaginez l’imagination fertile des enfants lorsqu’ils sont des ours et des animaux inusités en photo! Leur éducatrice a organisé un petit coin dans le local pour suivre la progression de Monsieur Pinguin et afficher les photos que je fais. En passant, cette éducatrice est la même personne à qui j’ai dit “Bon été” avant de partir. Fin de la parenthèse.

     

    gallery_454_57_158337.jpg

     

    gallery_454_57_266930.jpg

     

    gallery_454_57_426244.jpg

     

     

    Sur le chemin entre le glacier et le camping, je fais un détour par une passe à saumon et par l’ancien emplacement de la ville. Autout de la passe à saumon, le Sokey Saomon attend en grand nombre. Pêcheur humain et animal sont au rendez-vous en grand nombre. L’eau est noire tellement il y a de saumon.

     

    gallery_454_57_252584.jpg

     

    De retour au camping, je vais faire un petit tour au port de plaisance pour me trouver du saumon frais. Quoi de mieux qu’une bière de l’Alaska ambré avec un saumon encore “chaud” suit sur la braise pour souper? De la bonne compagnie bien sûr. Et j’ai trouvé par pur hasard. En train de nettoyer mon poisson au camping, je passe à côté d’un groupe de 4 filles qui se font à souper. Elles passent des commentaires flatteurs en me voyant passer. Elles sont d’une communauté francophone au Yukon en voyage ici. Elles croyaient être les seules à parler français, donc elles ne faisaient pas attention à ce que j’entends puisqu’elles ont assumé que je ne comprendrais pas. Disons qu’après leur en avoir rétorqué une pas trop mal, elles ont été prises de cour. Après avoir tout bien ri, je me suis joint à elles pour le plaisir de la compagnie et du partage. Incroyable ce que les gens sont généreux de leurs personnes et très différents lorsqu’ils sont en voyage. Je n’aurais jamais vu ça sur la rue à Montréal

     

    À suivre.... Demain

     

    gallery_454_57_208366.jpg

  12. Jour 31 - ALCAN - 762km

    Départ surexcité ce matin. J’ai anticipé longuement ce qui arrive aujourd’hui. Je vais voir la ville de Valdez et croiser la frontière le même jour. Pour beaucoup d’entre vous, cette ville n’a et n’aura jamais quelque chose de bien spécial. Pour moi, je ne sais pas vraiment pourquoi elle m’a marqué il y a bien longtemps de cela. Valdez a donné son nom à un pétrolier qui transportait l’or noir du port pétrolier de la ville à l’extérieur du pays. La vie du pétrolier s’est tristement arrêtée avec des centaines de milliers d’animaux et de plantes. Une catastrophe écologique a suivi le pire accident pétrolier de tous les temps. Cet événement survenu au début des années 80 a perdu son macabre titre avec la catastrophe de BP dans le golf du Mexique l’été dernier.

     

    gallery_454_57_517035.jpg

     

    gallery_454_57_267776.jpg

     

    gallery_454_57_14601.jpg

     

    L’ALCAN, Alaska-Canadian Highway a été construite par les Américains en sol canadien pour relier l’Alaska par la route. Le projet débuté par le gouvernement américain sous Donald MacDonald et poursuivi pour plusieurs décennies stipulait que six mois après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la section en sol canadien nous serait retournée. Ce qui a été fait. Cette guerre était la première motivation suffisante pour financer de projet discuté depuis déjà bien longtemps.

     

    gallery_454_57_36715.jpg

     

    gallery_454_57_217180.jpg

     

    Dès mon départ de Burwash Landing, j’emprunte l’ALCAN jusqu’au bout dans la ville de Tok. De l’ALCAN, je prends le Glenn/Tok Highway puis le Richardson Highway pour terminer à Valdez. Environ à 200km de mon départ, j’arrive enfin au poste frontalier que j’attendais tant, ALCAN Border crossing. Le poste est bien ordinaire, mais représente tant pour moi. Vous pouvez voir sur la photo mon expression de satisfaction! Rendu à Tok, la ville est si vide qu’on ne sait pas vraiment où est la ville, ou le village devrais-je dire. Par contre, les campings et les services sont très accueillants. En route vers le sud, je vais une pause au glacier puis arrive à Valdez en fin de journée. Je trouve un camping modeste dans la baie et y campe avec beaucoup d’autres voyageurs.

     

    À suivre.... Demain

     

    gallery_454_57_88529.jpg

     

    gallery_454_57_378021.jpg

     

    gallery_454_57_398098.jpg

  13. Jour 30 - Skagway - 465km

    Aujourd’hui, je quitte déjà l’Alaska pour retourner au Canada. Sans blague, c’est exactement ce qui va se passer. Par contre, cette escapade en sol canadien ne sera que d’une durée très abrégée. Ce matin, j’étais en Alaska, ce soir je devrais l’être aussi. Au plus tard, je recroiserai la frontière demain. Lors de mon départ, l’ascension est immédiate. La route qui quitte Skagway grimpe rapidement en montagne pour culminer au White Pass. L’air est très brumeux et il fait chaud. Un peu de pluie va se joindre à la journée pour ajouter à l’expérience. Dans les quelques minutes qui suivent le début de ma journée, je suis la route qui longe de hautes gorges. L’altitude épaissit encore la brume qui rend la visibilité très difficile. Sur la route sinueuse comprimée entre une montagne abrupte et un précipice, je suis heureux de rejoindre un véhicule récréatif. Je vais suivre la lueur de ses phares arrière jusqu’à la frontière. Après une belle petite discussion avec le douanier qui avait l’air trop content d’avoir des voyageurs, je retourne en sol canadien.

     

    gallery_454_57_106760.jpg

     

    gallery_454_57_181329.jpg

     

    gallery_454_57_139405.jpg

     

    gallery_454_57_17045.jpg

     

    Immédiatement, la météo change pour le mieux. La pluie a cessé et la brume se disperse avec le vent qui se met à souffler. Magnifique! Je suis au Yukon et je suis sans mot. J’avais anticipé cette partie du voyage comme une province à croiser le plus rapidement possible. Une province où il n’y a que des personnes au passé louche qui ne veulent pas être trouvées, plus qu’être dérangé détient des secrets bien gardés. Si les habitants du Yukon veulent la paix, ils ne devaient pas choisir une si belle part du Canada. Puisqu’une image vaut mille mots, je me passe de description et voici trois petites images. Et un spécial pour Gros Buck, ils sont de plus hautes résolutions. Trois images.... qui vous montre le Yukon.

     

    gallery_454_57_82629.jpg

     

    gallery_454_57_217019.jpg

     

    En version rapidos, Carcross est une ville presque fantôme. Il n’y a aucun magasin outre que le magasin général qui vend de tout, mais surtout de rien et de l’essence. Par contre, quelle vue ! Un peu plus loin, Destruction Bay. Il n’y a aucune trace de civilisation à 100km de là. Je dois vous dire que cette place est out of this world C’est tout simplement incroyable tellement que c’est beau. Et voici l’anecdote de la place. Après avoir pris la photo de la baie avec moi au bord de l’eau, j’ai eu la brillante idée de vouloir faire une photo avec la moto à fleurs d’eau. Hummm, deux heures plus tard et beaucoup de gouttes de sueur, je sais maintenant que c’est une mauvaise idée. Vous ne pouvez pas imaginer la vitesse à laquelle une moto de 450lb peut caller vite dans la roche.... J’ai dû attendre un brave passant à moto qui est venu m’aider. Note à moi-même, je plus jamais faire ça....seul.

     

    gallery_454_57_239453.jpg

     

    gallery_454_57_167263.jpg

     

    gallery_454_57_161874.jpg

     

    J’arrête dans une station-service plus loin pour faire le plein d’essence et souper. Je rencontre des gars de ADVRiders qui ont identifié mon autocollant sur ma valise. On soupe ensemble et je les laisse repartir à toute allure. Ils s’en vont à Dead Horse et ils sont partis de Miami. Un peu plus loin sur le chemin, je décide d’arrêter camper à Burwash Landing. C’est le dernier point de camping avant la frontière. Sans le savoir, au magasin général, restaurant de la place et emplacement de camping, le camping est gratuit pour les tentes. Fait inutile à savoir, si vous avez regardé la téléréalité Long Way Round, Yuan et Charlie ont dormi ici lorsqu’ils sont arrivés au Canada.

     

    À suivre.... Demain

  14. Jour 29 - Ferrie Terminal - 19km

    Pourquoi ne pas dormir au terminus du traversier en l'attendant?! Ça se fait très bien. On doit être en ligne pour le départ de 3h AM. Je me vois mal aller camper pour 3-4h et plier tout ça en plein milieu de la nuit pour arriver en ligne à temps. J’ai donc passé la soirée en ville et une partie de la nuit au terminal. L’embarquement est pénible. Attacher une moto dans un traversier à 2h du matin quand tu n’as pas beaucoup dormi, c’est quelque chose. Une fois à bord, je ne m’endors plus du tout. C’est bien dommage puisqu’il n’y a rien à faire sur le bateau d’ici le début de l’après-midi. Je vais prendre le temps de profiter du temps. Vous savez de quoi je parle? De juste s’assoir et se laisser immerger dans le moment et l’endroit où vous êtes. J’ai donc passé l’avant-midi à sentir l’air marin me caresser le visage et à observer la beauté des paysages et de l’endroit où je suis.

     

    gallery_454_57_198023.jpg

     

    gallery_454_57_126678.jpg

     

    En route pour Skagway, nous faisons un petit arrêt dans la ville de Haines avant d’arriver à destination 45 minutes plus tard. Je n’ai pas de photos de Skagway pour vous montrer, mais imaginez une ville de l’époque des Cowboys, full western avec des trottoirs en bois et des maisons de style Saloon de deux étages. Avec une multitude de couleurs brillante et chaude pour garnir et ensoleiller le village.

     

    gallery_454_57_135269.jpg

     

    Skagway est une ville qui a vu le jour lors de la ruée vers l’or au début du siècle. D’ici partaient les pionniers pour une marche de deux mois dans la montagne avant de rejoindre le prochain campement. Ces braves devaient transporter à l’aide d’ânes les équipements nécessaires à la prospection d’or, mais aussi le nécessaire pour s'alimenter jusqu’au prochain ravitaillement dans quelques semaines. Depuis, ils ont construit une voie ferrée pour relier ces deux points en beaucoup moins de temps. Aujourd’hui, ces infrastructures sont exploitées historiquement par les services locaux. Il est possible de faire une visite en train de ce chemin dans des locomotives d’époques. La visite est d’environ 3h et nous amènes jusqu’au plus haut passage, le Yukon WhitePass.

     

    gallery_454_57_182425.jpg

     

    Si vous avez le temps et les 125$, c’est une activité incontournable. La vue et les informations historiques sont très percutantes et pertinentes. Par contre, si vous n’avez pas le coeur solide ou si vous avez le vertige lorsque vous marchez sur un trottoir, abstenez-vous absolument. Regardez!

     

    À suivre.... Demain

     

    gallery_454_57_131475.jpg

     

    gallery_454_57_15471.jpg

     

    gallery_454_57_280222.jpg

     

    gallery_454_57_292205.jpg

     

    gallery_454_57_91703.jpg

     

    gallery_454_57_447445.jpg

     

    gallery_454_57_122760.jpg

  15. Jour 28 - Raptor town - 25km

    Aujourd’hui je suis en mode absorption. Je veux absorber le plus possible, car c’est ma dernière journée à Sitka. Je vais reprendre le même traversier pour retourner à Juneau d’où je partirai plus tard dans la nuit pour le nord. Très tôt, je suis en scelle et parcoure une section de l’ile suggérée par Lue. Au bout d’une route, il y avait dans son temps une fabrique de papier. Depuis le temps, elle est désaffectée et l’état l’a acheté pour la transformer en refuge pour animaux “dérangeant”. Une fois arrivé au bout de la route, je trouve enfin l’emplacement. Ça a vraiment l’air désaffecté. Le site n’est pas très invitant. Et je comprends pourquoi. La grosse barrière en bois qui ressemble plus à un château fort est là parce que le site est fermé. Le 4 juillet aux états unis, c’est la confédération. Et la grosse barrière, ça n’est pas pour empêcher des visiteurs d’entrer illégalement sur le site. C’est pour prévenir les échappatoires de loup, d’ours et autre.... smart!

     

    Donc pas de visite pour voir les gros nounours en peluche. Je vais compenser par le Raptor Center. Ce centre est un des nombreux centres refuges pour réhabilitation des animaux blessés. La mission du centre est de guérir et réadapter les animaux locaux qui sont blessés ou attaqués par des humains, véhicule ou autre animaux. Si possible, le premier objectif du centre est de relâcher dès que possible les animaux. Tous les efforts sont déployés pour minimiser l’acclimatation des animaux aux humains. Ils ne veulent pas qu’ils reviennent dans les centres urbains.

     

    Quelques animaux soit trop blessé, soit trop acclimaté seront gardés au centre de manière permanente. Ces rapaces seront envoyés dans d’autres centres comme le Sitka Raptor center pour être en démonstration ou pour servir à l’éducation. Certains faucons qui ont élu domicile fixe ici ont voyagé dans tous les états de pays. Ils ont visité des écoles vétérinaires, des écoles primaires et beaucoup d’autres centres pour être observés par des curieux.

     

    gallery_454_57_6086.jpg

     

    gallery_454_57_270186.jpg

     

    Le temps est venu de dire au revoir à ce petit coin de paradis. J’ai vraiment perçu quelque chose de magique à Sitka. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Je n’ai pas été déçu, c’est un must En ligne pour embarquer dans le traversier, Don et Cindy sont présents avec leurs petites roulottes Bumble Bee Nous voyagerons jusqu’à Juneau ensemble puis nous nous séparerons lorsque je prendrai le prochain traversier pour le nord. Le voyage de Sitka jusqu’à Juneau passe très vite en si bonne compagnie. Nous nous recroiserons dans nos vies, c’est certain. Une fois arrivé, je vais flâner dans la ville puisque j’ai une bonne partie de la soirée à attendre pour prendre le traversier aux petites heures de la nuit. Il faut croire que même avec 20 heures de clarté, les marrées nous font prendre le traversier la nuit tombée.

     

    À suivre.... Demain

     

    gallery_454_57_25458.jpg

  16. Jour 27 - Sitka - 25km

    Quelle magnifique journée! Il fait 18 degrés, pas de soleil et une petite bruine rafraichissante. Je me promène sur l’ile d’un bout à l’autre en moins d’une heure. La section praticable est très restreinte et avec raison. Ici, personne ne peut aller loin sans bateau.

     

    Sitka est une ville qui a changé souvent de gouvernance. On peut voit le passage des différents peuples par les différents styles de construction de bâtiment et d’habitation. Sur l’ile, rien n’a plus de deux étages et il y a plus de bateaux d’enregistrés au registre de la ville qu’il y a de véhicule, et même de maison. La ville est construite entre les montagnes et la côte. Et à voir la ville de la mer, on dirait que l’ensemble des marinas occupe une surface plus grande que l’ensemble des habitations. On peut se promener des heures durant sur les quais. Des petits bateaux de plaisance, des bateaux de pêcheur, des bateaux commerciaux, il y a vraiment de tout. Je ne savais pas, mais il y a quatre familles de bateaux de pêche. Les Trawlers, Seiners, long liners et les Trollers Certains bateaux sont des magasins ambulants, ils vendent du matériel de pêche, de la grâce et toute sorte de matériel nécessaire à l’opération d’un bateau de pèche en activité. Ce qui motive toute cette activité, c’est les périodes très courtes de pêche autorisée par U.S. Forest service qui régimente les quotas de pêche. Donc lorsque la pêche au saumon rose est ouverte pour 18h, les bateaux n’ont pas 3h à perdre pour aller acheter de la glace. La glace va à eux.

     

    gallery_454_57_210574.jpg

     

    Fait aussi très intéressant, dans un sens lugubre, Sitka est la ville avec le plus d’officiers de la paix par capitat. J’ai trouvé ça bien étrange et en discutant plus avec la personne qui me faisait la conversation depuis déjà 2h sous un abri portuaire où j’étais abrité à cause de la pluie, il me parle de ce que la vie est à Sitka l’hiver. Le port gèle à grandeur et donc la majorité des bateaux ne peuvent bouger. Beaucoup sont déjà partis plus au sud pour la période. Dans la ville, il reste donc que des pêcheurs qui ne peuvent faire autre chose que d’aller au bar pour passer le temps. Et une fois rentré à la maison.... ils comptent le plus haut taux d’incident violent dans les mariages.... Tristes statistiques. Un officiel de la paix pour 4 habitants de Sitka en hiver. Ils n’ont vraiment rien à faire l’hiver.

     

    Duane qui me faisait la conversation quitte pour retourner sur son bateau où il vit depuis déjà 4 ans. Sont port d’attache permanent est ici à Sitka. L’hiver, il vogue vers le sud pour rester dans son bateau à longueur d'année. Au peu qu’il paye pour être à la marina, c’est un moyen très économique de voyager et d’être hébergé.

     

    gallery_454_57_87577.jpg

     

    Un peu plus tard dans la journée, alors que j’admirais le silence et la quiétude enivrante de la marina, je fais connaissance de Lue. Lue est de retour à Sitka pour un événement bien spécial, les retrouvailles de son école primaire. Retrouvailles de 50 ans! Il est né ici et habite Seattle depuis sa graduation. Son frère jumeau et lui me suggèrent une petite place pour aller souper. C’est un restaurant où ils allaient lorsqu’ils étaient jeunes. Radio Café Le restaurant de style pub est fait dans l’ancien bureau de la radio locale qui a fermé depuis quelques années. Dans ce restaurant j’ai mangé la meilleure soupe-crème de saumon au monde. Fenouil, saumon frais et un chef incroyable. C’était délicieux avec un café hors du commun et inattendu pour la région.

     

    Dans le restaurant, je rencontre Donald et Cindy. Deux Californiens en vacance avec leur petite roulotte mignonne. Ça clique tout de suite et on passe la soirée à trainer dans le café à discuter de voyage et des endroits où ils sont passé et où ils iront. J’ai bien l’impression que je vais les recroiser dans ma vie et ça ne sera pas trop long.

     

    À suivre.... Demain

  17. Jour 26 - De Juneau à Sitka - 25km

    Petite journée tranquille à venir. Après avoir passé une nuit horrible avec un voisin qui ronfle tellement que les murs en tremblaient, je prends mon petit déjeuner en compagnie de charmantes personnes à la table de l’auberge. J’aurais dû rester avec mon habitude et camper au lieu de dormir à l’auberge... La nuit aurait été plus reposante. Aujourd’hui, je vais prendre un traversier pour me rendre dans la ville de Sitka. J’ai vu ce que je voulais de Juneau et j’essaye de prendre le plus de temps pour voir Sitka et y rester quelques jours. Le M/V Fairweather nous transporte de Juneau à Sitka. Le départ est en début d’après-midi ce qui me laisse le temps de faire un petit tour de Juneau en matinée. Le traversier est un catamaran de bonne taille. Il est très rapide et en 4 heures, nous sommes déjà arrivés sur l’ile.

     

    gallery_454_57_263144.jpg

     

    Tout au long du trajet, nous longeons plusieurs berges d’iles. Nul besoin de vous dire que le paysage des montagnes, des glaciers et des iles est à couper le souffle. Nous avons eu la visite des baleines. Une maman avec son bébé se promenait tranquillement dans une baie tranquille. Ça fait plusieurs fois que je vois des baleines à bord des traversiers. On dirait qu’elles font partie du décor comme un lion de mer ou une bouée. N’en reste pas moins que lorsqu’une d’entre elles pointe sa dorsale et respire gracieusement en silence, le moment est magique. Je me sens bien privilégié d’assisté à ces moments. J’en au capturé quelques un.

     

    À suivre.... Demain

  18. Jour 25 - Auke Bay - 25km

    Très tôt ce matin, je suis arrivé à Juneau par le traversier. Il est 1h30 du matin et j’ai besoin de me trouver un endroit où dormit. Dès mon départ du port, je crois une pancarte indiquant un camping. J’y vais et dans la grande noirceur de la nuit, je monte le campement. Il pleut légèrement et avec le vent, mon imagination me fait voir des ours derrière tout les arbres. C’est lugubre.

     

    gallery_454_57_52052.jpg

     

    Le matin arrivé, je range tout et entame ma visite de la ville. Je débute sous la pluie encore et toujours, en allant voir le gracier Mendenhall à quelques kilomètres du centre-ville. Arrivé au gracier, je suis abasourdi. Je suis devant mon premier glacier. Il est d’un bleuté magnifique. Le site est calme et seuls quelques touristes aventureux y sont déjà à cette heure de la journée. Quelques minutes plus tard, un troupeau de touristes arrive à bord d’autocar pour attaquer le glacier. En quinze minutes, le site bourdonne de touristes avares de prendre une proto d’eux avec le glacier. Ils ne prennent même pas le temps d’observer la population d’Artic Stern qui occupe le lac d’eau de glacier comme site de ponte. C’est tout simplement magnifique. Pour ajouter un moment mémorable, voici ce qui s’est passé lorsque je m'apprêtais à quitter le site. Je suis rendu à fermer mon manteau de moto et à mettre mon casque et j’entends un tabarnak derrière moi. Aucun doute, il y a un québécois ici. En me retournant, surprise. Il n’y a pas un québécois. Ils sont une vingtaine de kid kodak venus ici en bateau de croisière. Je n’ai pas vraiment pu leurs cacher mon identité, Je me souviens est facilement reconnaissable! Un brin de jasette était de rigueur pour leur expliquer le périple. En se laissant, ils me donnent tous de bons mots d’encouragement et d’admiration.

     

    gallery_454_57_118346.jpg

     

    gallery_454_57_277725.jpg

     

    gallery_454_57_65858.jpg

     

    Je poursuis mes visites à la coop de pisciculture à Juneau. Un guide nous explique ce qu’ils font et les implications intrinsèques des trois autres sites comme celui-ci. On peut voir toutes les étapes de la reproduction des saumons King. Ils ont de très gros spécimens dans la passe à saumon. Où il y a du poisson, il y a des oiseaux. Juché sur l’immeuble d’à côté, plusieurs aigles à tête blanche font le pied de grue pour saisir l’opportunité. Le spectacle est hallucinant tellement que c’est beau. À l’occasion, un rapace se lance dans le vide et plane quelques instants. Justement un instant à capturer.

     

    gallery_454_57_85725.jpg

     

    gallery_454_57_139423.jpg

     

    gallery_454_57_86632.jpg

     

    gallery_454_57_104325.jpg

     

    gallery_454_57_21766.jpg

     

    En après-midi, je vais aller visiter l’autre côté de la rive pour y découvrir une très petite banlieue très peu touristique. Je mange dans un greasie spoon indiqué comme étant une place de choix par mon livre de voyage Fooder’s Ils avaient bien raison.

     

    Pour une première fois, ce soir je vais dormir dans une auberge de jeunesse. Un peu de “luxe” ne me fera pas de tort.

     

    À suivre.... Demain

  19. Ha!! Je viens de saisir zcry

    Merci xrock

    Je voyais Alaska 2010 sur la première photo...hummm

    Me suis fait prendre...

    Intéressant quand même!

    HDen

    moi j'ai allume en retard aussi .....vla 2 semaine em4300 ,c'est quand j'ai lu que le meilleur etait a venir dans les photo que j'ai regarde autour de moi pour verifier si personne ne m'avais vu changer de face pis me trouver un peu bizare

     

    em4300 C'est vrai que la face devait en valoir la peine! C'est vrai aussi que ce n’est pas évident de comprendre que c'est décalé d'un an. Je l'explique dans le premier post, mais après ça, le seul indice, c'est le "2010" dans les photos et à l'occasion, quelques trucs que je dis.

     

    Merci pour vos beaux commentaires. Je suis bien content que ça vous plaise.

     

    Il en reste encore plus d'une trentaine de jours et bien de photos.

     

    em0300

  20. Jour 24 - En mer - 0km

    Le départ en mer s’est fait sans anicroche hier soir. J’ai passé mon temps à visiter le bateau de long en large. Même si le M/V Matanuska est un des gros bateaux de la flotte, on y fait le tour très rapidement. J’ai dormi comme un bébé avec le ronronnement des moteurs. Sur le bateau, on se lève au petit matin puisqu’il n’y a pas de rideaux pour conserver la noirceur. Alors de bout toute et on va déjeuner. La cafétéria est pratique sans trop avoir de choix. Aucune chance d’oublier que je suis maintenant en terre américaine. Les petits déjeuners que j’ai pris jusqu’à présent étaient Canadiens. Ce matin; pan cakes, bacon and waffles au goût et au volume américain. Ça vous remet les pendules à l’heure et surtout, ça vous donne le “ton” pour les prochaines semaines.

     

    gallery_454_57_57924.jpg

     

    En avant-midi, nous voici dans une section très étroite où plus d’une trentaine de changements de cap s’enchaine dans un très petit passage. De la salle d’observation vitrée à l’avant du bateau, on peut tout voir et surtout, espérer que le capitaine a pris son café ce matin. Après ce petit moment, nous arrivons au deuxième port. Nous sommes à Petersburg. Le premier arrêt était à Ketchikan aux petites heures de la nuit. Lors d’un arrêt du traversier, nous pouvons sortir sur la terre ferme sans problème. Il est de notre responsabilité de revenir à temps. Nous avons moins d’une heure avant le départ du bateau.

     

    gallery_454_57_244361.jpg

     

    gallery_454_57_161793.jpg

     

    gallery_454_57_127916.jpg

     

    Lorsque nous retournons en mer, un agent des parcs nous accompagne sur la route pour faire de l’éducation et donner des informations sur la nature qui nous entoure. J’assiste à une session sur les baleines à bosse. Environ à la moitié du séminaire, un petit groupe de très grosses baleines à bosse décident de se joindre au bateau. Durant presque une heure, elles vont nous suivre tranquillement avec toute la grâce qu’elles ont. J’ai pu faire quelques jolies photos.

     

    gallery_454_57_306645.jpg

     

    gallery_454_57_33890.jpg

     

    Je vous laisse avec ces quelques photos de baleines en vous disant que d’ici 18h de navigation, je devrais arriver à Juneau à 1h AM.

     

    À suivre.... Demain

  21. Jour 23 - En mer - 0km

    Aujourd’hui, c’est “LA” journée charnière du voyage. L’Alaska est enfin arrivé. Tantôt je vais traverser la frontière juste avant de prendre le bateau. Le bateau pour aller en Alaska. Incroyable, mais vrais. Je suis rendu à ce point dans le voyage. Je n’en reviens tout simplement pas. J’ai traversé le Canada. C’est si simple à écrire et à dire, mais le vivre, c’est tout une autre chose.

     

    Une fois arrivé jusqu’ici, je ne comprends plus trop pourquoi les choses semblent si difficiles à faire dans la vie. J’ai comme perdu mes repères et je me sens tout drôle. Étant jeune, plus jeune que maintenant, voir une carte du Canada montrait des destinations si lointaines. À cette époque, aller jusqu’à Vancouver sans prendre l’avion, ça me semblait du domaine de l’impossible. Et me voilà ici. Je suis à Prince-Rupert, de l’autre côté du Canada et j’y suis arrivé en moto sans trop de difficulté. Je dirais même qu’une fois passée, la somme des obstacles et des aventures que j’ai vécues ne semble vraiment pas difficile. J’irais même jusqu’à dire que c’est facile. Je crois bien que l’expérience va me donner un bon coup de pouce pour replacer ce qui est difficile et ce qui est faisable dans la vie.

     

    gallery_454_57_33988.jpg

     

    En après-midi, je traverserai la douane et j’embarquerai sur le M/V Matanuska Ce traversier est un des plus gros bateaux de la flotte du Alaska Marine Highway System Sachez que ce réseau de traversier a de très intéressants plans pour stimuler les voyageurs. Il existe une passe pour voyager soit en direction nord ou en direction sud et d’arrêté autant de fois qu’on le désire. Ça encourage les voyageurs à arrêter un peu partout sur les iles et à y rester quelques moments. J’ai donc profité de cette passe pour encore moins planifier. Quand j’ai acheté mes billets et la passe, je suis embarqué sur le traversier à destination de Juneau. Je devais faire le choix puisque la passe n’est que pour le passager. Ça n’est pas éligible pour les véhicules. Zut! Je n’ai donc pas pu embarquer sur le traversier sans avoir fixé ma destination. Hi Hi Hi c’est vraiment dommage.

     

    Sur le traversier, vous pouvez prendre avec cabine pour dormir. Je vous dirais que les chaises longues de plages disponibles dans le solarium chauffé sont tout autant confortables et bien moins dispendieuses. Si vous êtes douillet, il y a même des chaises longues capitonnées disponibles dans un des lounge J’ai opté pour le sac de couchage dans une pièce sombre avec chaise longue capitonnée et j’ai très bien dormi. Seul le tangage faisait monter le sang à la tête, mais ça, c’est une autre histoire.

     

    gallery_454_57_110744.jpg

     

    Petite capsule-conseil. Si vous allez en moto dans un traversier, il est important de faire deux choses. Il vous faut absolument des sangles pour attacher solidement votre moto au plancher du traversier. Aussi, si vous avez des contenants pour transporter un produit inflammable ou explosif, ne pas l’attacher très solidement puisque chaque fois que vous embarquerez ou débarquerez d’un traversier, vous devrez le détacher pour l’entreposer dans une section du bateau spécialement indiqué. Fin de la capsule.

     

    Donc aujourd’hui, j’ai posté les anciens pneus avec quelques items que je ne me suis pas servis, j’ai été me mettre en ligne pour traverser le poste frontalier et j’ai été acheté mes billets de traversier. Et c’est un départ!

     

    À suivre.... Demain

  22. Jour 22 - Prince Rupert - 0km

    Enfin lundi. J’ai passé du très bon temps à Prince-Rupert jusqu’à présent. La ville est surprenante. J’avais développer une petite réserve face à elle, mais elle a bien fait de m’en départir. Les gens qui y habitent sont très accueillants et que dire de la ville. C’est très beau et elle a beaucoup plus à vous faire découvrir que vous ne pouvez vous imaginer. Si jamais vous passez par ici, je vous recommande d’y passer une journée à trainer dans les rues de la ville.

     

    Cet après-midi, c’est la moment du changement de pneu. Le bureau de poste ouvre et devinez ce qui m’attend. De la pluie et des ennuis! Il pleut.... aucune surprise. Arrivé au guichet, le commit m’informe une fois de retour de l’arrière-boutique qu’il n’a rien pour moi. Quoi! Il a fait le tour des étagères et rien à mon nom. C’est surprenant qu’il ait pu manquer des pneus... Je lui donne le numéro de suivi de livraison et après quelques longues minutes, il m’informe que selon le suivi de colis, le paquet est quelque part ici. 30 minutes passent et voilà mes pneus. Je suis bien soulagé de voir arriver ce paquet tant attendu. Une surprise bien spéciale de Montréal accompagnait le paquet. Sur l'emballage, des petits mots d’encouragement de ma famille avaient été écrits au marqueur avant que mon père ne poste le tout de la maison. Ça a été mon petit rayon de soleil de la journée.

     

    Maintenant que j’ai tout déballé dans ma chambre, je dois trouver un garage avec compresseur où je peux m’installer pour faire le changement de pneu. Je vous épargne les détails, mais disons que plusieurs mots d’église ont été employé pour faire sortir le méchant que j’ai accumulé cet après-midi. Si vous ne savez pas l’énergie nécessaire pour déjantée des Tourances d’une 800GS, c’est comme essayer de soulever votre voiture avec un bâton de hockey. Rien n’est impossible, mais c’est loin d’être une tâche facile. Pour ajouter à l’expérience, la pluie a cessé et le taux d’humidité a grimpé en flèche. Et pour en remettre une autre couche, j’ai pincé deux fois le tube avant lorsque j’ai remonté le pneu. Donc beaucoup d’expérience de prit. Je sais maintenant que 20$ dans un garage moto pour faire changer des pneus, ça en fait la peine. Je l’ai payé de la sueur de mon front. La journée se termine avec beaucoup d’excitation et d’anticipation du lendemain. Ça sera le grand jour du départ pour l’Alaska en traversier.

     

    Petit souper sur le bord de l’eau en bonne compagnie. La soirée se termine à l’auberge autour de caisses de bière à discuter avec quelque occupant en attente de travail ou d’une opportunité pour repartir vers une autre ville.

     

    À suivre.... Demain

×
×
  • Create New...

Information importante

En utilisant ce site, vous acceptez nos Conditions d'utilisation.