Massive Lee

Je zyeute des TKC80 alors que je réserverai les Tourance pour un usage routier. J'attends juste de trouver une bonne roue avant qui n'a pas besoin de réparation (j'ai déjà une deuxième roue arrière).

 

Massive Lee , change tes pneus pour du 60/40 ou du 50/50 , et tu vas voir une grosse différence sur la conduite et la traction dans ces conditions .

 

En effet. Ça prend du crampon

C'est toujours triste un bâtiment qu'on démollit.

 

Si vous passez par là, apporter quelques sardines pour les petits minets qui ont perdu leur maison

 

BTW La carrière de sable sur le chemin Scotch (celui pas loin de l'ancienne mare) est toujours ouvert. ntre la mare et la carrière, j'ai croisé deux types en KTM. Probablement ceux qui possédaient le camion et la remorque stationnés près de la 50.

Je vais aller faire un tour sur le Scotch demain matin. Sans GPS ni carte. Je remonterai depuis Grenville, Au pif. C'est difficile de se perdre...

jai passé hier le trou deau a eté rempli avec de la grosse roche ca enleve un peu de fun cest completement sec le chemin se fait en auto maintenant

 

Je vous jure que ce n'est pas moi qui ai rempli le trou de caillous, même si j'en ai souvent parlé

 

 

Aidé par deux bonnes âmes qui ont accumulé une bonne cagnotte de points-karma ce jour-là

 

Baie-Comeau à Blanc-Sablon, c'est 1700km et comme de Baie-Comeau à Manic, c'est 200km. Je peux conclure que Manic/Blanc-Sablon fait 1500km, incluant 600km de gravelle. Ne pas oublier les milliards de mouches noirs qui sont plus dangereuses que la gravelle.

 

Lee

En regardant des cartes sur Google, j'ai trouvé des tracés pour se rendre à Murdochville en partant de Marsoui, et je me rappelle où se trouve la fourche. C'est quelque chose que j'aimerai bien refaire cet été, mais pas tout seul. Montréal/Marsoui c'est environ 750km. Donc, une journée pour y aller. Une journée dans la trail. Et une journée pour le retour. ll faudrait organiser ça en septembre ;-)/> Probablement pour les gros-culs à cause du trajet pour s'y rendre.

 

Lee

François, du club BMW, a organisé une soirée camping à Paradis-Marin, 30 km au nord de Tadoussac. 480km de Montreal. Beau petit camping, bonne bouffe (merci les filles) et bon dodo. On s'est quitté dimanche matin et j'ai pris la route vers Forestville où j'ai pris le traversier de 9h45 vers Rimouski. J'ai remonté la 132 jusqu'à Marsoui (au nord de st-Anne-des-Monts) et c'est là que l'aventure a commencé. Accès au Parc de la Gaspésie par des chemins de poussière et de caillasse.. Traversée des Chic-Chocs vers la Baie-des-Chaleurs et retour à la maison à 4h du matin. Chaleur intense, petits pieds qui puent mais avec un grand sourir de couillon

 

480km la première journée. 1400 la deuxième, et dans des conditions un peu dures à cause de la chaleur dés qu'on s'éloigne de la côte. Mais un vrai plaisir d'explorer les vallées des Chic-Choc

 

Tout d'abord le camping

 

 

 

 

 

 

 

 

St-Luce sur Mer ressemblant étrangement aux plages de Normandie. Très différent des plages de la "rive d'en face" Pas de belles plages de sable blanc à perte de vue...

 

 

 

Ça commence à Marsoui par la Route de la Rivière, qui devient la Route de la Mine Candegos, qui aboutit sur le défoncé Chemin de la Ceinture des Monts-McGerrigle. Laquelle croise éventuellement la route 299.

La moitié de la Route de la Mine Candegos est de la terre battue caillouteuse comme sur les photos. Il suffit d'éviter les gros trous et les rigoles. Relativement facile. La deuxième partie et plus large, plus rapide (théoriquement) mais ça vient d'être "gradée", ce qui veut dire un pouce de grosse bille et difficile de trouver des traces. La moto a tendance à flotter J'aurai ben aimer remonter par la trail jusqu'à Murdochville, maisil faisait très chaud et j'étais seul et chargé. Une autre fois et avec un vrai GPS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faisait très très chaud dans la Baie des Chaleurs. Petite douche personnelle nécessaire à faire baisser la température.

 

 

 

Parti de Paradis-Marin le dimanche à 8h00 et retour à Montréal le lundi à 4h00 du matin.

La 1150GS dont le moteur est règlé trop "lean" à 14.7:1 (stochio) n'a pas aimé les grosses chaleurs car le DME a réduit l'essence encore plus. Arghh. Et un moteur qui tourne "lean" ça roule chaud. Surtout quand le "oil cooler" est plein de bébittes et n'arrive pas à évacuer la chaleur à 100%. Rien de catastrophique dans les chemins de poussière à 50km en 3ième vitesse mais j'aurai préféré un meilleur refroidissement. je vais installer cette semaine un AF-XIED afin de remonter le AFR à 13.8 et optimalement gagner en couple en bas de 4,000RPM... et réduire la température du moteur.

 

 

Pour ceux qui sont intéressés à comprendre le développement des Prairies à la fin du 18ème siècle, de la tragédie Amérindienne et du développement de l'agriculture comme outil d'appropriation du territoire, je suggère cet intéressant texte de Parc Canada.

 

http://www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/sk/walsh/natcul/histo.aspx

 

«Pour que la politique nationale du gouvernement du Dominion puisse être un succès, il était important d'inclure des colonies de style européen dans les prairies. Les Indiens devaient être restreints dans les réserves et devaient apprendre les comportements qui seraient acceptables pour les colons prospects. De plus, pour pouvoir fournir aux fermiers les titres légaux de leurs fermes, le droit des indiens à la terre devait être éliminé à travers le processus de la création des traités.»

Merci du compliment. et je n'ai pas encore commencé à écrire le vrai RR. Ça sera encore plus palpitant. Il sera prêt la semaine prochaine. Vous serez étonné car le Canada n'est pas nécessairement ce qu'on pense.

Si tu fais un tel entretien a tous les 8000 km, autant rouler en 2 temps

La dernière fois que j'ai fait les soupapes c'était il y a 16,000km. Et je n'ai pas fait les rockers. Les soupapes n'ont pas bougé. Sur le côté droit, les rockers étaient assez loose, mais sur le côté gauche, j'avais 0.05mm sur les deux.

 

Il y avait une demie cuillérée à café d'huile de "blowby" dans le fond de la boîte à air, datant de plusieurs semaines. La consomation d'huile finalement a été nulle. J,en avait rajouté un peu à l'aller, à Winnipeg mais je n'aurai as dû. La moto était sur une surface penchée. Donc mauvaise lecture de ma part. Lors de ma vidange précédente, après 5,0000km à 'huile minérale, l'huile n'avait pas de contamination et était encore relativement translucide. En fait, j'ai trop poussé la GS dans les montagnes et ce moteur n'est pas fait pour les hauts régimes. Doux jusqu"à 4k rpm, du mordant à 5k, mais bien des vibration au-dessus. Rien à voir avec les 1200

J'ai commencé à mesurer le gap des rockers. La norme est très large. Entre 0.05mm et 0.4mm. Plus c'est serré (0.05mm), plus le moteur sera silencieux, et plus l'activation des soupapes sera précis.

 

Du côté du cylindre droit (le plus bruyant), l'intake mesure 0.127mm et l'exhaust est de .229mm. Je vais donc les régler entre 0.05 et 0.1mm.

 

Ensuite je m'occuperai des soupapes.

 

BTW Les quatres bougies avaient une belle couleur grise. JMAimerai rouler lègèrement plus riche dans la région de 1,500 à 4000rpm, contrôlée en closed loop. Ce moteur n'aime pas rouler à stochiométrique. je vais installer plus tard un gizmo qui se met en série avec la sonde et qui fait croire au DME que le moteur tourne un peu "lean". Le gizmo shift la lecture de voltage. Et c'est règlable.

 

Lee

24 heures après mon retour, je suis encore fatigué. Cependant, c'est l'occasion idéale de redonner à la moto tout l'amour qu'elle m'a infusé pendant ces 8,000km. Vidange d'huile pour commencer car les injecteurs ont craché beaucoup d'essence dans certaines sections où je roulais au-delà du "sweet spot" du moteur. Le moteur de 1150GS est un moteur de "torque" (en dessous de 4,000rpm), pas un moteur de haut régime. L'huile a donc été contaminée par de l'essence. Elle est vite devenue noire, et quand j'ai vidangé, ça sentait la gazoline... Ensuite, j'ai fait un premier lavage hier soir pour enlever 95% de la cochonnerie accumulée : boue d'Alberta, poussière collante des Prairies, argile des Badlands, et surtout une bonne couche de bestioles. Je ferai un deuxième lavage/détailing après avoir effectué le reste de la maintenance. L'équilibrage des "throttle bodies" n'a pas bougé d'un poil. Ni au ralenti statique, ni en compression, ni en "load" à 4,00rpm. J'avais d'ailleurs emporté mon TwinMax pour vérifier.

 

Milage au départ. Suivi du milage à l'arrivée. 5,000 miles / 8,000 km

 

 

 

À froid, le rocker du côté droit est plus bruyant que celui de gauche. Je vais donc ajuster le "end play" et vérifier les soupapes. Je vais démonter les bougies pour les vérifier, par acquis de conscience. Le starter, à deux reprises, à tourné dans le vide. Je vais donc le démonter et graisser le solénoide. Je vais vérifier le fluide du "final drive". Les protège-cullases sont en train de baigner dans l'eau, avec quelques autres pièces de plastique afin de faire décoller les bibittes...

 

Pneu arrière. Avant, pendant et après. En quittant l'Alberta, je vérifiai à chaque demi-journée la profondeur des "threads" car j'avais peur de ne pas avoir assez de pneu pour me rendre à Montréal. Le Shinko n'apprécie pas la vitesse au-dessus de 120km/h et le poids.

 

Le vieux Metzeler à gauche. Le Shinko neuf à droite. J'ai roulé environ 3,000km avec le Shinko avant de partir pour l'Alberta.

 

 

Entre Winnipeg et Thunder Bay, au retour. 8,300km de vie.

 

 

11,000km d'espérance de vie. Je peux en tirer encore 1000km sur le sec .

 

 

 

 

Quand tu dis "leger progres " entre les 2 photos, tu te bases sur quoi?

J'ai roulé environ 30 minutes avec un seul oeil car l'autre était complètement fermé. Comme l'a dit Marguyo, j'avais une perception de la route purement 2D. Difficle de bien juger des distances. Après une demie-heure, je conduisais d'une main, pendant que de l'autre je me tenais la paupière ouverte. Ça permetait aussi au vent froid de calmer la piqure. Une demie-heure de ce traitement et l'enflure a commencé à diminuer et mon oeil droit pouvait me donner un semblant de perception 3D. Ces piqures, je les ai eues vers 1 heure du matin quand j'essayais de me reposer dans un relais de camionneurs dans un simple sac de couchage, dans lequel les bibittes arrivait à se frayer un passage. je décidais donc de continuer ma route vers Hearst, une plus grande ville à 180km, donc sans mouche noire. Et en roulant, mon oeil et ma lèvres on commencé a sérieusement gonfler. Je n'étais plus capable de conduire, surtout qu'il fallait que je scrute les abords de la route pour vérifier l'absence ou la présence d'orignaux. Donc, vers 2 heures du matin, je me suis arrêté et j'ai monté la tente qui me servait d'abris anti-moustiques. En espérant qu'au petit matin, l'enflure allait disparaitre. Loin de là. Et ce fut en plus un combat acharné contre les 200 mouches noires qui m'attendait, et la difficile tâche de défaire et ranger la tente. J'ai même pensé la laisser là et décrisser au plus vite... 48 heures plus tard, j'ai encore l'oeil légèrement gonglé. Mais au moins je peux fonctionner.

Je suis rentré hier soir un peu avant minuit. Voyage de 7 jours. 7990km. Aucun bris mécanique. Un pneu arrière fini à 10,000km. Et une panne d'essence à 3km d'un point de ravitaillement. À part des morsures de brûlots, il n'y a pas eu de mauvais moments. Je plains ceux qui font la ride à Socrate en ce moment. Il vont en chier avec tous ces brulôts.

 

370 miles (592 kilomètres) sur un réservoir de 30 litres, en roulant à 95/100km/h. Il m'aurait fallu atteindre 2 miles de plus Panne sèche. La station d'essence située 30 kilomètres plus tôt n'avait plus d'essence...

 

 

 

En pleine forêt sur la route 11 (Transcanadienne).

 

 

 

Léger progrès deux heures plus tard. L'oeil et la lèvre toujours gonflés.

 

 

Je vais faire un récit plus détaillé dans quelques jours quand je serai reposé.

De retour à Winnipeg après une journée de 1400km et bien des villages fantômes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BTW Pour ne pas me taper la Route 1 en sens inverse jusqu'à Winnipeg, je vais rentrer par la "Red Coat Trail", située au sud de la 1. C'est la route originale de la "mise à l'ordre" de l'ouest canadien par la police montée. Le chemin de fer a suivi le même chemin, mais les services ont été éliminés il y a longtemps, ce qui a entrainé la fermeture de beaucoup de villages.

 

http://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/red-coat-trail/

 

BTW ce sont des Québécois qui ont "découvert" les Badlands...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonne fête des pères

 

Attention aux trous d'eau quand tu feras de la piste

 

Pour rejoinde Drumheller depuis le Dinosaur Provincial Park et éviter de perdre du temps, j'ai pris un "chemin de campagne". De la garnotte très loose au début, et de la boue grasse pendant 20 kilomètres. Même les camions laissaient des traces qui s'en allaient en zig zag. Je me suis fait des frayeurs du type "What de puck. Qu'est-ce que je fais là". Le devant a plongé plusieurs fois mais j'ai tenu les gaz. Au bout du chemin quand j'ai rejoint l'asphalte, j'avais la craque du cul plutôt trempée..

 

J'ai fais la visite du Tyrrell Museum et j'en suis tombé sur le cul. Photos à suivre.

 

Je vais rester deux jours à Brooks et laisser les valises au motel pour voyager léger. Il y a plein de pistes de gravelle. En fait, à part l'autouroute #1, tous les chemins perpendiculaires (et les villes) sont en terre, en boue ou en gravelle. Je me base donc à 140km de Drumheller et 45km de Dinosaur Provincial Park. Ensuite je vais retourner lentement vers l'est par les petites routes en espérant découvrir des villages fantômes le long de la voie de chemin de fer.

 

J'ai beaucoup aimé la portion de Winnipeg à Drumheller. Le sud de l'Alberta est magnifique Par contre, la portion de Winnipeg à Thunder Bay était très, très ennuyante. La partie de Thunder Bay à Sault-Ste Marie me faisait penser à la route de l'Alaska. Au retour, je passerai par Rouyn-Noranda et le Parc de la Vérendry.

 

En tout, ça me fera une balade de 8,000km.

3 jours de pluie mais j'y suis arrivé.

Plus de détails à mon retour

 

 

 

J'ai mis 29.25 litres d'essence dans un réservoir de 30 litres. Perdu dans la montage au nord du Lac Supérieur. J'ai vraiment eu des sueures froides.

 

BTW L'essence est $1.16 le litre en Alberta.

 

 

 

 

 

 

Mouais. C'est avec grand regret que je dois me désister pour dimanche. Je pensais pouvoir refaire le toit de mon cabanon en 10 heures, et finir samedi soir. Mais comme on a commencé à 11h et fini à 17h, mon équipe étant épuisée, je dois donner les 4 heures restantes demain matin...

 

Lee

Magnifiques photos.

Hmmm... je vais me désister. Je dois refaire le toit du cabanon dans le jardin ces samedi et dimanche avant de partir pour... Blanc Sablon durant la semaine. Mon fils sera libre à partir du 20 juin et je repartirai avec lui à Chisasibi.

 

Désolé

 

Lee

Ça va être super. La météo 7 jours prévoit de la belle température les vendredi, samedi et dimanche, mais évidemment ça peut changer.

 

http://www.meteomedia.com/tendance-meteo-14-jours/canada/quebec/saint-donat-de-montcalm

 

Lee