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nightflyer

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  1. nightflyer

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  10. En général les anticyclones annoncent plutôt du beau temps, ce qui est moins menaçant qu'un système de basse pression (une dépression koi!).. enfin je dis ça pour info... okay, je ...
  11. Merci c'est un beau compliment... C'est vraiment un voyage à faire. Je crois qu'on c'est senti libres, pas d'hôtel (à part une nuit), autonomie totale, pas vraiment d'endroit où être, juste des kilomètres vierges devant nous et le vent dans la face...
  12. Bonne observation pour l'heure de mes posts, tu as bien vu que j'étais pas le genre de gars à se lever au milieu de la nuit pour poster sur son forum favori!!!!! Ceci dit la réponse est dans mon profil et dans le présent compte rendu de ride :mrgreen: : j'habite Almaty. Belle anecdote, j'adore et elle est vraiment bien représentative de l'esprit du pays Pour la moto rouge dans les virages en fait tu peux pas la pencher sinon il y a des morceaux qui tombent :mrgreen: :mrgreen:
  13. Nous étions fatigués par notre longue journée et une fine pluie commençait à tomber rendant les pistes glissantes. Pat a ouvert le bal des chutes du voyage. Didier qui roulait proche en arrière a coupé tout droit dans la courbe pour l’éviter, moi qui arrivais en arrière ai dû faire de même, mais on restait sur nos roues. Peu de dégâts sur la Red Bouc, si ce n’est le tube à outils. Le terrain ne s’arrangeait vraiment pas, on montait d’un bon degré dans l’échelle ridaventure malgré que la pluie cessait. Je roulais à présent en troisième position, la lumière du jour déclinait rapidement et je notais que je ne voyais plus les lumières de Didier en arrière depuis un moment. Je remontais Radu pour lui signaler et nous arrêtions pour attendre. Nous commencions à craindre une chute quand nous vîmes l’Africa bleue émerger des ombres grandissantes, roulant au pas. Il avait un flat en avant. Pour lui, pas de doute, il allait retourner en arrière vers un village de maisons de pierre abandonné que nous avions vu 3 ou 4 kilomètre plus tôt et nous devrions dormir là-bas et aviser au matin. Il faisait demi-tour aussi sec sur son flat (bien rigide un Mitas, on peut rouler à plat avec sans déjanter), bien décidé. Radu, Pat et moi-même faisions un rapide point sur la situation, nous n’avions pas de nourriture, presque plus d’essence, la nuit tombait, mais nous avions encore de l’eau, il était juste impossible de rallier le point de rencontre du soir pour retrouver les 4X4. La situation n’était pas tragique, allez demi-tour, allons voir ce village abandonné de plus près. Il y avait une dizaine de maisons d’adobe toutes fermées de portes de bois et sans fenêtres. Didier était déjà arrêté devant la seule bâtisse ouverte, la plus maganée aussi! À peine arrêté là, de derrière la colline surgissaient une bonne dizaine d’hommes en djellabas claires. Visiblement des nomades berbères. Ils ne parlaient aucune langue connue de nous mais semblaient parfaitement amicaux. Le temps de retirer nos casques et d’autres hommes arrivaient avec de l’eau pour nous laver les mains, du thé à la menthe bouillant et un plat de pain plat au miel. Accroupis dans le désert au milieu de ces gens nous regardant dévorer le pain en cercle autour de nous (à part 3 ou 4 se tournant vers la Mecque pour prier), nous étions soudain pris d’une certaine euphorie générale. Sans doute cette peur ancestrale de la race humaine de devoir se nourrir venait de trouver une solution inattendue et, inconsciemment, nous étions soulagés. Comme si au fond de nous nous réalisions que finalement on vivrait bien une journée de plus. Jamais le thé à la menthe n’a eu meilleur goût, ni le miel été plus doux. Didier, qui de son expérience du tour du monde à ramener des idées bien utiles, sort de sa poche un petit carnet aux pages plastifiées. Dedans des images reconnaissables par la plupart du monde sur cette terre. De la nourriture, de l’eau, une croix rouge etc. Il montre à un des nomades qui semble être celui qui dirige le groupe un poste à essence. Le gars pointe son doigt vers l’ouest. Didier tourne la page, une borne kilométrique maintenant . Petite hésitation, «500 kilomètres» nous dis notre interlocuteur en français hésitant. Mais aussitôt sur la paume de sa main il dessine un 0 et un point, je reconnais de suite les chiffres 5 et 0 en arabe, c’est 50 kilomètres qu’il veut dire, c’est plus logique d’ailleurs, on ne peut pas être si loin de la civilisation que ça. Nous voyant rassasiés nos nomades nous laissent là en nous faisant comprendre que nous devons rester là et ne pas les suivre vers leurs tentes. Nous nous sommes posés la question de savoir pourquoi. La présence de leurs femmes peut-être, que l’islam qu’ils pratiquent les obligerait à protéger des mécréants que nous sommes? La nuit est à présent tombée. Didier démonte sa roue pour réparer son pneu (une chance on a quand même un minimum d’outils et des tubes de spare). Dr. Didier va opérer sa roue avant : Moi je fais un rapide nettoyage du sol de terre battue où nous allons dormir et qui a manifestement servi de bergerie il y a quelque temps. Fatigués d’avoir tant roulé mais excités par cette rencontre inattendue avec ces bergers, nous revenons sur les évènements forts de la journée. Perdus au milieu du désert avec nos quatre motos, après avoir fait 280 kilomètres sur les 320 prévus et que le GPS affiche encore 120 kilomètres à vol d’oiseau de notre destination du jour, le ventre plein, la tête légère, je crois pouvoir dire que nous partageons tous le même sentiment. Nous sommes heureux!
  14. Il faut savoir que les journées prévues n’étaient quand même pas de tout repos. En moyenne on oscillait entre 250 et 350 kilomètres par jour… si tout allait comme prévu! Déjà pour ce premier jour de piste on avait trouvé le moyen de se rallonger un peu, de ne partir que fort avant en matinée pour cause de bricolage et en milieu d’après-midi on prenait notre diner à peine à un tiers du parcours du jour. Certains parmi nous ne voyaient pas bien comment on arriverait à compléter le programme avant la tombée de la nuit. Rouler de nuit sur les pistes n’était pas une option qui m’enchantait plus que ça! Mais vaille que vaille nous repartîmes à l’assaut des pistes marocaines. Cette deuxième partie allait être bien différente du matin. On s’approchait de reliefs de plus en plus accentués, le plat un peu monotone du matin faisait place à des collines de roches, des oueds asséchés et des belles courbes roulantes. Les pièges les plus gros étaient les rigoles naturelles d’écoulement des eaux. En effet, il pleut quand même dans ce désert et les eaux de pluie forment des tranchées profondes en moyenne d’un bon pied et large d’autant. Comme de fait elles coulent parallèles aux montagnes et les pistes y sont perpendiculaires. Pour nous sur les Africa ça passait bien, on ouvrait les gas en les voyant et hop!, mais notre pilote de moto rouge n’avait pas encore assez confiance et il a eu bien du mérite à ne pas se prendre une seule chute de la journée. La navigation était difficile entre les oueds et les collines, à un moment donné nous avons croisé nos 4X4!!!!! Heu? On ne devrait pas aller dans la même direction??? Eux aussi galéraient pas mal à trouver la bonne piste. Au moins on a pu faire une séance photo et c’est à ce moment-là que la moto rouge a perdu son top case qui a fini dans le Patrol! Tous commençaient à sentir la pression du temps et on repartait vite vers notre destination du jour. Didier semblait ne pas hésiter sur la route à prendre, sauf que j’ai eu un doute quand nous avons recroisés nos traces à 90 degrés, laissées une demi-heure plus tôt. Pat arrêtait Didier, on ne s’en allait pas vraiment vers notre but c’était évident! Aveu de notre leader, effectivement on était complétement perdu. Nous avions manqué la passe entre les montagnes et il n’était pas facile de trouver un passage de remplacement entre pentes à pics et oueds profonds. Après une autre bonne heure à rouler un peu au hasard (et que Pat ait perdu son aile avant!) Didier a commencé à émettre l’idée que nous devrions dormir chez l’habitant. Nous n’avions pas de quoi dormir (tentes, sac de couchage etc.) ni de contact avec nos véhicules de support, ni de réserve de nourriture. Il n’y avait pas de quoi être trop inquiets non plus, le désert est tout sauf désert! Il n’est pas possible de s’arrêter plus de cinq minutes sans voir quelque berger nomade surgir de nulle part! D’ailleurs un moment que nous essayions de faire le point, un jeune nous abordait et nous offrait de dormir chez eux. Nous passions son offre pour le moment, nous avions encore plus d’une heure de jour. Pat prenait une décision pour tout le groupe et nommais Radu chef de la meute. Son GPS avait en effet tous les reliefs de manière assez précise et l’idée de Pat qu’il nous mènerait mieux que Didier qui allait à présent au hasard total, reconnaissant parfois des endroits où il était passé les années précédentes, était pleine de bon sens. Radu prenait donc la tête du convoi, suivi de Pat, moi je fermais la marche.
  15. nightflyer

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