nightflyer

En fait le Duval devait faire tout le voyage,il avait été embarqué en France, mais devant la descente de Pat (la bouteille a été finie ce soir là!) et sa passion naissante pour le pastis nous avons décidé de passer la vitesse supérieure... chanceux nous avons trouvé du Bardouin au Maroc Il y une autrre histoire avec la roue de secours, mais je laisserais Pat la raconter s'il veut, c'était au tout début du voyage avant même que je ne rejoigne le groupe. Christophe était un peu nerveux pour son Discovery car il roulait des 19 pouces non renforcés (le Partol avait des pneus renforcés) et était à peu près certain que ce serait lui qui aurait des problèmes mais à pat qu'ils ont finis usés à la corde pas de pépins. Les pneus ont soufferts des roches c'est un fait. Le col de Belkacem leur a mis un bon coup, mais les cols de montagnes qui s'en viennent les ont achevés. L'autre qui a eu des problèmes de roues est un des motards.... mais je devance l'histoire, je vous raconterais cela plus tard...

Encore un amour de vacances qui restera sans suite...

désolé Bandit, c'est pas encore fini. Il reste même plusieurs jours à raconter, mais les tout derniers iront plus vite car il fallait bien remonté prendre le bateau un moment donné! Donc, notre soirée à Erfoud... Nous n’avions pas le choix, nous devions trouver un hôtel dans Erfoud. Nos tentes étaient dans les voitures et une douche était un luxe dont personnellement je m’étais passé depuis trop longtemps. Nous avons donc remonté toute la rue principale, de par sa location sur la route de la plupart des rallyes, la ville regorge d’hôtels à l’effigie bien connue d’un touareg stylisé et au nom rappelant les diverses courses du désert. Presque arrivé au bout Didier stoppe net devant un grand immeuble. Moi qui arrivait le dernier il m’a fallu un temps pour comprendre que c’est de l’autre côté de la rue que son attention était portée. En effet devant un garage automobile était stationné un Nissan Patrol identique à celui de Jo. Tellement identique qu’il s’agissait du sien en fait. em0300 La journée des 4X4 avait été un peu aussi chamboulée. Après avoir déposé la maman de Lacen à Boudnib il avait pris la piste prévue. Pensant même nous suivre car ils étaient tombé sur les traces de 3 motos (que nous aussi avons vu plus tard!). Mais le Patrol a subi une crevaison, endommageant irrémédiablement le pneu. Ils sont aussi passé devant la tente de Hanoun et ont choisi de se dérouter sur Erfoud, jugeant que leur chance de trouver un pneu de rechange était plus grande là, sur les conseils d’un passant à mobylette jaune, qui allait leur organiser tout ça. À l’instant où nous arrivions les mécaniciens locaux venaient juste de finir de monter un pneu usagé amené d’une autre ville à mobylette pour le Patrol. Plus besoin d’hôtel du coup et on nous conseillait un bon camping à la sortie de la ville. C’est moi le premier qui y est entré et ma première question fut de savoir s’il y avait des douches chaudes. Aussitôt assuré de ce fait essentiel, c’était décidé moi je n’allais pas plus loin. Il n’y avait que 2 motards suisses dans le vaste camping et nous nous appropriions la tente berbère qui servait de lieu communautaire pour les repas. Chauffe eau au bois, très efficace... Nous étions royalement installés, douchés de frais et le rosé était de sorti, ce n’est pas tous les jours l’anniversaire de Radu après tout. Nous voyant tout joyeux le propriétaire du camping venait discuter avec nous et il apprenait incidemment que nous fêtions un anniversaire. Nous venions de finir de souper et le voilà qui se ramène avec un djembé deux copains, aussi avec leurs instruments de musique, et un gâteau d’anniversaire! Surprise totale sur ce coup là! Nous avons donc eu droit à un concert gratuit plutôt sympa, toutes les chansons ne comprenant qu’une seule et même parole : «mama africa». Seul bémol au concert, le frère de notre chanteur était venu plus pour nous descendre notre réserve de rosé que pour jouer du djembé. Il a commencé à devenir un peu ennuyeux, quand il nous a dit de sortir le second cubiténaire de rosé qu’on cachait dans le Discovery. Son frère un peu gêné a décidé de mettre fin au concert et de nous laisser nous reposer. Nous débarrassions les tables et dormions directement sous la tente, tous un peu éméchés autant que grisé par notre journée. Pat s'endort comme un bébé, grâce à son biberon du soir...