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fjak

RidAventurier
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Toute les publications en date du fjak

  1. Jour 45 - Direction Nord et jusqu’au bout! 815km THE day! Nice, shiny, bright and early, il est 4 h du matin et je suis déjà debout. Et devinez comment cette magnifique journée commence!? Avec de la grosse pluie. Tout mon équipement est mouillé et c’est difficile de ne pas mouiller encore plus ce qui ne l’est pas déjà en ramassant le tout pour partir. Tout est embarqué et je quitte le camping délicatement puisque tout le monde dort encore. Je vais faire le plein d’essence avant d’aller au point de rencontre où les gars devraient me rejoindre. Et voici le temps de ma première péripétie de la journée. À 4 h 30 du matin, les stations d’essence qui sont ouvertes ne prennent que le péage à la pompe par carte. Et puisque nos cartes canadiennes n’ont pas de NIP et que je n’ai pas de code postal aux US, il m’est impossible de faire le plein.... 30 minutes de niaisage pour laisser tomber. Et je suis déjà en retard au point de rencontre qui n’est qu’à quelques minutes d’ici. J’arrive finalement 15 minutes plus tard au point désert de rencontre sans trouver les gars. Finalement après un moment d’inquiétude, ils arrivent. Puisse qu’il pleut à boire debout, nous prenons quelques minutes avant de prendre la route pour Fox où nous ferons le plein d’essence. Personne n’a pu faire le plein car nous sommes tous Canadiens. De Fox à Livengood, nous prenons l’AK-2, l’Elliott Highway. Je vois les boys qui ne tiennent plus en place. Il faut quand même prendre notre temps puisque nous avons plusieurs longues heures de route à faire devant nous. Une pause à Livengood et la suite, c’est du sérieux. À partir d’ici, rien, mais vraiment rien avant Coldfoot dans 180 miles. Et c’est le départ. La route est un peu moins intéressante que je l’avais imaginé. Pour la première section, imaginez une route du Québec qui a moins de surface asphaltée que de surface sans revêtement. Bref, très similaire à beaucoup de route de la province. Les arbres sont haut et proche de la route ce qui bloque la vue. Beaucoup de valons et aucune pancarte de signalisation. Sur le Dalton Highway, il n’y a pas de pancarte tout simplement. Je l’apprendrai plus tard. Donc rien pour nous indiquer si la courbe ou si la butte cache une épingle ou un camion.... il faut toujours être sur ses gardes tout en gardant en tête que même si on peut rouler vite, les dangers sont tout autant présents. Le tracé de l’autoroute ne fait que s’améliorer avec le temps. Les arbres réduisent en taille et la vue est de plus en plus agréable et vaste. La surface mi-sable, mi-glaise se roule avec une bonne traction puisque le revêtement a été compressé par des années de voyagement par camions. Nous sommes tous équipés avec des pneus à pitons heureusement, car pour le moment, tout est sec, mais ça ne tardera pas à changer. Les gars avec qui je suis sont tellement excités que la première moitié du trajet jusqu’à Coldfoot se fait à plein régime Gas it. Je sais pertinemment que nos deux 800GS avec la poignée des gaz “accoté” ne se rendront pas jusqu’au ravitaillement. Environ une heure avant d’arriver à Coldfoot, nous faisons une pause à Finger Hill pour nous reposer et manger un morceau. Ensuite, nous arrêtons à la porte du cercle arctique. Ça n’est vraiment pas grand-chose de s’arrêter pour prendre une photo clichée avec un bout de bois, mais le plaisir de l’accomplissement est hors norme. Les écrits sur le panneau de bois indiquent que je croise le 66e parallèle de la terre. C’est peut-être kéten, mais je ne serais jamais passé à côté de ce souvenir. Arrivé à Coldfoot, c’est le temps de faire le plein. D’essence, mais aussi d’énergie. Nous venons de faire un peu moins de 400km depuis notre départ de Fox à 7h ce matin. Il est passé 1h de l’après-midi et nous venons d’arriver à mi-chemin de notre destination. Jusqu’à présent, tout s’est bien déroulé et la météo est avec nous à 100%. Il fait beau, tout est sec et la visibilité est très grande. Nous remplissons les montures et les réservoirs d’extra que nous avons forcément consommé à une pompe qui nous met en garde de ne pas mettre plus de 999.99$ dans un même plein d’essence. À défaut de quoi, la pompe sera gelée et nécessitera un technicien... Est-ce que vous vous demandez la même chose que moi? Qui peut bien mettre plus de 1000$ d’essence régulière sur une route sans voiture... Je peux comprendre que l’emmerde doit être grande lorsque le technicien doit se déplacer pour venir jusqu’ici, mais quand même.... Nous prenons le temps de manger au magasin général, également station-service, également comptoir d’accueil du Coldfoot Inn . Je dois vous dire que cet hébergement est des plus luxueux pour la région. Sans blague, le motel est littéralement aménagé à même des roulottes de construction. Une chance que nous n’avions pas l’intention d’y rester pour la nuit, ils sont à capacité, de trois ou quatre chambres. Nous quittons le restaurant après avoir bien mangé en compagnie de personnage aussi étrange que la place. Qui peut bien vouloir vivre à Coldfoot.... Pendant que nous prenons l’air avant de repartir, nous avons la chance de rencontrer plusieurs voyageurs à moto. Nous avons des nouvelles de l’état de la route à venir ce qui trouve beaucoup d’intéressés. Chargés à bloc, nous débutons la deuxième section du voyage jusqu’à Deathhorse, à 1km de la mer arctique. L’après-midi commence par des paysages très spéciaux et met la table pour beaucoup de jolies surprises. Lorsque vous roulez sur le Dalton Highway , vous croisez quelques chaines de montagnes. Alaska range et Brooks range entre autres. Une petite tranche de vie. Les proportions et les idées de grandeurs que nous avons tous font référence à des objets de la vie quotidienne que nous connaissons bien. Basés sur ces références, nous jugeons si le sujet à évaluer est gros, moyen ou petit. À titre indicatif, le pont Jacques-Cartier aurait l’air petit s’il était placé au pied de ces 4-5 sommets. Cette chaine de montagnes à la roche grise aux reflets dorés nous a accompagnés quelques heures et s’est montré sous sont plus bel appareil lorsque nous avons fait une pause d’une trentaine de minutes pour cause de travaux routiers. La vue est prenante dès que vous dépassez Coldfoot. Les montagnes, les valons et les vues que le relief et la virginité du territoire nous montrent est uniques. Il n’existe pas de mots pour vous décrire le ressentiment d’être là. Je ne peux qu’essayer de vous décrire cette merveille et de vous la montrer de mon mieux. La terre sablonneuse qui nous servait de revêtement se transforme avec le paysage. La composition de la surface de roulement délaisse le sable pour n’y laisser que la glaise sédimentée par la présence de plan d’eau dans l’histoire du territoire. La glaise, lorsque sèche, se comporte comme du béton. L'adhérence est excellente et aucune poussière. Ce qui fait changement de l’avant-midi avec le sablonneux et terreux que j’ai mangé. La route sillonne une petite rivière et nous fait voir à quelques moments l’oléoduc qui nous accompagne discrètement depuis le départ de Fairbank. La suite du trajet amène plusieurs chantiers de construction. Il y en a tellement qu'on se croirait au Québec. À la différence qu'ici, lorsqu'ils procèdent à la réfection d'une route, elle est fermée dans un sens et un véhicule nous escorte dans un sens puis dans l'autre. Nous sommes donc souvent arrêtés pour 15, 20, 30 minutes. Une pancarte d'information que nous avons croisée à Coldfoot nous indique que l'autoroute sera complètement fermée pour 24h. Le début de la fermeture sera demain, 13h. Il est bon de le savoir, car être coincé sur l'autoroute, perdu au beau milieu de nulle part avec une moto n'est pas aussi pratique que d'être en camion et de dormir dans sa cabine... Demain, nous devrons faire attention d'avoir dépassé Coldfoot avant 13h sans quoi, nous devrons retourner dormir à Deadhorse. Quelques heures après notre départ de Coldfoot, nous passons au cash. Le Dalton Highway nous en passe une solide. Une pluie diluvienne de 30 minutes et de la pluie forte pour les deux heures qui suivront. La glaise se roule très bien lorsque sèche, mais lorsqu'elle est mouillée, elle ressemble plus à une barre de savon mouillée. Je suis un peu à l'extérieur de ma zone de confort là. La surface se montre très demandante pour moi et tout ça s'ajoute à la visibilité presque nulle de la pluie sur la visière et la condensation dans mon casque. En plus, je dois dire que j'ai trouvé un défaut au design de ma GS. Non pas qu'elle n'en a pas, mais disons que celui-là, il est très désagréable. Lorsque la GS roule, l'aérodynamisme du devant force l'air présent au-dessus et au-dessus de la roue avant à forcer son passage vers le haut. L'air ressort entre les cadrans et les fourches. Le pare-brise crée une dépression ce qui accentue le mouvement de l'air. Le problème actuel, l'air proche de la route est remplie de gouttelette glaiseuse et sablonneuse. Devinez où tout ça va se déposer?! Dans ma visière.... Je vous dirais que l'heure où tout ça s'est orchestré était épuisante. Perdu dans un champ, ne sachant pas quand nous arriverons, avec ces conditions climatiques, je vous dis que j'ai vécu un petit moment difficile dans ma tête. La pluie a cessé et j'ai eu un regain d'énergie et retrouvé mon sourire. Le groupe semblait avoir besoin d'une pause puisque tous avions trouvé difficile ce moment. En arrêtant, nous faisons le plein et faisons la rencontre avec une horde monstrueuse de maringouins. Je n'en ai jamais vu autant de ma vie. Rien de pire lorsque tu veux prendre une pause que de devoir garder ton casque détrempé, embué et sale, car si je l'enlève, un nuage de forme autour de moi et vient agresser mon visage. Aucun besoin de s'attarder ici, je ne suis plus capable de rester immobile avec les moustiques. Je reprends la route et les gars viendront me rejoindre après leurs cigarettes. La route d'ici à Deadhorse est magnifique. Paysage lunaire et mythique. L'absence complète de symbole des humains me fait apprécier un endroit complètement vierge et ça n'est que magnifique. Imagine que ça fait plus de 14h que nous roulons et en faisant abstraction de Coldfoot, il n'y a pas d'humain ici..... Simplement indescriptible de prendre conscience que la terre n'est pas conquise par l'homme et que nous ne sommes qu'un visiteur de cette belle planète. Il faut bien en prendre soin... et c'est très ironique de voir ça sur la route qui amène au deuxième plus grand champ d'exploitation pétrolier au monde .... Boeuf musqué et wapiti se font voir à marcher sur la toundra où même les moustiques ont décidé de délaisser l'espace tellement il n'y a plus rien ici. Marcher sur le sol c'est comme de marcher sur une grosse éponge. Je ne m'aventurerais pas en moto de peur de ne pas en ressortir. Même, s'aventurer à pied s'avère difficile pour Kyle, un des gars du groupe. Et, vlant! Si les montagnes ne nous ont pas assez fait apprécier le voyage, Atigun pass le fera. C'est le passage le plus haut du Dalton highway et quelle vue! Où absence de vue devrais-je dire. Avec la pluie abondante qui a précédé, la condensation et les nuages sont très gros et présents. En haut du col, on est littéralement dans le nuage. L'endroit est unique et majestueux. Une seconde à être là me fait oublier toute les difficultés que nous avons eues pour y arriver. Le décor est lunaire. On voit la composition de la croute terrestre qui se recoupe par les structures géologiques visibles. On est dans un haut col et il y a de la roche sédimentaire ici. Je suis dans ce qui était le fond d'un plan d'eau.... qui ressemble à la lune.... MA-LA-DE! On arrive très fatigué à la fin d'une grosse journée à Deadhorse. Je ne croyais plus qu'on arriverait. Il est 1h du matin et Deadhorse, here we are. Le périple a commencé à 5h du matin et vient de se terminer. Laissez-moi vous dire que j'ai bien hâte de me coucher pour avoir une nuit courte puisque la route sera fermée demain à 13h.... Il est dépassé minuit.... À suivre.... Demain
  2. Celui-ci était déjà dans mes plans . Mais comme tu sembles bien connaître l'endroit tu pourrais me donner plus de détails svp. J'ai vu que le parc est divisé en 3 parties Camping Rioux La coulée (rustique accessible à pied seulement) Camping Rivière-du-sud-Ouest qui est subdivisé comme suit: Eider à Duvet, Cormoran, Grand Héron, Macreuse, Guillemot, Urubu (à pied seulement). Ce que tu me décris étant sur le bord d'eau sur la crête c'est lequel ? C'est vraiment pas de bol! Ma mémoire ne m'est pas très fiable et je suis pas capable de trouver le plan de camping d'été sur le site de la SÉPAQ. Je vais continuer de chercher.
  3. Sur la côte nord, le camping Bon-Désir les emplacements 82 à 87 sont mes préférées pour la grande vue du fleuve. Ceux sur le bord de l'eau, magnifique aussi. http://campingbondesir.com/ Le parc SEPAQ du BIC http://www.sepaq.com/pq/bic/index.dot?language_id=2 Il faut être dans les secteurs le plus loin de la route. C'est celui qui est presque dans l'eau sur la crête des montagnes. Magnifique!
  4. +1 pour l'achat du livre, je viens de faire le tout et il ne sera pas trop facile à avoir La GS est une légende, mais pas aussi populaire que Steve Jobs...
  5. Elle arrive bientôt. J'ai pris comme résolution de Noël de me donner le temps de poursuivre la rédaction. J'ai adoré jusqu'ici le faire alors pourquoi pas me donner le temps d'avoir du plaisir..... Asti que tu m'en as fait rire un bon coup avec tes comparatifs. Ça me fait bien plaisir et me motive beaucoup tes quelques mots. Je suis bien content que tu aie aimé lire. Comme je dis à Xrock, je suis à l'écrirute. Il ne reste plus qu'une vingtaine de journées d'aventure à vous faire rêver. Après ça, je n'aurai plus le choix que de repartir à l'aventure pour me relancer dans le verbe....
  6. fjak

    Manteau Teknic cuire

    Noël arrive bientôt. Il est temps de faire du ménage. Ça fait longtemps que je n’ai pas mis ce manteau et je ne le porterai plus. Teknic Violator taille 42 Complètement en cuire avec protection aux coudes et au dos. Pour le prix, SPÉCIAL Noël. Faites une offre par message privé. Il va partir, c’est garanti. En passant, je serai au souper samedi, je peux l’amener sans problème.
  7. J'arrive, j'arrive. ça sera pas long. un petit soupé vite fait et va aller te tenir compagnie
  8. Qui sera présent ce soir? Il n'annonce pas de mauvaise température, vous n'avez pas de raison de ne pas y être!
  9. Asti qu'on a des ridaventureus en or ici! Merci à tous et à tantôt Martin.
  10. WoW Encore une fois mes amis Ridaventureux, you're all the best! Stou, j'ai tu bien lu? Ils font la location gratuitement?! Tu vas dans le coins des pièces mécaniques pour trouver la location?
  11. Je suis dans une situation fâcheuse actuellement. Chaine presque brisée, j'ai dû défaire le tout dans le garage sous peine de tomber en panne en me rendant au garage. Jusqu'ici aucun problème, sprocket arrière est changé sans problème. La chaine est enlevée, et tout ça, bien jusqu'à ce que j'essaye de retirer le sprocket avant. La vis était facile à enlever, mais là! Je suis pris. Le sprocket ne bouge pas. Tire, pousse, cogne, WD40.... ya grouille pas du tout. À l'aide. Je recherche un bout de votre expérience ou un truc..... Merci les ridaventureux à la rescousse.
  12. ad' ta leur comme tu dis. Je quitte mtl dans pas long. Seeya there
  13. Jour 44 - Chena - 180km Ohhh Chena Hot Spring, journée où je fais le prince. Aujourd’hui, j’ai encore moins à faire que d’habitude et j’aime bien ça. Il y a un garage moto où je veux aller pour essayer de rencontrer d’autre motocycliste. Outre ça, je vais faire trempette dans les bains thermaux du Chena Hot Spring. Cette source d’eau est située à environ 1h de Fairbanks. Arrivé sur le site du Chena mega super hyper resort, on trouve des aménagements très modestes derrière les gros complexes hôteliers. Une piscine intérieure pour les enfants, quelques bassins extérieurs, de l’eau chaude, BIEN chaude et beaucoup de tranquillité. Une petite bruine froide nous taquinait le visage pendant que nos corps sont bien énergisés par l’eau de la source. J’ai passé presque toute la journée là! Ah que le temps passe si vite quand on ne transporte pas de montre. Quoiqu’à Fairbanks, on est si haut dans les parallèles de la terre qu’il y a environ 23h de clarté dans la journée en juillet. Donc on peut faire deux journées en une! En revenant de hot spring, je fais sur l’avenue Owl pour trouver le garage. Il est ouvert 24h! WoW! Arrivé là, méga gros garage, j’ai vraiment été surpris. Deux gars, un garage de 200pc au maximum et du monde comme ce n’est pas possible. Je rencontre des motocyclistes et en jasant, je me trouve 3 gars qui font l’allez retour en deux jours jusqu’à DeathHorse. Départ demain matin 5h AM et on roule jusqu’à l’arrivé. Je trotte au garage quelques heures à discuter avec tout ce monde qui semble tout bien se connaitre. On dirait une micro communauté autour du garage. À parler avec le monde, on se rend bien compte que tous ne sommes pas du coin et juste de passage ici comme point de rencontre pour de l’information et pour former des groupes qui vont un peu partout. Beau hasard! Demain, nous serons deux F800GS et deux 650GS Dakar à faire la route. Les gars se louent un gallon d’extra pour l’essence. À discuter, nous serons tous “juste” dans notre autonomie pour nous rendre jusqu’au point de ravitaillement. Au pire, on est en groupe, personne ne sera laissé derrière. La journée se termine tôt autant que possible. Je quitte demain matin tôt. Mais encore une fois, le soleil est toujours avec moi et il est passé 22h. Je ramasse le plus pour faire vite demain et je vais me coucher pour débuter une grande expédition. À suivre.... Demain
  14. Jour 43 - Rendez-vous avec Fairbanks - 239km Ce matin, rien ne presse. J’ai au menu pour la journée de partir de Carlos Creek et de camper à Fairbanks ce soir. Je vais essayer de rencontrer des motocyclistes qui iront jusqu’à Deathhorse dans les jours qui suivent. Je quitte avec regret le camping. Ce camping a quelque chose de bien spécial. Un petit je ne sais quoi que j’ai beaucoup aimé. Je serais resté ici encore quelques jours. Je dois quand même partir puisque les jours filent. Je déjeune tranquillement en profitant comme à l’habitude de tout ce qui m’entoure. Je ramasse mon équipement de camping et prends la route, direction nord toute! Aujourd’hui, je ne crois pas pouvoir me perdre ou m’égarer de la route même si je le voulais. Du camping à Fairbanks, c’est l’autoroute 3, le George Park Highway. Sur le chemin, je ne rencontre presque personne et surtout, aucune intersection. C’est vraiment impossible de s’y perdre. Arrivé à Fairbanks, je me rends au centre d’information touristique pour me trouver un camping et m’informer sur ce que je pourrais faire en ville. Je ne sais toujours pas quand je prendrai le Dalton Highway pour aller au bout du monde. Je veux absolument me trouver des compagnons pour le faire. Je trouve que c’est plus agréable et sur une route de 880KM avec un seul point de ravitaillement, c’est aussi plus sécuritaire de le faire à plusieurs. Je campe ce soir au River’s edge campground à Fairbanks. Accompagné d’un repas digne des grands restos, ma journée s’achève avec un ciel et un coucher de soleil magnifique, il est passé 23h. À suivre.... Demain
  15. Jour 42 - Denali Park et monsieur le géant- 101km Petit matin. Il pleutine et c’est friskounet. Le plan de la journée est d’aller voir le gros d’à côté. Je n’ai pas pu le voir hier en passant au point d’observation sud sur le George Park Highway. À voir la température aujourd’hui, je ne crois pas que ce sera mon jour de chance. Qu’à cela ne tienne, je déjeune et enfourche la moto pour aller au point d’accueil du parc Denali. À l’accueil, une masse monstrueuse de touristes sont ici pour pratiquer diverses activités dans le parc. Plusieurs circuits en autobus sont disponibles pour la journée. Des expéditions de 8 et de 12h sont disponibles. Par contre, rendu l’h qu’il est, j’ai une contrainte de temps pour la soirée qui ne me permet pas d’embarquer dans le circuit de 8h. Les quelques prochains départs sont déjà tous complets. J’aurais dû venir jusqu’au parc hier pour me renseigner. J’aurais déjà acheté mon billet de bus et ce matin, je me serais dépêché un peu plus pour déjeuner. Je vais quand même faire un tour à moto de la route qui est accessible au véhicule public. La route est sans intérêts, mais les paysages, la faune et les flores sont prenantes et ça vaut la peine au minimum de faire les quelques kilomètres accessibles au public. Ma journée se poursuit dans le secteur de Cantwell où je profite de boutiques pour acheter mon Stickers de l’Alaska et du fudge à l’orange incroyable. Je termine avec un bon souper sur la braise du feu de camp avec une bière de l’Alaska. Ahhh que la vie est si simple et si plaisante..... À suivre.... Demain
  16. 1- Stou 2- Socrate 3- Créature 4- gs-boy ( en fantome,,,mon stock etant deja sur place,,,) 5- Palica 6- Babylou 7- Rinho 8- touring31 9- billie 10-fjak 11- 12- 13- 14- 15- 16-
  17. Jour 41 - On va au parc - 422km Mais avant de se rendre au parc, j’ai quelques petites choses à visiter qui me tiennent beaucoup à coeur. Le parc Denali ça sera pour demain. En ce beau matin, je quitte le camping en direction d’une ferme bien spéciale. Ils font l’élevage de boeuf musqué. Arrivée à la ferme, une visite est disponible. Il est très tôt et les visite guidée sont bien trop tard pour moi. Je prends tout de même le temps d’entrer sur le site et de voir les bêtes magnifiques. J’ai même l’occasion d’échanger avec le propriétaire et quelques visiteurs aussi matinaux que moi. Je poursuis ma journée en prenant la route se rendant à Independance mine, destination où je veux absolument arrêter. La route passe par le secteur Fishhook. Le secteur est situé dans le creux des montagnes. La route est sinueuse et longe une magnifique rivière. À ma pause déjeunée, je m’arrête dans une très petite halte routière où je croise un groupe d’une trentaine de cyclistes affamé de route. Je les recroiserai un peu plus tard dans la journée. Pour l’instant, une petite photo de la rivière passante juste à côté de moi. Imaginez le plaisir, la détente, le son et l’ambiance que cette petite rivière me procure. Simplement incroyable. Il faut être là pour comprendre. Le secteur est tellement beau que j’ai considéré y rester toute la journée. Il y a un petit camping de l’État que j’ai croisé juste au bord de la rivière. Je pourrais bien y rester une soirée avec les quelque 3 autres campeurs, mais je veux profiter de la magnifique journée pour voir la mine. Je reprends donc la route. Sur le trajet le croise un chantier de prisonnier. Je dois vous dire que c’est plus dans les films qu’on voit ça. À l’approche, il y a des pancartes orange de construction pour vous aviser qu’il y a des travaux et des hommes sur la route. Il y a aussi des pancartes pour vous dire de ne pas vous arrêter dans aucune circonstance et qu’il y a des gardiens armés..... ça me fou la trouille de passer là. Hiiiiiiiii Tout est pavé jusqu’au site historique de Independance Mine. La mine n’est plus en activité réelle depuis l’effort de guerre de la Deuxième Guerre mondiale. Après la guerre, plusieurs tentatives pour redémarrées les activités de la mine ont été mit en branle sans succès. Cette mine d’or a toujours été rentable et l’échec à son redémarrage n’est qu'attribuable au manque d’organisation du groupe qui l’exploitait. Aujourd’hui, le site de la mine a été transformé en site historique exploité et maintenu par le groupe des parcs et forêts, le U.S. Forest service Le site extérieur peut-être visité à pied et tout au long des sentiers aménagés, des panneaux explicatifs sont présent pour expliquer les restes des bâtiments. Les items d’époque sont toujours présents dans les immeubles même ceux qui sont complètement effondrés. On peut voir le matériel de creusage, les équipements du forgeron et bien d’autres. L’intérieur de la mine est toujours indisponible, car elle est trop instable. Le site est franchement surprenant. C’est magnifique. Partout où l’on regarde, il y a des éléments qui vous surprendront. Lors de mon passage à la mine, il y avait des parapentistes qui se sont lancés dans le vide au sommet de la montagne juste à côté. La vue de là-haut doit être impressionnante. Elle l’est déjà grandement vue d’ici! De la mine, une route sans pavé et non recommandée aux véhicules qui ne sont pas 4 roues motrices m’amène vers la ville de Talkeetna. J’ai pris la Fishhook-Willow Rd. et le Hatcher Pass Rd. Simplement impressionnant comme route. Arrivé dans la petite ville de Talkeetna, réputé pour être une ville de hippie, on se croirait un beau dimanche après midi sur le mont Royal avec tous les mondes un peu partout et les tamtams qui retentissent. La ville est très souvent utilisée comme camp de base pour les expéditions à destination de Monsieur McKinley. La ville a son charme et vaut définitivement la peine de s’y attarder. Par contre, ne faites pas la même erreur que moi, les campings étaient à capacité. J’ai donc dû reprendre la route. Je me suis dirigé vers le parc pour essayer demain d’aller prendre une balade et visiter. Je n’aurai qu’une journée dans le parc puisque je dois accélérer la progression puisque les jours vont me manquer pour aller jusqu’à Deadhorse. Donc je termine dans un camping à environ 30 minutes au sud de l’entrée du parc Denali à Carlo’s Creek. À suivre.... Demain
  18. Jour 40 - Zoo, Palmer and Wasilla - 153km Ce matin, je vais à l’information touristique d’Anchorage pour m’informer sur les attractions de la ville. Une petite visite de l’aéroport, du Zoo et des montagnes sans sommet, les Flat top hills sont au plan de la journée Par paresse, je débute ma journée au Zoo. Il fait frais encore ce matin et le Zoo n’est qu’à quelques kilomètres d’ici. Le zoo est très bien organisé, très beau et il est possible de voir beaucoup d’animation. Les animaux sont magnifiques. Ça vaut vraiment le détour pour les quelques dollars que ça coute y entrer. Ça parait étrange d’aller voir des ours au zoo en Alaska... Tout comme d’aller voir des orignaux au zoo de St-Félicien. En parlant de St-Félicien, le zoo d’Anchorage est très semblable à ce dernier. C’est un zoo nature. Ma visite du zoo terminé, je prends la route pour visiter les montagnes en banlieue de la métropole. La route est aménagée pour des véhicules récréatifs. Les talents de ma GS ne sont pas nécessaires ici. Le site est organisé pour accueillir des marcheurs en montage, du vélo de montagne ou de l’escalade. Voici de l’observatoire construit au haut de la montagne, ce qu’on peut voir de la ville et de la mer en arrière-plan. Monsieur Pinguin a visité la grosse ville de l’Alaska Il était bien content! Des montagnes, je prends la route pour me rendre à l’aéroport. Le chemin est magnifique. La route longe le littoral du Knik Arm On peut voir l’ensemble de la ville et son port imposant du point d’observation aménagé au bout. Je ne tarde pas trop et reprends la route. Il est temps pour moi de quitter la ville avant d’y laisser ma peau. Les gens sont très particuliers ici. Ils ne sont pas différents des habitants des autres grandes villes malheureusement. La fin de ma journée se passe dans le calme et la sérénité. J’ai pris la route qui passe par Wasilla et j’ai terminé à dans la région de Palmer. J’ai trouvé un camping très bien situé sur une crête rocheuse en bordure de Glenn Highway. La vue est magnifique et le site est excellent. Je campe au Homestead RV Park à un prix réduit, car encore une fois, les gens sont époustouflés de savoir dans quel périple je suis et m’encourage comme ils le peuvent. Motadine que ya du monde sensible et du bon monde dans la vie. C’est un bon vent de fraicheur. Ce n’est pas demain que je verrais des actions comme ça en ville! À suivre.... Demain
  19. Je ne désire pas vraiment en parler. Tout ce que je peux vous dire c'est que je suis en parfaite santé.
  20. Jour 39 - De Homer à Anchorage - 388km Sans le savoir, de la belle compagnie m’attendais dans le traversier. J’avais rencontré une famille au camping à Kodiak la première nuit. Ils m’avaient invité à souper. Nous avions passé la soirée autour du feu à discuter. J’avais passé un beau moment avec eux. Nous passons quelques moments à discuter avant que tout le monde tombe endormis. Le trajet de fait de nuit entre Kodiak et Homer. Ce matin, frais et dispo, je prends la route avec Anchorage comme objectif de la journée. Disons que j’ai bien hâte d’arriver en ville pour aller chercher deux petites pièces pour la moto. Une lumière avant, le beam principale m’a fait faut bond il y a déjà quelques jours. Et le plus important, je n’ai plus de frein arrière. Sans être critique, j’ai bien hâte de pouvoir retrouver l’usage de ce frein. Depuis Prince-Rupert que les plaquettes arrière sont sur le métal... La route pour se rendre en ville est exactement comme je l’ai vu il y a quelques jours. Les paysages sont comme toujours très beaux et valent la peine de les voir et même de les revoir. À l’approche de la ville, on sent bien l’augmentation de l'achalandage. Il y a de plus en plus de maison, de plus en plus de route, de plus en plus de chauffeur et surtout, de chauffards. En ville, j’ai comme une mauvaise impression. Les gens sont pressés. Ils conduisent sans trop regarder et en une heure, j’ai failli y passer trois fois. J’attends de peine et de misère le magasin The Motorcycle Shop où mes pièces m’attendent. Au magasin, c’est facile de comprendre pourquoi c’est LE magasin de moto de la ville. On peut commander ici des pièces pour tout. D’un super cross Honda, d’un KLR, d’une BMW, des KTM et même des Ducatis. Ils ont toutes les marques dans la salle de montre. 100$ de pièces et on déguerpit d’ici. Je vais me réfugier dans un camping municipal au nord de la ville pour me détendre du stress de la ville. La journée s’achève au camping à installer le nouveau matériel acheté dans la journée. Demain sera la visite de ce qui est possible de faire en ville sans y laisser sa peau À suivre.... Demain
  21. Merci à tous pour les beaux commentaires. Ça me fait vraiment plaisir de vous faire rêver. Je recommence la rédaction, mais avec un peu moins de rapidité que j'avais prévu. Je voulais rattraper le temps perdu pour resynchroniser la date de l'affichage avec la date de voyage de l'an dernier. Malheureusement, quelque chose terrible est arrivé dans ma vie et je dois passer beaucoup de temps à l'hôpital. Mais pour me changer les idées, je vous écris. Continuez de lire, ça me donne du bonheur.
  22. Ça doit me faire plus plaisir de vous faire rêver que vous avez de plaisir à rêver! Motadine que c'est beau cette région-là. Profitez de ce qui passe, c'est tous les jours un jour magique.
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