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palica

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Publications posted by palica

  1. Martin vient de donner une partie de la reponse: pas possible de conduire un 125 sans permis ici, cote utilitaire du scooter en Europe.

     

    Egalement, Falco a raison avec le prix de l'essence, pour attirer les automobilistes.

     

    J'ajouterais:

     

     

    - Des problemes de stationnement bien plus important en Europe qu'ici (en plus, ils ont des stationnements dedies aux 2 roues)

    - la possibilite de remonter les files de voiture: quand quotidiennement tu passes 2H00 dans ton auto dans le traffic et que tu pourrais passer 20 minutes, c'est tentant... Meme Honda il y a qq annees en Europe faisait une promotion: achetez une voiture Honda neuve et on vous donne un scooter.

    - le climat: le scooter ne peut etre utilise qu'une partie de l'annee ici, toute l'annee dans la grande majorite des pays europeens.

    - pour le parallele moto/scooter, il y a beaucoup de motocyclistes qui ont un scooter en plus de leur moto, pour les deplacements urbains. Dans les grosses cylindrees (250 et plus), le scooter offre pas mal plus qu'une moto en ville: memes accelerations, meilleure protection contre la pluie et le froid, meilleure logeabilite (le casque sous la selle quand on s'arrete, la valise entre les jambes, posee sur le plancher), ca se faufile mieux (c'est moins large et le centre de gravite est plus bas) etc...

     

    Maintenant, meme si le scooter dans les grosses cylindrees, permet de voyager, c'est avant tout un vehicule urbain. En 50 cc, je trouve ca pas mal limite comme vehicule urbain (trop lent par rapport aux voitures, manque de puissance pour doubler, accelerations anemiques) et meme dangereux parfois. Ca prend un 125 au minimum.

  2. Faut dire qu'ado ou agno, ca se ressemble, surtout avec des ecouteurs sur les oreilles. zrockn_roll

     

    Bon anniversaire Thierry, 50 ans, c'est parfait: tu commences a avoir un peu de pression pour realiser tes reves non encore exauces alors profite et fonce! Mais garde tes 2 ou 3 roues vers le bas...

  3. 1- Installer des lumières halogènes. 2- Un Voltmètre + RPM (Probablement un petit moniteur TRAIL-Tech)

    3- Un siège solo.(noir? Rouge?) 4- Poignées neuves 5- quelques pièce de rechange comme: Câble d'embrayage, coil...ce qui me sera conseillé. 5- Mettre de bons pneus neufs sur les roues noirs que j'ai en double. 6- Peindre en noir les protège-mains. 7- Fabriquer des fixations pour top-case et valises d'alu. (J'ai celles d'origine...qui sont pas belles, et qui se vendent plus de $500.00 sur ebay....mais j'les garde) 8- Fabriquer une "skid-plate" en inox.8- Rajouter un feu arrière qui clignote quand je freine.

    Salut Frichtie,

     

    Encore bravo pour ton acquisition. C'est une belle moto et proche de l'etat d'origine. Si je peux t'encourager a ne pas faire de modifications irreversibles sur cette moto... Ca lui ferait perdre immediatement de la valeur si tu veux la revendre un jour. C'est une moto de 30 ans (et le moteur a ete concu il y a plus de 40 ans, avec l'avenement des BMW serie 5) qui reste entierement utilisable de nos jours, mais qui a quand meme ses 30 ans d'age, et les modifications que tu pourras faire ne pourront jamais changer ca (ou alors, il faut faire des modifications type HPN mais la, on ne parle plus du meme budget...).

     

    Egalement, un des defauts de cette moto est la boucle arriere du cadre, qui est fragile (ca a d'ailleurs ete corrige sur les GS par la suite). Comme c'est une moto qui etait beaucoup utilisee pour le voyage, elle avait tendance a etre tres (trop) chargee, et les boucles arrieres cassaient. Si tu veux te faire un rack (tu peux encore en acheter un tout fait mais ca devient rare) et mettre des valises en alu, tu devrais d'abord faire renforcer la boucle arriere ou alors en adapter une de R80GS ou R100GS. Ca se trouve assez facilement sur eBay ou d'autres sites specialises.

     

    Derniere chose: le reservoir de G/S PD... (J'ai le meme sur ma GS). Ca vaut tres cher. Il est frequent que ca se vende 1000$ et plus. Donc evite de tomber et de le bosser. Si tu vas dans des sentiers rough, tu peux acheter un reservoir BMW pour 200$ (Yves en a). Il sera plus leger, avec un coup de peinture blanche, ne choquera pas sur ta moto. Tu peux meme en acheter un de G/S mais pas la version PD.

     

    Amuse toi bien.

  4. - VENDU 4 pneus d'hiver Michelin Latitude X-ICE 235/65R17 usure 1 hiver (env. 15,000 km), excellent etat a 50% du prix neuf. Etaient montes sur un Ford Explorer. Raison de la vente: vehicule en fin de location. Prix: 400$ (prix special pour les Ridaventuriers, reduction de 10% donc 360$)

     

    Annonce Kijiji: http://montreal.kijiji.ca/c-autos-et-ve ... Z334463997

     

    Egalement sur Lespac.

     

    - 4 pneus d'hiver Yokohama Iceguard IG20 215/65R16 - usure 1 hiver (10,000 km). Etaient montes sur un Nissan X-Trail. Raison de la vente: vehicule en fin de location. Prix: reduit a 350$

     

    Annonce Kijiji: http://montreal.kijiji.ca/c-autos-et-ve ... Z334462585

     

    Egalement sur lespac.

  5. Moi, je n'avais pense ni aux odeurs d'essence, ni aux risques de chute de la moto, alors je la trouvais bien, cette tente. em3700

     

    Je me disais que ca limite le risque de vol ou vandalisme sur la moto, et ca permet de faire de l'entretien ou de la mecanique a l'abri de la pluie ou des maringouins (qui tombent comme des mouches avec l'odeur d'essence dans la tente zrockn_roll ). C'est vrai qu'on peut aussi se trainer une petite toile et l'accrocher a la moto et a un arbre ou sa tente pour travailler a l'abri.

     

    Par contre, j'aurais prefere un concept un peu different: que l'auvent pour la moto soit optionnel (et que la tente puisse donc etre montee sans le auvent), que la tente soit une petite 2 places (1 1/2 meme) et surtout qu'elle soit plus compacte et legere...

     

    J'avais aussi pense que ca ferait une niche pour la chienne quand je suis en sidecar big_smile

  6. plus dure a cadré que la x170 par contre ,a cause du format wide ...faut pas voir beaucoup de palette de casque sinon c'est trop bas ...

     

    Quand ta camera est installee et en stand-by, tu appuis sur le "+" pour faire un zoom-in. Ca te permet de supprimer la palette (mais bien sur en fermant l'angle de prise de vue). La position zoom-in reprend automatiquement quand tu eteins et rallume la camera donc une fois le reglage fait, c'est tout bon. Pour revenir en grand angle, evidement, tu appuis sur "-".

     

    Je te conseille grandement la pochette etanche (Jimo en vend) qui va avec. En plus de la perserver de l'eau (tu peux meme filmer sous l'eau...), il y a une vitre en avant qui protege la lentille de la Drift, qui est assez exposee.

  7. Ah OK. Je n'ai jamais perdu mon Zumo, je pensais que c'était juste un argument de Touratech pour vendre leur support... Mais bon, comme je suis des fois sensible au chant des sirènes du marketing, j'ai acheté le support de Touratech en liquidation chez Aerostich au printemps. Je l'ai monté sur ma GS (même en liquidation, il coute pas mal plus cher que la petite vis... em3700 )

  8. Il y a quelque chose que je ne comprends pas... D'origine, cette vis sert uniquement empêcher quelqu'un de prendre ton Zumo quand tu laisses ta moto pour payer ton essence ou que tu t'arrêtes dans un dépanneur. La vis ne fait que bloquer le système de verrouillage, c'est un antivol (primaire) qui n'a absolument rien a voir dans le verrouillage du Zumo sur son support.

    Si tu mets la vis Touratech et que tu la dévisses a chaque fois que tu t'arrêtes, ça ne sert a rien... Tu peux tout simplement relever le levier et partir avec ton Zumo... Donc pourquoi mettre cette vis? em3700

  9. Les collecteurs d'echappement en inox deviennent dores avec la chaleur et si de la boue se depose dessus, ca fait une couche de terre qui rappelle de la rouille mais qui n'en est pas. Et c'est entierement normal. Ca peut se nettoyer mais si ca a cuit dessus, ca peut etre plus difficile. Le moyen le plus simple, je pense, est de le faire au nettoyeur haute pression. Sinon, dans ton garage, tu peux mettre des chiffons humides dessus, et avec un push-push, tu arroses de temps en temps pour garder les chiffons humides et tu pourras facilement en enlever la majeure partie sans forcer. Mais bon, faut pas virer fou avec ca non plus...

  10. Bon, je suis de retour ici apres quelques mois d'absence (beaucoup de boulot...). Ca me permet de faire un petit commentaire baveux zrockn_roll

     

    Lors de cette journee, la Ural a travaille sans relache et sans faille... Alors que la Yamaha a fait des caprices. Ca remet la fiabilite des Ural sur le devant de la scene zwhat

  11. Pas facile a trouver les G/S... Surtout en version Dakar. Je te conseille fortement de te tourner vers les USA.

    Sinon, tu as une ST a vendre sur Kijiji (identique a la G/S sauf pour la roue avant).

    Bonne chance!

  12. Je confirme tout ce que tu dis... Je trouve que pour les amortisseurs, il y a Ohlins... et les autres. On peut trouver des amortisseurs d'excellente qualite (WP, Wilbers etc...) mais Ohlins a l'avantage d'etre tres efficace et performant, mais aussi d'etre tres durable. Les pieces sont disponibles partout, et la solidite n'est plus a demontrer. Si j'avais une 1150 avec amortisseurs d'origine, je les aurai pris tout de suite...

  13. Finalement sur kijiji c'est plutôt un Royal enfield. Tu en penses quoi Palica? J'imagine que c'est pas aussi "heavy duty"?

     

    Je ne connais par les RE, jamais essaye... Mais selon moi, au prix d'une RE neuve, il est beaucoup plus interessant d'acheter une vieille moto anglaise (qui peut etre fiabilisee) et sera utilisable de la meme facon qu'une Enfield sauf que la valeur de revente augmentera continuellement et qu'une Triumph ou Norton des annees 70 (j'ai eu 2 BSA, c'est pas mal aussi) va donner beaucoup plus de plaisir a conduire qu'une Enfield de 2011, je pense.

     

    est pas aussi sexy celle la Martin zgreeding

     

    si je comprends bien ton ride report palica.. il faut vérifier à chaque ride les boulons qui se loussent?

     

    dois-je comprendre qu'il y a plus d'un niveau d'huile a vérifier et il faut vérifier ça à chaque ride? filtre à air ça doit être une fois de temps en temps? dans ton ride report les conditions étaient ''exceptionnelles''.. il ne faut pas acheter des roulements cheap non plus j'ai cru voir hehe

     

    Pour les boulons, en fait, les routes de gravelle du Labrador et le fait que ma moto avait 8000 km a fait que j'ai du faire le check-up apres rodage et mettre du loctite bleu sur certaines vis... Depuis, elles n'ont plus bouger. Mais il peut arriver la meme chose sur n'importe quelle moto compte tenu des vibrations et des conditions de route.

     

    Pour l'huile, c'est le moteur, la boite de vitesse et le couple conique arriere. Pas la peine de verifier la boite ou le couple conique tous les jours, seulement le moteur (mais une Ural avec moteur rode ne consomme pas ou presque pas). Par contre, et je suis assez teteux la-dessus, une Ural, c'est un changement d'huile aux 2500 km zgreeding . La qualite d'huile n'a pas beaucoup d'importance avec une telle frequence de changement et comme c'est un embrayage a sec, n'importe quelle huile de voiture convient, mais faut faire son changement d'huile regulierement. Ce n'est pas une pompe a huile haute pression, c'est une lubrification par barbottage et pompe basse pression, donc on peut mettre un peu plus d'huile (250 ml) que le maximum (absolument deconseille sur toutes les autres motos bien sur), mais je fais mon changement aux 2500 km (huile moteur et filtre).

  14. C'est ce que je voulais dire, il faut que j'apprenne à connaître la machine avant de partir, question de connaître ses travers, d'avoir les bonnes pièces et les bon outils, pouvoir faire un diagnostic rapidement en cas de pépin. Tout cela est rendu accessible grâce à la simplicité de la mécanique.

     

    Alors oui, tu as tout a fait raison, il faut connaitre un peu sa moto avant de partir.

     

    si tu n'y vois pas de problème, ton offre d'essai routier m'intéresse! peut-être un peu plus tard par contre car pour l'instant j'suis un peu trop occupé au travail à mon goût.. jour/soir/week-ends zgreeding

    évidemment dépendamment des tes disponibilitées rendu là!! et si ça adonne j'aimerais bien rencontrer Choubaka et Obiwan zgreedingzgreeding (j'aime les chats :-D )

     

    Passe par MP quand tu as du temps. On peut faire ca en hiver pendant une tempete de neige:

     

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    en esperant que ca ne se finisse pas comme ca... :-D

     

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    Pour les curieux de side Ural et de voyage, il y a le site incontournable d'Hubert: http://www.thetimelessride.com/

  15. En tout cas, je retiens une chose, si jamais j'ai un Ural un jour, faut que j'apprenne à faire sa mécanique avant de partir pour le Labrador!!!

     

    Non non... En fait, c'est un peu comme rouler avec un Westphalia: faut que tu connaisses ta machine et que tu la "bichonnes", et elle te le rendra au centuple (les problemes, si problemes il y a, sont toujours les memes et faciles a anticiper). C'est sur que la maintenance est plus contraignante que sur une autre moto (frequence des changements d'huile par exemple) et si tu detestes faire de la mecanique, je la deconseille pour partir en voyage. Mais la mecanique est de tres tres loin plus simple que sur n'importe quelle moto moderne et une fois que tu connais ta moto, elle peut t'emmener au bout du monde moyennant une attention reguliere, et elle continuera d'avancer meme si le moteur a des problemes et ne fonctionne pas de facon optimale (ce que ne font plus beaucoup de motos a gestion electronique). L'avantage par rapport a une moto moderne est que tout est reparable sur le bord de la route ou presque, exactement comme une BMW airhead, alors qu'une panne sur une moto moderne, meme si elle est plus rare, se soldera habituellement par un appel a l'assistance, au CAA ou a un towing. Sur les 5 motos qui ont entrepris ce periple au Labrador, les 5 sont revenues a bon port sans probleme mecanique majeur. En fait, 90% des problemes sont arrives sur un modele 2006 de 40,000 km dont l'entretien avait ete neglige et la preparation pour ce voyage reduite a neant.

     

    Mon Ural est a la disposition de n'importe qui voulant l'essayer, dans le panier ou en la conduisant (mais la conduite d'un side est... "speciale"! Surtout pour quelqu'un qui est habitue a la moto...).

  16. Je viens de publier un ride report si ca t'interesse...

     

    viewtopic.php?f=3&t=10949

     

    Pour les pneus d'hiver, oublie ca... Il y en a chez Heidenau mais qui ne sont pas reconnus en tant que tels (pas le logo de Transport Canada). Je roule avec mes derogations (4 semaines dans l'hiver). C'est deja ca...

  17. 2eme partie:

     

    Jour 5, mardi 9 juin: Churchill Falls – Happy Valley Goose Bay, (290 km).

     

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    Depart de bonne heure après une nuit bien reposante (mais lever a 6H00 pour sortir Choubaka de la chambre et l’amener au side).

     

    Avant de partir, et puisque je n’ai pas eu le courage de le faire la veille, verification quotidienne de la moto (niveaux huile moteur, boite, transmission, pression des pneus, resserage + loctite des ecrous/boulons voyageurs, et inspection visuelle – comme on dit dans les garages – pour s’assurer que tout va bien. Et tout va !).

     

    Ce soir, si tout va bien, nous atteindrons notre but : relier HVGB, Labrador !

     

    Toujours important de verifier ses niveaux d’essence.

     

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    Entre CF et HVGB, il y a beaucoup de construction et certaines sections de route sont couvertes de sable mou, de gravillons pas dames, de grosses pierres et le tout est évidemment agremente de trous, de bosses, de flaques et d’ornieres.

     

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    Au fur et a mesure que l’on approche de Goose Bay, le temps se leve, les nuages s’estompent et le ciel bleu apparait. Vite, mon ecran solaire !

     

    On a encore eu des problemes avec la moto de Tud :

     

    Son reservoir auxiliaire a defonce le garde-boue arriere, le garde-boue du sidecar a decide de faire la greve aussi et son parebrise a lache (comme celui de Derek et celui de Al. Le mien se contente de se devisser…). Seance de soudure a prevoir a Goose Bay…

     

    Sur la route, on croise Scott avec sa BMW 650. Ce sera le seul motard que nous croiserons sur la route entre Manic 5 et Goose Bay.

     

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    Et finalement, arrivee a Happy Valley – Goose Bay, et sous le soleil s’il vous plait !

     

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    Apres notre arrivee, nous avons trouve notre hotel (pas d’operation Commando dans celui-la, les chiens sont interdits comme d’habitude mais j’ai eue une chambre au rez de chaussee et j’ai pu garer le side sous ma fenetre. Pratique pour faire rentrer la chienne…

     

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    Apres une grosse revision sur un stationnement en sable (changement des huiles, des pneus qui en avaient bien besoin, surtout en arriere), nous nous retrouvons dans un bar ou j’ouvre la bouteille de champagne amenee pour l’occasion !

     

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    Partie 2 : le retour… Suite et fin.

     

    Jour 6, mercredi 10 juin, Happy Valley / Goose Bay – Churchill Falls (290 Km)

     

    Hier soir, pendant que Derek et moi faisions notre entretien (changement huile + pneus), Tud a fait reparer son sidecar dans un atelier :

     

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    Le matin, après le chargement des motos et un dejeuner rapide au Tim Horton, nous avions RDV au Labradorian, le journal local du Labrador. La journaliste voulait nous photographier et nous interviewer.

     

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    Je dois avouer que voir 5 sidecar debarquer dans une petite ville comme HVGB, ca a impressionne la journaliste… Mais c’était rien a cote de Choubaka et de ses lunettes qui a monopolise l’attention. D’ailleurs, elle a été la seule a etre nommee, les « humain » etant restes anonymes.

     

    La photo couleur :

     

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    Et la copie du journal :

     

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    Apres ce moment de gloire pour Choubaka, et une petite seance de photo de groupe, rapidement ecourtee pour cause d’attaque massive de maringouins, vient le temps de nous separer : Al et Lutz restent a HVGB pour attendre le traversier qui est toujours pris dans les glaces mais dont l’arrivee est prevue pour le dimanche. Ils repartiront donc vers Terre-Neuve. Les pistes de terre sont donc terminees pour eux

    .

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    Derek/Shelley, Tony, John/Anna dans la minivan et moi reprenons le chemin inverse pour Baie Comeau. Le temps est magnifique, mais du coup, il y a enormement de poussiere. Comme je suis le seul a rouler en casque jet, mes collegues me laissent la premiere place. Sympa… Et ca prolonge la vie de mon filtre a air (en tout cas, c’est ce que je croyais).

     

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    Nous voyons des porc-épics tous les 10 km et certains paysages sont vraiment magnifiques…

     

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    Ca fait du bien de rouler un peu sous le soleil, meme si la temperature est fraiche (env. 10 degres des que l’on quitte le littoral).

     

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    Tony, avec son sidecar ressoude de partout, semble avoir retrouve des ailes. La vitesse de croisiere est elevee, env. 85 a 90 km/h et compte tenu des conditions de route, je ne pense pas qu’une moto solo ferait vraiment mieux. Le ciel finit par se couvrir quand nous arrivons a Churchill Falls en milieu d’apres midi, la pluie est imminente.

     

    Nous avons roule dans la poussiere toute la journee et ca a été eprouvant. Il faut neanmoins faire l’entretien car l’etape de demain sera longue et nous partons a 7H00: nous prevoyons de nous arreter le midi a Labrador city et de continuer jusqu'à la ville fantome de Gagnon pour y camper. Si le temps ne permet pas de camper, nous essaierons d’aller jusqu'à Manic 5…

     

    Mon garage a ciel ouvert est vaste mais ne protege pas de la pluie.

     

    On en profite pour refaire une petite synchro de carbus…

     

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    Une bonne douche, peut-etre ?

     

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    Derek a un boitier de filtre a air special (Modtop) qui lui permet d’acceder en 30 secondes aux filtres. Il profite donc de l’etape pour les nettoyer. Tud et moi avons le filtre a air original Ural, qui prend pratiquement 30 minutes a demonter – remonter, sans compter le lavage des filtres. Tud et moi nous regardons : pas le courage de demonter les filtres…. On verra bien (et en effet, on a vu…).

     

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    Apres 2H00 de mecanique et de rangement (l’epicerie du coin me donne gracieusement une caisse a lait pour ranger tout mon bordel… Merci), je vais me doucher, souper et me coucher. Operation Commando pour la chienne a 23H00. Dodo.

     

    Jour 7, jeudi 11 juin, Churchill Falls-Manic 5 (635 Km)

     

    Cette etape restera a jamais gravee dans ma memoire comme la plus dure, pas seulement au cours de la Tundra Run mais depuis que je fais de la moto…

     

    Déjà, le depart a 7H00 se fait sous la pluie. Sans dejeuner car le restaurant n’ouvre qu’a 7H00. C’est donc un depart avec quand meme un jus d’orange et une barre de cereales dans l’estomac. La pluie tombe, sans s’arreter. Au fil des Km, l’eau s’infiltre partout, dans le col, les moindres petits espaces. Mes gants et mes bottes sont gorges d’eau, le casque aussi et toutes mes couches de vetement deviennent humides, puis mouillees. On fait une traite pour aller a Labrador City (250 km) avec juste un arrêt pour remettre de l’essence avec nos Jerrycan.

     

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    Arrives a Labrador city, nous descendons peniblement des motos pour aller dejeuner. Surtout ne pas se deshabiller : nos vetements sont tellement trempes qu’il serait tres desagreable de les remettre. Au moins, les motos marchent bien, et nous n’avons pas eu de problemes mecaniques. Sauf Tud qui a encore des problemes de roulements de roue (je pense que plus jamais il n’achetera des roulements bon marche chinois…). Donc apres le dejeuner, seance de mecanique sur le stationnement du restaurant. Tud change ses roulements de roue arriere et inverse la roue du side avec celle de secours. Nous en profitons pour faire 2 ou 3 bricoles sur nos motos…Tout le monde est prêt, on part.

     

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    Pour me rechauffer et me remonter le moral, j’attaque la route entre Labradoc City et Fermont a fond les ballons. Les conditions sont mauvaises, j’en demande beaucoup au side qui part en travers dans les virages. Mais je me fais plaisir et je ne sens plus mes vetements mouilles. A chaque arrêt (voies de chemin de fer), j’attends les autres. Heureusement, les camions sont la pour moderer mes ardeurs car certains virages sont pris largement au dessus de mes capacites. A un moment donne, je ne vois plus mes amis meme apres un arrêt de 10 minutes. Je continue doucement, ne voulant pas attendre sous la pluie. Mais plus j’avance doucement, plus je me dis qu’ils ont du avoir un probleme. Demi-tour…. Apres 20 km, je croise Derek et Tud : le filtre a air de Tud était bouche completement : la poussiere, melangee a l’eau a fait une bouillie empechant l’air de passer. Il a du changer de filtre. Gloups !... le mien doit etre presque pareil… pas question de le changer sous la pluie battante.

     

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    Il n’y a pas que les orignaux qui sont faches… Moi aussi. Contre la meteo !

     

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    On repart. Et je continue de m’amuser en roulant au-dessus de mes pompes pour oublier la pluie et les vetements trempes. Environ 30km plus loin, je m’arrete car je ne vois plus mes collegues, meme au loin. J’attends… Et je fais demi-tour. Apres une quinzaine de Km, je trouve Derek et Tud sur le bord de la piste : Tud a perdu son pot d’echappement en passant sur les rails de chemin de fer (mettons qu’on a oublie un peu les arrets obligatoires cette journee la). Tud a cru qu’il avait perce son pot en passant sur les rails et a continue. Derek, qui était derriere, a vu quelque chose tomber et est alle le ramasser… Pour se bruler les gants et les doigts. Ca a pris quelques Km a Tud pour realiser que Derek ne suivait plus. Bref, on se retrouve. J’indique un stationnement a Tud et Derek a environ 5 km plus a l’ouest et on y va. Operation remontage d’echappement sur le bord de la route.

     

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    Et c’est reparti. La pluie continue, avec une ou 2 pauses de 5 minutes par ci, par la.

     

    On arrive a Gagnon, mais compte tenu du temps, pas question de s’arreter pour camper. On pousse jusqu'à Manic 5. Et ma moto commence a reagir bizarrement… Perte de puissance… M… ! Mon filtre a air. Je decide d’essayer de continuer au moins jusqu'à la station service pour les autres puissent prendre un cafe au chaud pendant que je change mon filtre. Malheureusement, dans une cote, panne complete, moteur etouffe… Bizarre que ca arrive si subitement... Mais bon, je sors les outils, il pleut a boire debout, je suis sur le sable mouille qui colle partout et les camions me frolent les fesses. Mes amis me rattrapent, je leur dit de m’attendre au poste d’essence a 20 km. Operation demontage de filtre (j’en ai un propre et huile de rechange…heureusement). Ca n’a rien de la mecanique de precision. J’essaie tant bien que mal d’empecher l’eau et le sable de rentrer partout dans les carbus et le nouveau filtre, sans grand succes. Apres 30 minutes de galere, c’est remonte et je repars. Mais c’est pas ca… La moto ne reagit pas bien. De l’eau dans les carbus ? Je les ai draines apres la pose du nouveau filtre. Peut etre des grains de sable qui bouchent l’arrivee d’essence au niveau du pointeau ? Je sors ma pompe a pied, je debranche l’arrivee d’essence, je branche la pompe et hop ! un bon coup dans le carbu… Normalement, ca fait des bulles et l’essence ressort par le trop-plein. La rien, juste un Pfff… Comment ca Pfff ???!!!…Tuyaux toujours debranche, je mets mon robinet en « Prime ». Rien ne sort… « Reserve ». Rien non plus…Oh oh… J’ouvre mon reservoir. Vide ! plus une goutte. Mais je ne suis pas encore passe en reserve… je ne suis qu’a 170 km alors que je passe d’habitude en reserve au dessus de 200. Mystere… Qui ne sera resolu que 2 semaines apres le retour.

     

    Je remets de l’essence et Plop Plop plop, ca repart illico…

     

    Du coup, apres cette pose de 45 minutes sous la pluie, je ne suis plus le seul a etre mouille : ma moto ressemble a une barque apres une tempete, tous mes outils sont trempes et pleins de sable, et je n’aspire qu’a une douche chaude !

     

    Je rejoins mes amis qui attendent sagemment a la station service. Les pleins, je paye, je repars. Pas question de m’arreter pour un cafe trempe comme je suis.

     

    Derniere section avant Manic 5 : 110 km.

     

    Probleme : les pluies incessantes des derniers jours ont transforme les piste de terre en piste de boue. Dans certaines sections, c’est de la glaise qui rend la route extremement glissante. Combine a un relief vallone, certaines cotes sont tres difficiles a monter. Heureusement, j’ai mes pneus a crampons, mais pas mes collegues. J’apprendrai apres que certains ont du passer en 2 roue motrices pour certains passages.

     

    Je croise 2 pick-up avec des girophares qui me font des grands signes. Je leur retourne le bonjour. Derriere eux, un monstre de la route : un convoi exceptionnel qui ne passait pas dans tous les virages, avec une armee de vehicules d’assistance (bucherons pour les virages trop serres, mecanos etc…). En tout, une trentaine de vehicules (pas de photos, trop mouille). J’apprendrai par la suite que les pick-up ne me disaient pas bonjour mais me demandaient de m’arreter (c’est pour ca que j’ai du rouler pratiquement dans le fosse pour croiser le convoi !). Mes amis qui sont a 10 minutes derriere moi auront été obliges d’attendre le passage du monstre pendant 15 minutes, sous la pluie…

     

    Finalement, arrivee a Manic 5 apres 650 km sous la pluie. Depuis qu’elle a de l’essence et un nouveau filtre a air, mon Ural a retrouve son entrain. Et tout a coup, angoisse… Et si le motel est complet ?

     

    Il l’est ! Mais apres une petite negociation (il est 18H00, et un groupe a fait une reservation qui s’annulait apres 16H00. Je recupere les chambres pour notre groupe).

     

    Arrive dans la chambre, je constate les degats : trempe au complet, la chienne aussi. La valise dans laquelle je mets mes vetements est mouillee aussi et les seuls vetements pas trop mouilles sont ceux qui sont au milieu. Un coup de sèche cheveux et c’est bon. Pas sec mais chaud ! Une douche chaude de 25 minutes me remet d’applomb et me fait realiser que j’ai faim. Quand je sors de la chambre, mes amis arrivent, aussi mouilles que moi… Je les attends et nous allons souper au restaurant (plutôt la cantine). Se retrouver au chaud, relativement au sec, au complet, et echanger sur les galeres de la journee sont un des meilleurs moments de cette semaine. En plus, on a demande la meteo pour demain et apparement, le lendemain sera un melange de pluie et soleil. YES !

     

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    Apres cette journee memorable, on se retrouve dans ma chambre pour une biere, un verre de vin, un gateau (anniversaire de mariage de Derek et Shelley) et finalement, dodo. Pas le courage de regarder la moto ce soir, on verra le lendemain. On decide d’un commun accord de partir vers 10H00 histoire de prendre ca relax.

     

    Jour 8, vendredi 12 juin, Manic 5 – Les Cedres (1000 Km)

     

    Aujourd’hui, miracle ! Du soleil au lever… On constate tous les degats de la journee precedente… Et on realise a quel point les conditions sont bien plus dures pour les motos que pour nous 

     

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    La moto de Tud, avec ses pieces cassees qui s’accumulent sur le rack… Mais elle roule encore !

     

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    On prepare nos motos tant bien que mal, on verifie 2 ou 3 trucs (huile, pression des pneus), on resserre 2 ou 3 boulons (on va finir par avoir presque tous les boulons securises au loctite bleu…) et c’est parti. Je pars doucement, laisser mon moteur chauffer (je considere que ca prends 10 km pour monter un flat refroidi a air en temperature. Je m’apercois que John et Anna ne suivent pas. Je les attends 15 minutes et ils arrivent (Anna avait oublie son sac dans la chambre). Petit a petit, le rythme s’accelere. Au bout de 1H30, les virages a gauche se prennent avec la roue arriere levee et ceux a droite avec la roue du side levee (« tu ne te penches pas assez » me dira John). Je finis par rattraper les autres qui ne veulent pas se laisser doubler. J’ai une meilleure vitesse en cote que Derek, qui est plus charge, mais il a une meilleure acceleration sur le plat (tout ca est relatif a la « puissance » des Ural bien sur). Je le double dans une cote, il me rebouble sur le plat… Je klaxonne pour lui signaler qu’il est en train de perdre son Jerrycan et je le double… Hehehe, c’était une feinte… Je rattrape Tud et le double, et j’arrive premier a Baie Comeau (pas trop fier sur la facon de doubler Derek quand meme…). La fin du parcours aura été digne du Joe Bar Team !

     

    Avec les vibrations, les clips de mon phare avant sont partis… Reparation de fortune (« a la Russe », en coincant des mouchoirs en papier entre le cerclage et la vitre. Sauf qu’avec la pluie, les mouchoirs…

     

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    Une fois sur place, repas rapide au Tim Horton, Tud nous quitte pour aller prendre le traversier pour Matane. Apres Lutz et Al a Goose Bay, nous perdons un autre membre de notre equipe et continuons a 2 sidecar + le vehicule suiveur.

     

    Je ne sais pas encore ou m’arreter pour la nuit. Je ne veux pas deranger ma belle sœur Marie Helene a Tadoussac qui est en plein festival. On verra a la Malbaie, ou Baie St Paul, ou Québec, selon la fatigue.

     

    Et c’est reparti. Apres quelques nuages a Baie Comeau, le soleil reprend ses droits. Il faut « chaud » (environ 18 – 20 degres) et il me semble que dans ces conditions, je pourrais rouler indefiniment.

     

    La route se passe admirablement, sauf quand Derek se fait couper par un pickup gris qui le double alors que des vehicules arrivent en face. Il est oblige de se rabattre tellement sur Derek que celui-ci est oblige de freiner pour ne pas l’accrocher.

     

    On arrive en fin d’apres midi a Tadoussac et nous sommes les premiers pour le traversier.

     

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    Pendant la traversee, un vieux monsieur vient jaser avec moi de moto. Il semble beaucoup aimer les Ural. A la fin de la conversation (le traversier arrive de l’autre cote du Saguenay), il s’excuse, m’expliquant qu’il conduit un pick-up gris et qu’il croit nous avoir coupe plus tot… Je l’envoie faire ses excuses en anglais a Derek. Mais le monsieur ne parle pas anglais. Il se met a parler francais en prenant un accent anglais… On l’excuse et tout rentre dans l’ordre.

     

    On pousse jusqu'à la Malbaie ou on arrive vers 20H00 pour le souper. Derek et Shelley decident de pousser jusqu'à Québec pour dormir, je leur fais une reservation dans un hotel. John et Anna vont se debrouiller.

     

    On ressort du restaurant a 22H00 et une idee commence a me trotter dans la tete… Rentrer ce soir et faire la surprise a mon epouse et mes enfants de dejeuner avec eux demain matin… Sauf qu’il me reste 460 km, que je roule depuis 12H00 en ligne et qu’il est 22H00… Pas sur. On verra.

     

    En partant de la Malbaie, je me trompe et prend la route touristique. Du coup, on perd John et Anna. C’est magnifique mais il commence a faire nuit, il y a des travaux partout et cette route mets a (tres) rude epreuve les freins de nos attelages surcharges. Dans une descente tres abrupte, je perds quasiment mon frein avant (liquide de frein a ebullition j’imagine). Heureusement que je ne roulais pas vite et que je contrôle au frein moteur.

     

    Derek semblait un peu nerveux a l’idee de rentrer dans Québec. Je decide de les emmener directement a leur hotel a Ste Foy. Ca me prends plus de temps mais la nuit est tellement belle… Nous faisons notre petit effet en traversant Québec de nuit avec les 2 sides sales, la chienne et notre chargement « tour du monde »…

     

    Je repars de Québec apres avoir quitte mes amis et prend la route seul.

     

    Pause essence et pipi pour la chienne a Trois-Rivieres. Il est 1H00 du matin.

     

    J’arrive finalement aux Cedres a 3H00 du matin, fatigue, mais fier, heureux, content, et la tete pleine de souvenirs.

     

    A notre arrivee, Choubaka a eu la surprise (moi aussi…) de voir qu’un nouvel ami était arrive a la maison pendant notre absence… Et pour rester dans le meme esprit, son nom est Obiwan.

     

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    Apres une courte periode d’etonnement, Choubaka l’a adopte

     

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    Lendemain matin, apres une courte nuit, dejeuner en famille et redaction du rapport, pendant que les souvenirs sont frais…

     

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    Les motos se sont comportees de facon EXCEPTIONNELLE. Nous leur en avons demande beaucoup et elles ne nous ont jamais laisse tomber (merci encore a Mike chez Ural Canada d’avoir prepare ma moto avant le depart). Seul des petits problemes « normaux » qui ont pu etre regles sur le bord de la route, et la majorite ont été dus a des problemes d’entretien preventif (joints universels rouilles – entretien - et roulements de roue – mauvais montage - pour Tud, filtre a air pour Tud et moi – manque d’entretien mais sur une Ural, ca prend un peu de temps). En fait, le seul probleme qui a vraiment immobilise un vehicule sur le bord de la route a été l’amortisseur de la minivan Chrysler…

     

    Les Ural sont parfaites pour ce genre de rallyes. Elles permettent d’emporter plus d’equipement qu’une moto (y compris un chien…), sont plus stables dans certaines conditions (graviers, sable mou etc…), plus rapides dans certaines sections mais plus lentes dans les portions plus roulantes. Nous avons generalement maintenu une vitesse de croisiere de l’ordre de 80 a 90 km/h. La consommation d’essence est egalement plus elevee qu’avec une moto.

     

    Mon Ural va demander un gros entretien avant de pouvoir repartir dans une telle aventure (peinture principalement, changements d’huile, regler ce probleme de fuite d’essence, nettoyage carbu et filtre a air, petites fuites d’huile ca et la…) mais rien de majeur. En fait, le lendemain matin, j’ai pris la moto – encore chargee – et je vais avec la chienne porter Alexane dans un camps ou elle passe la fin de semaine.

     

    Oh, mon probleme « stupide » de panne d’essence est en fait un probleme combine : mon pilotage aggressif associe a mon filtre a air partiellement obstrue a augmente ma consommation. D’habitude, je ne passe jamais la reserve car je fais le plein avant. Dans le cas present, lorsque j’ai fait le plein (sous la pluie et moto pas a niveau), je n’ai probablement pas rempli le reservoir jusqu’au bout (et 2 cm en dessous implique quelques litres de moins a cause de la forme du reservoir). Egalement, mon robinet d’essence a membrane a un probleme (membrane percee ou joint qui fuit… C’est souvent le cas avec du materiel japonais. Hehehe…) et les 2 positions communiquent. Moralite, j’ai roule jusqu'à vider mon reservoir. Comme il pleuvait a boire debout, j’evitais de trop ouvrir mon reservoir pour eviter une accumulation d’eau. Donc consommation superieure + remplissage inferieur + plus de reserve m’ont tout simplement mene a une panne d’essence plus tot que prevu…. Ca aura finalement été mon seul probleme sur le bord de la route (pas tres glorieux comme situation…).

     

    Nous commencons a preparer la prochaine sortie qui aura probablement lieu a la Baie James ou la Baie d’Hudson. Date a confirmer. L’Alaska me tente bien aussi, a voir.

     

    Fin de la CURD Tundra Run 2009.

     

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  18. Je viens de m'apercevoir que je n'avais jamais mis mon compte rendu de voyage au Labrador ici. Comme Cyclonicks posait des questions a propos des Ural, je pense que ca va donner pas mal de reponses. Il y a aussi quelque part le CR de mon voyage a la Baie James (je crois...).

     

    Il y a aussi le compte rendu de Pat the Bouc ici :

    viewtopic.php?f=3&t=1412&hilit=ural+labrador

     

    Premiere partie

     

    Le Tundra Run 2009 est une excursion en Ural jusqu’a Goose Bay, Labrador, Canada, organisee par des membres du CURD, le regroupement des possesseurs de motos russes au Canada (http://www.curd-riders.ca/). Goose Bay est un des endroits les plus recules d’Amerique du Nord, accessible par des routes de terre (1120 km de Baie Comeau, la « ville » la plus proche), ou le bateau, en été seulement.

     

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    Je suis parti faire cette excursion avec mon Ural Patrol de 2006 qui avait été revisee par Ural Canada avant le depart (merci a eux car je ne peux pas dire que le concessionnaire de Montreal ait été a la hauteur, c’est le moins que l’on puisse dire). Mon « singe », la fidele Choubaka, m’accompagne pour ce voyage.

     

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    Certaines des photos ci-dessous ont été prises par Al Kay, musicien de Jazz renomme (trombonne) et photographe talentueux. Toutes ses photos sont sur ce lien : http://www.alkayphotos.com/f163105067

     

    C’est notamment Al qui a pris cette photo que j’adore et qui reste a mes yeux une belle illustration de notre voyage, ou Choubaka et moi avons… Hem… le meme sourire… C’est un peu inquietant, meme si je n’ai pas encore commence a perdre mes poils, moi.

     

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    Jour 1, vendredi 5 juin : Les Cedres-Tadoussac (530 km).

     

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    Depart a 5H00 du matin de Les Cedres, a l’ouest de Montreal, pour un premier segment de 530 km. Pas de traffic pour passer Montreal. Apres un premier arret essence (mon Ural me donne une autonomie d’un peu plus de 200 km avant la panne seche (selon la conduite) mais pour ce voyage, j’emporte 30 litres d’essence supplementaire dans 2 Jerry Can). Petit arret pour dire bonjour a Gros Buck a St Augustin, juste avant Quebec.

     

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    La temperature se rechauffe tranquillement et j’enleve des couches (de vetements) au fur et a mesure que j’avance.

     

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    Petit arret lunch et bio a Baie St Paul

     

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    Cette route est vraiment magnifique et meme si elle est assez eprouvante pour une Ural (beaucoup de cotes et nous sommes charges comme des mulets), la vitesse de croisiere du sidecar permet d’admirer le paysage. Il a fait 25-28 degres et ce sera la seule journee de soleil complete de ce voyage… Mais ca, nous ne le savions pas encore.

     

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    Puis en debut d’apres midi, arrivee au bac de Tadoussac.

     

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    Petite visite a Marie-Helene, ma belle sœur qui a la gentillesse de nous heberger Choubaka et moi pour une nuit.

     

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    Apres un bon repas et une petite visite a l’auberge, dodo pour un depart de bonne heure le lendemain.

     

     

    Jour 2, samedi 6 juin: Tadoussac – Baie Comeau – Manic 5 (410 km)

     

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    Depart a 7H00 pour retrouver les autres sidecars au Tim Horton de Baie Comeau. Frais ce matin (5 degres) mais beau temps. Et la route est toujours aussi belle et les vues magnifiques.

     

    Petite panne (rapidement reglee… Pipe d’admission de carbu demanchee) et comme environnement pour un garage, il y a pire…

     

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    Arrivee au Tim Horton de Baie Comeau a 10H30 soit 30 minutes avant l’heure du RDV, mais je suis le dernier arrive, tous les autres ayant decide de dormir a Baie Comeau avant le depart. Au total, sur 23 sidecars inscrits, nous serons 5… Est-ce que le Labrador a quelque chose d’effrayant que j’ignore ?

     

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    Tony, Ural 2006 camouflage

    Al, Ural 2008 vert foret,

    Derek et Shelley, Ural 2007 gris fonce

    Lutz, Ural 2009 Sahara

    et moi, Ural 2006 blanche.

     

    John et Anna sont venus du Massachusetts en minivan, leur Ural etant tombee en panne (piston perce) a 30 miles de chez eux. Ils l’ont fait remorquee et ont pris leur voiture, qui sera notre voiture « suiveuse » ou balai, chargee de nous suivre (et ramasser les morceaux…). Apres une bonne seance d’UDF (Ural Delay Factor – la faculte qu’ont les Ural a susciter la sympathie et les questions inevitables qui en decoulent). Une Ural, ca cree un facteur UDF de 1 (1 heure de retard par sortie) et forcement, 5 Ural, ca multiplie par 5. Les journees vont etre longues…

     

     

    Puis c’est le depart pour Manic 5. Pour ce voyage, aucune reservation, aucune etape obligee, juste rouler et prendre les choses au jour le jour. Nous sommes tous equipes pour camper, nous avons de la nourriture pour tenir un siege et suffisement d’outils et de pieces detachees pour reparer la majorite des pannes raisonnables que nous pourrions rencontrer (en fait, l’avenir nous prouvera le contraire…).

     

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    Comme ce sera souvent le cas pendant ce voyage, entre 2 etapes, pas de station service, pas de depanneur, pas d’habitations. En fait, il n’y a rien… 

     

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    Tres vite apres Baie Comeau, le temps se couvre, puis se change en pluie intermittente pour finir en pluie abondante, qui nous accompagnera presque pour le reste du voyage…. La route entre Baie Comeau et Manic est asphaltee mais en mauvais etat. Elle comporte beaucoup de virages avec des sections droites.

     

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    Manic 5, c’est un barrage hydro-electrique, une station service, un depanneur, une cantine et un motel. Bref, tout ce dont on a besoin !

     

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    Nous arrivons mouilles (et meme trempes), les vetements de pluie etant restes ranges pour cette etape. Par contre, ils ne nous quitteront plus du voyage…

     

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    Apres un souper rapide, au dodo, les choses serieuses commencent demain…

     

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    Jour 3, dimanche 7 juin: Manic 5 – Fermont - Labrador city (380 km)

     

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    A compter de Manic 5, ce sont les piste de terre qui commencent. Ciel gris et la pluie apparait quelques km apres le depart. Temperature fraiche (1 a 2 degres), il reste meme encore un peu de neige par endroit.

     

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    Cette fois, tout le monde redouble d’ingeniosite pour rester au chaud et au sec, en laissant toutefois l’esthetique de cote

     

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    Entre Manic 5 et Fermont, nous traversons Gagnon, qui était une ville miniere, mais qui a été completement demontee par la compagnie miniere lorsque l’exploitation a été abandonnee, ce qui donne une route goudronnee, parfois a 2 voies separees, au milieu de nulle part…

     

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    Bien que ca ait été un hasard, nous avons bien fait de faire cette section un dimanche. Il y a habituellement beaucoup de camions dans ce secteur (construction et mines). Et quand je parle de camions, je parle de ca :

     

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    Petit detail : Derek mesure 6 pieds (1m80)…

     

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    Les stations service sont espacees et je suis tombe en panne a 200 metres de la station service de Fermont. Mais j’ai simplement pris quelques litres d’un de mes Jerrycan. En quittant Fermont, on quitte le Quebec pour entrer au Labrador.

     

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    Les pistes changent un peu et il y a encore plus de construction. On couchera a Labrador city cette nuit.

     

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    2 problemes : la chienne a une infection urinaire (a force de boire l’eau dans laquelle les ours font pipi…) et Tud n’a plus de transmission a la roue du sidecar. Lors d’un arret, je me suis apercu que ses joints universels était completement morts. Ronges par le sel, les rouleaux ont foutu le camps. Donc passage de Ural 2WD a Ural 1WD sur le stationnement de l’hotel, avec nos seances habituelles de questions/reponses.

     

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    Jour 4, lundi 8 juin, Labrador City – Churchill Falls (250 km).

     

    Petite etape: 250 km seulement, uniquement de piste de terre, mais comme la chienne est malade et que je ne veux pas que ca degenere et m’oblige a faire demi-tour, je decide de chercher un veterinaire. Je laisse partir mes collegues et la voiture suiveuse et me met en quete du vet…Avoir su… Je finis par le trouver. Mais il refuse de me prendre (pas de RDV…). Pas grave, j’arreterai au prochain… Eh bien non, le prochain est a Goose Bay, dans 700 km. Bon bah je retourne en arriere, a Fermont. Pas de chance, le prochain en arriere est a Baie Comeau, 700 km aussi. Alors je decide de squatter la salle d’attente. Apres 2H00 et une operation charme de Choubaka :

     

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    Finalement, ils me prennent (pas moi, la chienne), pipi, analyses, re-pipi, re-analyse et 300$ plus tard, je repars avec des antibios.

     

    Je roule vite et sans trop m’arreter, pour rattraper mes collegues. Juste des arrets pipi pour Choubaka que je rebaptise Pisse-Minute.

     

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    On voit plein d’ours sur le bord de la route mais ils se sauvent quand on arrive. C’est peut etre mieux comme ca.

     

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    Shelley a quand meme reussi a en prendre un:

     

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    Regulierement, des pick-ups m’arretent et me disent que mes collegues sont passes 1H30 plus tot, puis 1H00, puis 30 minutes… Ils ont fait une longue pause au camps entre Labrador city et Churchill Falls car Tud a du changer ses roulements de roue (qui avaient été mal montes).

     

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    Je repars du camps et ils sont a 15 minutes devant moi. Je continue de rouler vite pour les rattraper. Une trentaine de km apres le camps, au loin, une voiture sur le bas cote, le conducteur me fait des signes. Oh oh, c’est John. Un des amortisseurs de sa minivan a perdu un boulon et cogne contre le chassis. C’est notre vehicule suiveur mais comme il est parti devant puisque je cherchais un vet, c’est moi qui devient vehicule suiveur. Il fait froid, 1 degre, et il pleut, pour changer… Demi-tour, je retourne au camps chercher un boulon. En chemin, je croise encore 4 ours. J’arrive finalement au camp, le mecanicien me remet un assortiment de boulons de ½ et ¾ de pouce + les cles, qu’il me demande de lui redeposer au retour de Goose Bay. Retour a la minivan… qui n’est plus la. En fait, elle a fait 1 ou 2 km avec l’amortisseur attache avec une sangle mais ca ne fonctionne pas. On installe le boulon manquant mais Chrysler a decide de mettre des boulons metriques sur ses minivans ! Et comme le filetage est dans le chassis…Bref, on demonte carrement l’amortisseur et John va rejoindre Churchill falls (130 km) comme ca. Un pick-up s’est arrete pendant que je cherchais un boulon et le chauffeur lui a donne son No de telephone a CF, il a les boulons qu’il faut chez lui.

     

    Je suis John pendant 10 km et je continue tout seul, sous la pluie.

     

    Apres une etape de 250 km qui en a fait finalement 320 (recherche du vet et du boulon), j’arrive a CF trempe, j’ai froid, faim, soif et je suis fatigue.

     

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    La ville de Churchill Falls appartient a la compagnie d’electricite qui exploite le barrage.

     

    Le groupe part visiter le barrage, moi, trop fatigue, je reste a l’hotel et apres une operation commando pour faire entre Choubaka dans ma chambre (ou les chiens sont interdits), je vais me coucher.

     

    Il n’y a pas que les chiens qui sont interdits :

     

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    A suivre…

  19. Salut,

     

    Le mien est un 2006, mais les annees 2007 et plus ont eu beaucoup de upgrades (j'ai eu la "chance" d'avoir de gros problemes avec Euromoto et Ural Canada m'a upgrade la mienne avec des pieces de 2007 commes les culasses, les pignons de distribution, les roulements de roue etc...).

    J'ai ai deja parle pas mal ici, je vais essayer de retrouver certains posts, mais pour resumer, en terme de fiabilite, la Ural est la plus fiable des motos de 1950 zgreeding . Si tu as l'habitude de rouler en Honda, un coup de demarreur et tu pars, avec un changement d'huile quand tu y penses et jamais de reglages, je ne la conseillerais pas. Mais si tu aimes entretenir ta moto, faire tes reglages toi meme et rouler sans la forcer, la Ural peut etre une tres bonne initiative. Pour des voyages aventure comme le Labrador, elle est parfaite. Et par rapport aux autres motos et sidecar, il y a 2 choses qui font que la Ural a un enorme avantage selon moi: la marche arriere et les 2 roues motrices. Les 2 ensembles permettent de passer partout ou la garde au sol n'est pas un probleme. La premiere est trop longue pour les zones trialisantes mais sinon, c'est tres adapte a toutes sortes de situations, et la capacite de charge est phenomenale. Tu vas avoir du mal a trouver des usagees mais tu peux trainer sur le forum CURD (http://www.curdforum.net/forum/index.php) ou il y en a regulierement a vendre.

    Petite remarque: attention au offres pour des motos chinoises et les Dnepr fabriquees en Ukraine. Les CJ (chinoises) ne se comparent pas aux Ural en terme de qualite et possibilite et la fiabilite est un gros probleme. Un peu pareil pour les Dnepr. A eviter donc a moins de vouloir posseder une moto ancienne avec laquelle on ne peut pas vraiment rouler.

  20. Si les 2 roues sont paralleles quand le guidon est droit mais decallees l'une par rapport a l'autre, ce n'est pas une catastrophe (beaucoup de BMW sont comme ca et l'usine a meme fait des tests jusqu'a 20 mm de decallage sans trouver de probleme dans la tenue de route). Maintenant, sur une KLR, ce n'est pas normal et il faudrait savoir pourquoi. Il peut arriver dans certains cas que le rayonnage soit decentre pour monter des pneus plus larges sans toucher la chaine.

  21. Soit tu cliques sur le lien web sous l'avatar de Jimo, soit une petite recherche sur Google avec "klim + Quebec" t'amene directement chez Jimo:

     

    http://www.klimquebec.com/

     

    Et les coordonnees sont:

     

    KlimQuebec - Extrême Limite

    Suite 250

    615 Boulevard Pierre-Bertrand

    Vanier, Québec

    G1M 3J3

    * Pour venir nous visiter, entrez par la porte principale du 615 Pierre-Bertrand (au centre) et montez à l’étage a la suite 250. Nous sommes dans la même bâtisse que Portes et Fenêtres Caron et Guay, location de Camion RYDER, ainsi que Club Tapis. Entre l’autoroute de la capitale et le Boulevard Hamel. En face du Couche Tard.

     

    Heures d'ouverture: Lundi au vendredi, de 9h30 à 17h

    Soirs de semaine et fin de semaine: sur rendez-vous au 418-805-0222

     

    Vente/Information

    418-805-0222

    info@klimquebec.com

     

     

    Et tu ne peux pas tomber sur quelqu'un de mieux que Jim en terme de conseil, d'honnetete, de connaissance de ses produits et de gentillesse :)

  22. Il faut juste savoir quoi faire quand ça arrive:

     

    1- Son casque et manteau pur ne pas surchauffer et bien prendre son temps

    2- Sortir la moto du trou d'eau en poussant

    3- vider le bol à air

    4- vider le muffler en levant la moto sur la roue arrière

    5- enlever la spark plug (nettoyer la cochonnerie autour de la sparkplug avant d'enlever)

    6- faire tourner le moteur et voir l'eau sortir par le trou de la spark plug

    7- Vider le carbu

    8- attendre que ça sèche un peu

    9- remonter le tout

    10- partir la moto et ne plus l'échaper dans l'eau :)

     

    +1... Egalement verifier le filtre a air et le secher s'il est trempe (ou le changer). Et il faut savoir que faire tourner un moteur qui a bu de l'eau avec la bougie en place peut provoquer un "hydro-Lock" avec changement du vilebrequin (crankshaft) au final...

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