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nightflyer

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Toute les publications en date du nightflyer

  1. Merci Stou. Mais bon à partir de là ça devient poche il se passe plus rien, si je me souviens bien! Je viens d'avoir une nuit de travail un peu compliquée là, alors je vous raconte la suite demain, un bon dodo s'impose pour le moment ... Merci à tous de lire ce compte rendu!
  2. Oui. Rinho a raison, photo prise de nuit avec expo de 5 minutes. L'autre photo qui se trouve en début d'histoire avec les étoiles en filé est prise à 7 minutes d'expo (la «longueur» des étoiles est plus grande!)...
  3. Hein que je le connais mon Pat... il a pas déçu sur ce coup là
  4. J'espère que les raisons de votre retour ne sont pas trop graves... Ha! la Colombie... sans hésiter mon pays préféré de toute l'Amérique du Sud (et des Amériques en général!), chanceux que vous êtes....
  5. Tu as, encore une fois, tout bon Thierry. Oui, c'était bien ça, tout seul dans un lagon a reconstruire son mât!!!! wow!!!!! Est=ce le global que Kersauzon voulait faire en 90 jours??? (mais en équipage!)
  6. Pour la majorité d’entre nous, nous ne le savions pas encore en quittant la station-service mais la soirée qui s’annonçait allait être encore une fois très mémorable. Nous sommes donc repartis en convoi, mais la piste était surtout faite de belles bosses dans le style «woops» et les motos prenaient vite de l’avance sur les camions. Il était clair qu’à présent nous ne serions à l’étape du premier soir de piste (donc la veille!) que ce soir même. Donc déjà un jour de retard sur l’horaire prévu et je crois que tout le monde s’en foutait pas mal, on avait trop de plaisir pour s’en inquiéter, ne serait-ce qu’une seule seconde. La piste menait vers une chaine de montagnes pelées et pour la traverser, un seul passage, le col de Belkacem. Didier, Pat et moi on l’attaquait comme des furieux ce col, dans la lumière faiblissante de ce début de soirée. the_devil C’était de la grosse roche loose, on est monté en formation serrée, vraiment le fun et on s’est arrêté en haut pour la vue. Radu est arrivé un peu plus tard, c’était un peu gros pour la confiance qu’il venait d’acquérir en tout terrain, mais il a vraiment du cœur et il est arrivé en haut après avoir stallé dans le dernier switchback. Nous étions curieux de voir si les 4X4 passeraient bien, mais surtout notre navigateur nous avait promis que la descente serait un peu plus compliquée et les roches plus grosses. Les 4X4 sont bien montés et effectivement la descente c’était plutôt du trial. Je suis resté calé sur ma plaque de protection moteur plusieurs fois les deux roues dans le vide. On entendait le raclement des dessous de voitures sur les roches et une chance qu’ils avaient aussi des protections sous leur moteur, sinon on aurait fini les vacances avec des passagers sur les motos! De l’autre côté du col, une petite oasis. Sans hésiter Didier s’y dirige et s’arrête devant l’entrée d’un petit campement recroquevillé entre les palmiers dattiers. Un jeune homme, en sort et tous les deux se jettent dans les bras l’un de l’autre. À chaque voyage au Maroc, Didier c’est arrêté ici. Le jeune homme s’appelle Lacen, dans son camp se trouve aussi son frère Hamid et sa maman. Nous faisons rapidement connaissance avec eux. Lacen est un berbère pur. Il en est fier. Il a cette beauté sauvage et cette fierté dans le regard qui ne laisse aucun doute. Il est aussi particulièrement brillant. Il a fait 4 ans d’université en géologie, sa vision du gouvernement marocain est très affutée. Il n’a pas d’illusion et sait que seul son travail va le faire s’en sortir. Alors il a pris une concession minière et jour après jour, creuse la montagne, plus de 10 mètres sous terre pour en sortir divers minéraux. Deux fois par mois, il prend sa mobylette pour se rendre à Boudnib par la piste, regarde les cours des minerais sur internet et vend (ou ne vend pas, c’est selon) sa récolte à des grossistes. Ce jeune gars dégage un charisme certain, il nous a offert de dormir sous sa tente, lui sa mère et son frère dormirait dans l’autre tente de l’oasis. Un orage menaçait et nous avons installé notre nécessaire pour le repas du soir sous la tente. Mais nous en étions à l’apéro, Pat veillant sur le pastis comme une mère sur ses petits, quand la maman de Lacen nous a apporté un énorme couscous. Ce fut un régal, et le partager avec Lacen et Hamid une expérience vraiment enrichissante (heu! Là je compte sur Pat pour nous sortir une belle phrase philosophique dont il a le secret!). Les éléments s’en mêlaient et un énorme orage frappait bientôt la petite oasis, nous isolant du reste du monde dans un maelström qui donnait soudain à cette modeste tente, qui fuyait l’eau et le vent de tout côté, la chaleur du plus prestigieux des hôtels 5 étoiles. Cette soirée a vraiment eu une dimension un peu surnaturelle, ou bien c’était d’avoir abusé du pastis, je ne sais pas. L’orage est passé comme il était arrivé, portant sa violente colère plus loin dans les montagnes, il était temps d'aller nous coucher. Pat, Radu, Muriel et Didier squattait le côté étanche de la tente, Didier no2 et Christophe regagnait leur tente de toit, Jo et moi, craignant un nouvel orage qui nous aurait laissé bien humides, nous installions notre tente sous la tente et tous passions une excellente nuit de sommeil. Nous avions connus nos deux premiers jours de pistes désertiques au Maroc (dont 176 kilomètres ce jour) et elles avaient été chargées de bien plus d’expériences et d’aventures que nous en attendions probablement pour la durée du voyage. Qu’allait nous apporter demain? L'oasis après l'orage :
  7. nightflyer

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    De cet album: Maroc 2012

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    De cet album: Maroc 2012

  23. Ouais, je sais pas ce que j'avais à ce moment là, un coup de déprime faut croire... mais là ça va mieux j'assume! Ou alors c'est que je suis encore sur un petit nuage depuis le voyage au Maroc!
  24. Me semblait que Michel Desjoyaux avait le record avec 87 jours! Mise à jour de mon post : je viens de regarde sur Wikipedia, avec ce que cela peut comprendre d'aléatoire mais michel Desjoyeaux à le record avec 84 jours 3H 9M 8S. Quel amplificateur de qualités humaines cette course. C'était pas Vincent Riou qui avait reconstruit un petit mât tout seul (assistance interdite!) après avoir démâté, et je ne crois pas voir été le seul à pleurer devant ma télé en voyant la classe et la force de l'épouse de Gerry Roufs... Et c'est aussi une course de femmes, même si elles sont peu nombreuses... personne n'a oublié Hellen Mac Arthur qui a failli l'emporter, quelle course elle avait fait cette année là! Merci Gregou de nous rapeller le départ!
  25. La mécanique finie, nous partions en convoi pour reprendre la piste la plus proche. Le plan de la journée n'était pas très clair, peut-être se rendre tranquillement jusqu'au point de bivouac prévu hier soir et y passer la nuit en sachant qu'on avait perdu une journée sur le total de nos routes prévues, peut-être y passer pour le lunch et continuer jusqu’à mi-chemin du programme du jour initialement concocté. Bref, une fois de plus la décision finale ne dépendrait pas de nous, mais bel et bien de la piste. Ce matin, Didier un peu échaudé sans doute par la journée d’hier roulait mollo! Nous attendions fréquemment les voitures suiveuses et faisions le point sur la route avec une fréquence accrue. Nous avions programmé une route qui nous ramènerait quelque part où nous pourrions récupérer les points du road book. Ce plan ci, pour une fois au moins, a fonctionné. Mais notre progression n’était pas rapide. Notre déjeuner ayant été vraiment tôt, Pat et Radu, nos deux métronomes de la bouffe, commençaient à s’impatienter. Nous étions arrêtés sur la piste après un embranchement douteux quand les 4X4 nous ont rattrapés pour nous signaler qu’ils pensaient que nous avions pris à droite trop tôt, l’embranchement était encore à 1,8 kilomètre de là. On en profitait pour organiser le diner, drète là, à même la piste. Au menu, oui, les plus fins auront devinés : maquereaux, sardines et pâté Hénaff!!!!!! Le ventre plein, Didier repartait sur les chapeaux de roues et nous semions les camions rapidement. Après quelques kilomètres nous nous sommes engagés sur un embranchement secondaire. La piste était vraiment «pierrailleuse» et cassante, mais notre leader vénéré ne semblait pas douter et continuait à bonne allure. Nous avons débouché dans une vallée tranquille avec un petit étang et on se votait une pause bronzage en attendant les 4X4. La descente pour y accéder était incroyable, les couleurs de montagnes et leur dessin singulier nous ont tous impressionnés. On a attendu, et attendu et attendu encore. On a fini par demander à Didier si c’était vraiment le bon embranchement qu’on avait pris alors que la piste principale continuait sur la gauche. Hum! Il n’avait pas vu l’embranchement, il pensait être sur la piste principale! Je faisais un point avec Radu en superposant nos coordonnées GPS sur la carte et il est évident que nous n’étions pas sur la piste qui devait nous amener à Beni Tajjite, la ville prévue pour le ravitaillement d’essence. Inutile aussi d’attendre les 4X4 plus longtemps, ils ne passeraient pas par ici. Nous, nous étions sur la bretelle, la piste la plus pourrie du sud! Le demi-tour n’était même pas une option pour Radu qui avait souffert sur la piste de roche, même Pat n’était pas chaud à l’idée de la refaire c’est dire! Il fallait continuer, contourner une montagne par la seule route possible et faire une boucle vers Tajjite. La chance nous a souri pourtant quand nous avons débouché sur une belle route d’asphalte parfaitement neuve à peine 4 kilomètres plus loin. Elle n’était même pas sur notre carte et menait directement à Beni Tajjite, 75 kilomètres plus à l’est. On était encore bien dans le champ au niveau navigation, mais la halte près de l’étang avait été fort agréable! La station-service de la ville avait aussi un petit bar-terrasse. J’initiais Pat au lait menthe, et Didier textait les camions, on pensait bien qu’ils avaient eu le temps de nous dépasser par la bonne piste et étaient maintenant proche de la destination d’hier soir. Nous en étions à peine à la deuxième tournée de lait menthe qu’un texto tombait. Les 4X4 arrivaient dans Tajjite. Deux minutes plus tard, ils s’arrêtaient à la station-service pour le plein de diesel. Encore une fois le hasard prenait soin du timing pour nous. L'ombre est un bien précieux par ici:
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