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xpower99

RidAventurier
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Toute les publications en date du xpower99

  1. Première visite sur le site en construction, FÉLICITATION !!! Ça promet pour la suite, les ingrédients sont là et la suite est très prometteuse !
  2. Pas mangeable, trop cher, gang qui savent pas vivre, après soirée ratée.... BEN NON JE BLAGUE ! Toute une réussite mon cher David et merci pour les p'tits chocos avec le dessert !!! et sourtouts les uppercuts de fin de soirée, c'est très apprécié.
  3. Salut mickamoto, si je me souviens bien, tu habites pas bien loin... Un petite marche d'une 10-15 minutes! Tu fait pas pitié!
  4. Merci Randy, tu as manqué une sacré journée dimanche dans le Vermont !
  5. Excellente idée YV, plusieurs riders ont des track très intéressantes dans leurs ordis ou dans leurs GPS. Pourquoi ne pas les partager dans le forum ? Je sais qu'il existe un répertoire mais c'est pas évident de s'y retrouver. Je suis convaincu que les riders qui ont plusieurs années d'expériences ont des tracks très intéressantes de leurs terrains de jeu. L'idée de séparer le tout par région est bonne. Il faut que l'administrateur(e) donne son avis sur cette question mais l'idée est lancée.
  6. J'ai une p'tite idée où cette photo à été prise Randy ! A mon tour
  7. Excellentes photos. J'adore les images n/b, ça fait vintage et c'est rare de nos jours de voir ça.
  8. 1- kio 2- sebafsm 3- camillou 4- Rider_GS 5- Gros Buck 6- King Zoo 7- VFR2KITES 8-Krusty 9-Madame Krusty 10-Place réservé a Billie 11-Place réservé a Touring31 12-Falco 13-xpower99 13- 14- 15- 16- 17- 18- 19- 20- 21- 22- 23- 24- 25- 26- 27- ... 40
  9. Bonjour Ecoooo J'ai pas frappé vraiment de la vase mais plutôt de la gravelle molle. Disons que la route est assez technique coté pilotage. Quand à moi la GS1200 est la meilleure moto pour faire cette route. Il faut du confort pour les longues rides et tu as tout ce qu'il faut. Pour revenir à la route, il y a des sections ou on peut rouler jusqu'à 100 à l'heure mais moi j'ai préféré y aller plus mollo, la moto à valsé pas mal souvent et il faut que tu soit à l'aise pour gérer ça, en tout cas, t'as pas le choix. Dans le groupe à Socrate qui ont fait la même route à la fin juin, plusieurs sont équipés de GS1200 et ils ne s'en sont pas plains, c'est exactement le type de moto qu'il faut pour ce genre de route. C'est, je pense la meilleur moto pour la gravelle. Salut et merci des commentaires !
  10. Projet : le bout de la route 138 et ainsi photographier le fameux panneau '' 138 FIN '' C'est Cler Mont GS qui m'a soumis ce projet lors de notre de rencontre hebdomadaire au Tim mardi dernier de Québec. Puisque je n’avais aucun projet pour le weekend de la fête du travail, je me suis montré intéressé aussitôt. YV a aussi sourcillé en nous écoutant discuter, prêt à se joindre à nous. On a longuement ‘’étudié’’ la météo à partir de jeudi et les prévisions étaient … négatives au début pour le weekend mais rendu à vendredi, les choses se sont éclaircies pour la journée de samedi et dimanche pour la partie ‘’est’’ de la province, alors c’est décidé; on part samedi matin. Rendez-vous au Irving du boulevard Ste-Anne à Boischâtel pour 8 :00 Am et c’est plutôt à 7 :45 que Cler Mont GS, YS et moi arrivons, c’est bon signe lorsque tous arrivent avant l’heure de rendez-vous, ça signifie que l’on a hâte de partir ! Disons que la météo est plutôt ordinaire, gros nuages et il a plu toute la nuit. Puisqu’on n’est pas de gars de Harley, on part pareil direction est. La progression est excellente et les villes et villages défile rapidement. Les bancs de brumes sont très denses dans Charlevoix mais aussitôt qu’on rejoint des terres plus basses à Baie St-Paul, le soleil est omniprésent et il ne nous quittera plus de la journée. Les villes et villages défilent et on s’arrête pour une pause lunch à Baie Comeau sous la suggestion de YV. Il insiste pour un A&W et on est tout sourire à l’idée de prendre un p’tit break enfin. Ensuite vient Port Cartier où YV nous fait un tour de ville histoire de nous montrer sa maison natale et on en profite pour prendre quelques clichés. Viens ensuite Sept Iles et c’est au tour de Cler mont GS de nous faire visiter les anciens quartiers étudiants ou il a habité lors de son secondaire. On décide d’un commun accord de pousser jusqu’au Havre St-Pierre pour la nuit histoire de profiter d’une météo parfaite pour rouler. Les paysages passés Sept Iles sont fantastiques, la forêt boréale s’installe tranquillement et les villages sont mignons avec des noms très poétiques comme Rivière-au-Tonnerre, Rivière à la Chaloupe, Magpie, Mingan… En approchant de Havre St-Pierre, la brume s’installe tranquillement et deviens de plus en plus opaque au point que pour trouver le chemin pour entrer dans le village, on doit se fier au GPS tellement la visibilité est nulle. Pour trouver l’hôtel, même chose tellement on ne voit absolument rien devant nous. Vivement une bonne bouffe au restaurent Chez Julie et les habitants nous confirment que la brume est exceptionnelle ce soir. Petite bière au bar local et rencontre avec des habitants ‘’colorés’’ du Havre St-Pierre. Dodo à l’hôtel du Havre Plus que 150 km pour Natashquan et c’est encore un enchantement de parcourir cette route fabuleuse pleine de courbes et de paysages fabuleux. Enfin le village de Gilles Vigneault et il reste un petit 18 km de gravelle lousse pour la vrai fin de la route. Prises de photos obligatoire et placotage avec les nombreux touristes qui sont sur place pour les mêmes raisons que nous et on fait un petit 100 mètres supplémentaire jusqu’au bord de la rivière, rendu là c’est plus possible d’aller plus vers l’est…. La rivière nous barre la route. Je l’ignorais mais le gouvernement va construire un pont pour continuer la route et on peut voir les aménagements du chantier et la route qui est en construction de l’autre côté de la rivière Natashquan. Blanc Sablon sera probablement accessible de notre vivant (ca dépends pour certain…) Maintenant c’est le retour, on a fait que la moitié du chemin. On prend une petite pause photo à Natashquan et c’est maintenant Sept Iles qu’on vise pour ce soir. La pluie nous surprends à la halte Manitou et elle ne nous lâchera plus jusqu’à Sept Iles ou on arrive fatigué mais heureux. Pas de problème pour le choix de l’hôtel et on se fait une soirée relax au resto tout près. Lundi, c’est le retour à Québec mais avant le départ, YV nous vante le restaurent Le Chaudron où parait-il le pain de ménage est hallucinant. Il n’a pas eu à insister longtemps et on n’est pas déçus de l’endroit, très bon et le service excellent. Les conditions météo en sortant de Sept Iles sont bonnes et il ne pleut pas…. Rendu à Port Cartier… on enfile les habits de pluies et on ne les enlèverons pas jusqu’à Québec malheureusement. La pluie a été parfois forte souvent légère mais toujours là. Par chance que nous étions bien équipés et ce fut la journée parfaite pour tester notre linge, si on peut rester au sec après une journée comme on a connus, et bien c’est que le linge est vraiment imperméable. Personnellement, une paire de gants à l’épreuve de l’eau est sur ma liste d’achat. Petite pause sans pluie de Tadoussac à la Malbaie ça recommence jusqu’à Québec. En bref un petit voyage de 3 jours avec plus de soleil que de pluie, des paysages fantastiques, une route parfaite et des copains géniaux. Un seul regret… pas assez de temps pour profiter des endroits où on aurait voulus s’attarder.
  11. Son prénom est Jean-Philippe mais j'ignore son nom de famille... Ya des chances que ce soit lui ! j'ai une photo ou on peut lui voir la binette. Merci pour les commentaires, c'est gentil !
  12. Merci 2brnut2b, c'est gentil comme commentaire. Je peut dire que ce fut un de mes plus beau voyage en moto à date. Lorsqu'on part en voyage, on ne sait jamais trop à quoi s'attendre, on espère toujours le mieux mais tout dépends de plein de facteur dont on a peu de contrôle mais on peut facilement contrôler notre état d'esprit et s'accrocher un sourire et comme ça, généralement les choses se déroulent pour le mieux. En bref, un voyage, ça commence toujours entre les 2 oreilles.
  13. Jour 12 Nuit glaciale, j'ai dû ajouter une épaisseur de linge pour terminer la nuit, mais le grondement de la Rupert a aidé à dormir. Je remballe le tout et l'objectif de la journée est de sortir de la région de la Baie James et de me rendre en Abitibi. Un petit 250 km à faire pour me rendre Matagamie et rendu à 500 mètres de la station d'essence c'est la panne sèche, pas grave j'ai encore mon petit bidon de 5 litres qui me dépanne. C'est au tour de Amos et enfin Val d'Or où je m'arrête pour la nuit sur la rue principale. Bonne bouffe au resto et une bonne nuit de sommeil est la bienvenue. Jour 13 Départ en direction de parc de la Vérendrye. Paysages très beaux mais de longues files de voitures à cause des différents travaux d'asphaltage. Je profite des nombreux arrêts pour faire des photos. Viens ensuite les Laurentides avec le lourd trafic à partir de Mont Laurier, encore des travaux sur la route 117. Petite bouffe à sainte Adèle et Montréal me voici où je compte prendre une pause moto avant de revenir à Québec, job oblige... J'espère que ce petit récit de mon voyage dans le nord vous a plu et inciterons quelques-uns à tenter le coup. Cette région du Québec qui m’était inconnue jusqu'à cette année a tout pour plaire aux motocyclistes d'aventure. La météo y est moins difficile que dans la vallée du St-Laurent (Socrate et sa gang ne seront probablement pas d'accord) mais juillet et août sont très ensoleillés généralement. De plus les histoires d'horreur concernant les mouches sont à mon avis exagérés, les mouches sont présentes lorsqu'il ne vente pas et au coucher du soleil. Une bonne crème anti-bibitte Watkins à 28% de deet est très efficace, évidemment le mois de juin est plus difficile à ce que j'ai entendu et que dire des paysages… indescriptibles… C’est d’une beauté à l’état pur. Si vous avez des questions, n'hésitez pas, je répondrais du mieux que je peux. Si ma modeste expérience peut servir, et bien tant mieux.
  14. Mon cher Clermont, tu as tout à fait raison, on est 2x plus prudent en solo et avec raison.
  15. 1- Cowdoc et Mme Cowdoc! 2- Socrate et Créature 3- Joé 4- Géo et Mme Géo 5- GSteeve et MSTG 6- Xpower99 7- 8- etc...
  16. Je suis partant, maintenant que je possède mon collant "raid Caniapiscau 2011" acquis ce soir grâce à Gsteeve. Très jolie en passant le collant. Un gros merci la gang !
  17. Jour 11 Beau soleil au lever du corps, je m'habille en tenue de moto et je réinstalle les valises sur la moto ainsi que mes 2 bidons d'essence supplémentaires, elle est chargée comme jamais, je dois rejoindre le relais 381 sur la route de la Baie James à 460 km d'ici. Les employés sont bien tristes de me voir partir, en tout cas il me semble... Et la cuisinière me prépare un casse-croute pour le diner. J'ai bien apprécié, elle n'était vraiment pas obligée et c'est avec regrets que je quitte cette pourvoirie, les gens y sont attachants et j'ai eu beaucoup de plaisirs ici. J'en garderais un excellent souvenir. Le soleil a rapidement fait place aux nuages et 15 km après mon départ, je dois enfiler l'habit de pluie. Les orages sont bien moins pires que les dernières fois, je n’ai pas eu à m'arrêter et le soleil s'installe pour la journée à partir de midi. J'aperçois le gros Suberban des africains tout démoli dans le bas-côté de la route, je prends quelques clichés. Ils ont été chanceux que je me dis en voyant l'épave, ouais, cette route peut être traitresse me dis-je alors que je remonte sur ma moto. Petite pause casse-croute à l’aéroport de LG3. Je mange mon lunch en compagnie de la contrôleuse aérien; super sympathique et je lui expliquais que j'ai entendu sa voix alors qu'on était en hélicoptère hier. Elle me raconte que même si l'endroit est désert, il y a quand même pas mal d'action. Elle est en communication avec tout ce qui vole dans le secteur et c'est immense comme secteur. Je repars l'estomac plein et les kilomètres tombent rapidement, la route est impeccable et la vitesse est excellente, entre 80 et 90 km/h mais je me garde une petite gêne, Je n’ai pas vraiment envie de me planter. Je garde en tête le principe à Socrate qui dit de rouler moins vite que notre vitesse normale… Aujourd'hui c'est samedi et il y a personne sur la TransTaïga, 4 voitures en tout en comptant une niveleuse, et oui, elles sont toujours là, j'en aurais vu à tous les jours sur cette route. Enfin la jonction de la route de la Baie James, ça signifie que la TransTaïga est bel et bien terminée et j'ai réussi. Beau moment de réjouissance immortalisé par quelques clichés. J'ai presque honte de le dire mais j'ai fait comme Jean Paul II, j'ai embrassé l'asphalte!!! Soyez sans inquiétude, je n’ai pas l’habitude de faire ça. Maintenant place à la route de la Baie James en direction sud. Rouler maintenant, c'est comme si j'étais sur un tapis volant et je rigole en voyant combien vite les kilomètres s'accumulent au compteur. J’ai perdu l’habitude de voir l’aiguille du compteur de vitesse à cette position. Petite halte au relais 381 il n'y aura pas de cafétéria ce soir me dis-je alors t j'en profite pour souper. Les kilomètres s'accumulent et je m'arrête à la halte de la rivière Rupert. Endroit magnifique sur le bord d'un torrent dont je ne me lasse pas de prendre en photos. Je fais le petit circuit pédestre de l'autre côté du pont qui m'amène sur des immenses roches plates juste à côté du torrent, superbe mais j'espère que le vacarme ne va pas m'empêcher de dormir. Je vais avoir la réponse à cette question dans une heure, à demain.
  18. Jour 10 Mauvaise nouvelles ce matin, la météo est abominable, il pleut à torrent alors pas question d'aller se tuer sur la route. Je me fixe 11:00h comme heure limite pour partir mais la pluie ne relâche pas, pas grave je vais passer une journée de plus ici sur la pourvoirie. À midi le soleil fait son apparition mais c'est trop tard pour partir. Je m'occupe comme je peux alors je pars faire le plein de mon bidon d'essence supplémentaire à la pourvoirie voisine histoire d'être prêt demain matin. Le chef de camp n'aime pas beaucoup mon bidon de lave glace que je me suis trouvé, je confirme que moi non plus je ne le trouve pas tellement sécuritaire mais c'est tout ce que j'ai trouvé, si il y avait un Canadian Tire ici j'achèterais un beau 10 litres rouge comme tout le monde mais je fais avec ce que je trouve. Il part 2 minutes et reviens avec un bidon réglementaire et me l'offre gratuitement, disant qu'il se sentirait mal de me laisser partir avec mon bidon de lave glace transparent au bouchon à l'étanchéité douteuse. Je le remercie chaleureusement, j'ai moi aussi la conscience plus tranquille. Jean Philipe, le pilote d'hélico est de retour au camp et on en profite pour discuter de mil et une choses mais surtout de moto, il possède un Suzuki R1. Il lui reste un voyage à faire pour récupérer des géologues sur les berges de la rivière La Grande et me demande si je veux l'accompagner, wow certain surtout que c'est à 50 km à vol d'oiseau et c'est parti pour une virée dans le ciel de la Taïga à bord d'un superbe Eurocopter 350 à turbine ! J'ai pris des photos, ce n’est pas le temps d'être avare avec ma carte mémoire alors let's go on filme et on mitraille! Fantastique comme expérience, la rivière La Grande est superbe du haut des airs et j'ai été surpris par la quantité de belles plages en sable qu'on peut apercevoir. Pour remercier le pilote je lui ai offert de faire une ballade de moto mais il a décliné l'offre, un gros V-Strom est moins alléchant qu'une sportive peut-être. Quelques minutes après l'atterrissage, Jean qui s'occupe de la pourvoirie m'offre de l'accompagner à quelques kilomètres à l'ouest pour "l'heure du festin"... Je suis septiques et lui demande de quoi il parle mais se contente de sourire et me dit de pas oublier mon appareil photo.... Hop dans le gros pickup Et 5 minutes après on tourne dans un tout petit sentier et une famille de loups sont littéralement là à nous attendre pour le souper ! Papa maman et les quatre louveteaux âgés de 3 mois sont tous proches du véhicule. Jean me demande de rester à bord pendant qu'il va porter les restants de viandes dans la petite clairière à 10 mètres du camion. C'est un spectacle qui m'a donné la chair de poule de voir ces bêtes mythiques tout près de moi, et ceux qui pensent que c'est comme des chiens Bergers Allemands, et bien détrompez-vous, un loup à une gueule et des pattes bien distinctives, C'est très particulier de voir les louveteaux être très curieux de notre présence et de voir leurs parents ne jamais les quitter du regard, ils surveillent leurs petits pour s'assurer qu'il n'y a pas de danger. C'est plutôt moi qui me sentais petits et je n’avais aucune difficulté à savoir que ces deux adultes auraient pu me mettre en pièces si j'étais sorti pour caresser ces louveteaux, mais jamais il n'y a eu de signe d'agressivité de leur part sauf lorsqu'ils dévoraient leur souper. Une expérience qu'on vit rarement dans une vie lorsqu'on habite à Québec, cela n'a absolument rien à voir avec les loups qu'on peut apercevoir au zoo. En soirée j'ai pu voir les plus fabuleuses aurores boréales de ma vie. Pour une journée que je croyais foutue ce matin alors qu'il pleuvait je peux dire que c'est assez réussi!
  19. Bonjour Franck-b5, Que de mots gentils! aucun doute, je suis un photographe amateur. Merci de prendre le temps d'écrire vos commentaires. Disons que pour faire la TransTaïga en motocyclette, il faut savoir gérer le facteur risque surtout lorsqu'on est seul. Personne ne sera là pour vous aider si un pépin arrive, alors le mot d'ordre est prudence. Merci
  20. Jour 9 Congé de moto aujourd'hui, j'en profite pour faire la grasse matinée (8:30). Aujourd'hui, ya pas le feu, alors un p'tit tour au lac pour se baigner, disons que ça fait étrange de se baigner mais le lac est invitant et la plage est superbe et l’eau est chaude. On peu plus tard je discutais avec Jean Philipe le pilote d'hélico et il m'a offert de l'accompagner pour aller faire le plein de fuel à 1 km d'ici, pas hésité longtemps et hop dans la machine! C’est enivrant et le pilote m'a fait remarquer les nombreux feux de forêts qui se déclenches un peu au sud d'ici, impressionnant à voir du haut des airs ! Toute une journée et je n’ai même pas touché à ma moto... mais demain je repars pour la dernière section de la TransTaïga et direction sud sur la route de la Baie James. Je dois me trouver un bidon supplémentaire de 5 litres de fuel pour espérer rejoindre le relais 381 sur la route de la Baie James. Ce soir on est installés sur la galerie de la pourvoirie et le sujet de discussion est les incendies de forêt, il paraît que la Sopfeu, la société qui s'occupe d'éteindre les feux ne s'en occuperons pas à moins qu'il y ai un danger pour une pourvoirie mais là où ils sont, il n’y a rien du tout, même pas d'exploitations forestière alors ils ne feront rien. Le pilote d'hélico connaît bien le sujet, il a travaillé un été à les combattre en Abitibi. Ici on sent qu'on est loin lorsque les autorités laissent les feux de forêts brûler. Pas beaucoup de photos, j'ai dit que j'ai pris congé ! alors pas de moto ni de photo aujourd'hui.
  21. Merci Socrate des bons mots (2 fois), j'apprécie. Je me demande si je met trop de photos dans le ride report. C'est que j'en si pris tellement durant ce voyage...
  22. Jour 8 En quittant la pourvoirie ce matin, Normand m'interpelle alors que je passe près de son camp, il m'offre une griffe d'ours (on dirait une griffe de grizzly tellement elle est grosse) comme porte bonheur pour la route, je suis vraiment touché par ce geste que je ne cesse de le remerier et je lui assure que grâce à ce geste, la route sera plus agréable sachant cette griffe dans ma poche. Ce type vivant seul au bout du monde m'a fait chaud au cœur et c'est avec regrets que je quitte Caniapiscau. Maintenant c'est le retour sur les traces d'hier avec les mêmes difficultés avec la différence que je suis reposé. Discussion avec un employé d'hydro Québec lors du passage de l'évacuateur Brisay, il me confirme qu'il y aura moins de "trafic" aujourd'hui (5 voitures aujourd'hui, 13 hier) parce que les employés d'hydro quittes demain et leurs remplaçants arrivent simultanément et ils se promènent moins la veille de leur départ. La route est malheureusement pire que hier, au petit matin le grader est passé et je suis le premier à "essayer" la route. Ce fut la journée de la valse tellement la moto s'est promenée de dérapages en glissades sur le côté avec de jolies frayeurs mais on dirait que je m'habitue avec le temps, j'ai moins peur qu'au début, c'est le métier qui rentre probablement. Le compteur kilométrique tourne toujours aussi lentement et c'est finalement vers 15:30h que j'arrive à la pourvoirie Mirage. Une surprise m'attends, le couple de français avec leur Land Rover d'hier sont sur place et on boit un café ensemble histoire de se raconter nos périples respectifs. Plein d'essence et je décide de pousser 75km de plus pour rejoindre la pourvoirie Nouchimi pour manger et y dormir. En arrivant, le patron s'informe si j'ai atteint le bout de la route, voyant mon gros sourire il m'offre une Budweizer pour fêter ça, pas de refus patron! Alors que je sirote ma bière fraîche, une mauvaise nouvelle arrive; le gros pickup qui ramenais les travailleurs africains après leur dure journée de travail a eu un accident à 40km à l'ouest du camp. Leur véhicule à fait un tonneau après qu'ils ont évité un véhicule d'hydro Québec, ils ont dérapé sur le côté de la route et ça finit avec un beau dégât. Plusieurs sont blessés au dos, un autre saigne de la tête avec une commotion cérébrale, un autre à la main tordu mais aucun ne se plaint. L'ambulance est appelée et ils arrivent 30 minutes plus tard directement du poste d'hydro Québec de Keyano. Pour plusieurs d'entre eux, leur été est foutu, Ils ne pourront reprendre leur travail. Tous ces évènements m'ont confirmé que cette route est difficile et peut être traitresse, la prudence est de mise continuellement et même si la circulation est très limitée, l'accident est toujours proche ici. 3 d’entre eux quitterons par avion pour être soigné à Montréal… La discussion à la pourvoirie tourne autour des travailleurs d’Hydro Québec qui conduisent le pied au fond sur la TransTaìga, il faut s’en méfier qu’ils disent. Je passe une superbe soirée à regarder les étoiles filantes assis sur le quai, quoi demander de plus ?
  23. Super photos pour un voyage qui sort de l'ordinaire. Un gros merci à tous qui ont posté des commentaires et des images de ce voyage qui restera longtemps j'espère dans vos mémoires. Je me suis régalé à vous lire ces derniers mois.
  24. Merci Tonneau, c'est l'fun d'avoir des commentaires positifs. La suite très bientôt de mes aventures dans l'nord.
  25. Jour 7 C'est LA journée ! Magnifique soleil pour le réveil, en fait, c'est l'hélicoptère qui va conduire les géologues sur leurs lieux de travail qui me sort des bras de Morphée. Petit déjeuner tranquille et un beau bonjour aux gens de la place et je suis parti pour une grosse journée de moto. L'objectif de la journée est Caniapiscau mais c'est encore très loin et je suis prêt à abandonner si ça s'avère trop difficile. Premier arrêt est le belvédère à LG4, quelques clichés et j'arrive à la pourvoirie Mirage après 1 hre de route. Discuté avec le type à la réception et avons pris un café ensemble. Cette pourvoirie appartient à un québécois contrairement aux autres qui sont presque toutes propriété Crie. Le paysage à Mirage est digne d'une carte postale. Aussitôt après le départ, une grosse frayeur; j'ai presque couché la moto dans une zone molle de la route, ouf mais faut jamais baisser la garde. Je pourrais qualifier cette journée de "journée d'étude" de la route, je m'explique: sur une route comme la TransTaïga, les conditions de chaussé changent toujours sans avertissement, elle est pleine de pièges, Il faut être aux aguets continuellement et pour ça il faut avoir les yeux braqués toujours devant, pas moyens de regarder le paysage sauf du coin de l'œil. Même gérer le GPS est de trop, monter ou baisser les fermetures éclairs du manteau demandent de s'arrêter tellement on peut facilement perdre le contrôle de la moto. Rares sont les moments où on peut relâcher une main. Cette route est difficile et il faut une vigilance à 100% pour éviter les problèmes. Qui dit journée d'études dit nécessairement examen; et bien si tu étudie bien et tu ne fais pas de chute, l'examen est réussi! Les kilomètres montent au compteur très lentement et c'en est décourageant. Je me fixe continuellement des objectifs: Keyano, aéroport LG4, Brisay etc. avec des estimations d'heure d'arrivée. La journée est bien entamée lorsqu’arrive un Land Rover. C'est un couple de français que j'ai connu à Radisson. Ils sont sur le retour et ils me donnent des infos sur les conditions de route après le barrage Brisay... ça annonce mal... Elle est merdique qu'il me dit, le grader est passé hier et il y a du sable et des ornières en quantité et beaucoup de roches de bonne tailles. Ouais c'est plutôt décourageant si près du but. Il me reste 84 km pour me rendre à Caniapiscau à partir de Brisay. Petit train ira loin je me dis, on verra mais je sens que le but est proche et abandonner serait criminel ! Je suis foutement fatigué et je décide de prendre la dernière étape par tranche de 10 km à la fois, à chaque fois que j'en franchi un, je lâche un cri de guerre dans mon casque, pratique douteuse que je n’ai pas l'habitude d'utiliser mais les conditions sont tellement atroces que c'est une immense victoire personnelle. Il y a des montés, des descentes stressantes compte tenue de mon niveau de fatigue et c'est sans parler de roches grosses comme des livre de beurre, parfois comme un six pack de bières dans les côtes, arrive la section ou la niveleuse a passée... Une vraie plage et je n’ai pas mon maillot de bain... enfin Caniapiscau avec les immenses digues qu'il faut longer tout en bas et parfois sur leur sommet et la délivrance est là toute proche et je la vois au loin: le fameux panneau KA-1 d'Hydro Québec et le Square Hole Island. Je gare la moto et suis comme un gamin le soir de Noël ! Hourra j'ai réussi mais je ne m'attarde pas ici; les brulots sont affamés. Ici je me trouve à l'endroit le plus au nord dans l'est de l’Amérique du nord accessible par la route (54' 51') et aussi à l'endroit le plus isolé d’Amérique du nord, c'est à dire l'endroit accessible par route le plus loin de toute ville (Radisson à 745km) J'aurais bien fait une séance de yoga pour apprécier le moment mais les mouches en ont décidés autrement, il n'y aucun vent et il fait 30 degrés. Je reprends la moto et direction la pourvoirie ExploSylva toute proche. Normand m'accueil chaleureusement, il est le gardien de la place et à ce temps-ci de l'année, il n'a rien à faire et la visite est la bienvenue. On passe la soirée à discuter et il me raconte des histoires fabuleuses sur cette magnifique région jusqu'a ce que 2 types arrivant avec un hydravion viennes prendre un café et on discute tous ensembles. Normand, le gardien était bien content d'avoir autant de visites. Il m'a confié un petit camp de chasseur pour que je puisse passer la nuit. Un petit chalet au confort très rudimentaire mais compte tenue de la situation et que j'ai atteint mon ultime objectif, c'est un château. Normand à un hobby assez particulier, à la tombée du jour, il prend son pickup et il va nourrir les loups. Il se sert des restants mais puisqu'il n'y a pas de clients donc pas de restants de bouffe de la cafétéria ou de carcasses de poissons ou de caribous, c'est relâche pour les loups. Au petit matin je les entendus hurler, ils étaient très proches du camp d'après Normand. Wow
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