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nightflyer

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Toute les publications en date du nightflyer

  1. Soyez pas jaloux, chez nous aussi, y a de la neige ... mais moi j'avais ma caméra
  2. nightflyer

    GOPR0569 GF

    De cet album: Maroc 2012

  3. nightflyer

    GOPR0570 GF

    De cet album: Maroc 2012

  4. Le début de la piste est pas mal le fun, ça roule assez vite. La navigation permet des pauses pour que Radu rattrape son retard, car c’est quand même un peu technique. Un moment je le vois plus alors je m’arrête et laisse filer Pat et Did. Quand Radu me rejoint c’est pour me dire que je n’ai plus la bouteille d’eau sur ma moto (on faisait plus confiance à Pat depuis le premier jour, faut croire que je ne suis pas plus fiable!). On faisait demi-tour pour la retrouver et ce coup-ci je la ligotais tellement bien qu’il était impossible de la retirer ne serait-ce que pour boire. On a dû être créatif un peu du coup pour laisser boire notre Radu, le seul sans sac à dos avec sac d’eau intégré. On rattrapait nos deux leaders qui n’avaient pas eu l’air de s’inquiéter pour nous. La navigation semblait poser un problème. Ici au milieu de rien, une énorme tranchée défigurait le désert avec des conduites de béton alignés le long. Hum? Le choix de notre navigateur a paru un peu douteux quand il s’est aligné dans un petit canyon au fond de sable bien profond. Je pense qu’il y aurait eu des traces si c’était la piste. Après quelques centaines de mètres on a fait demi-tour. Croisant au passage la moto rouge qui avait un peu de misère dans le sable profond (première rencontre pas forcément la plus facile!). Finalement nous retrouvons la piste du road book, avec un waypoint vraiment évident. C’est reparti et ça roule bien, moins de cailloux mais le sable n’est pas encore trop mou, vraiment agréable. En back up, Pat arrête de temps en temps Radu pour vérifier que notre navigateur ne nous emmène pas trop dans un coup fourré digne de l’autre jour. Le coup de la bergerie on l’a fait une fois, c’est bon! Tout semble bien se passer jusqu’à un moment où il semble y avoir un doute. Pat, Radu et moi on s’arrête pour y penser. La fourche sur la piste est sur la carto rudimentaire du GPS de la moto rouge et semble nous dire à gauche toute. On se dit que Didier va bien se retourner un moment et nous voir. Mais quelques minutes plus tard on voit une silhouette de moto se découper sur une crête à environ 4 ou 5 kilomètres de notre position. Bon, y va bien faire demi-tour avant la nuit, non? Pas plus de 5 minutes plus tard on voit la silhouette repasser la crête en sens inverse. On backtrack tous vers l’intersection suspecte. Le panneau est décroché de son poteau et on peut le lire de plusieurs manières. Mais il y a 4 moyennes roches en travers de la route, c’est peu comme indication pour un sens interdit mais la frontière algérienne est vraiment proche. Pat «mmmmm! ce serait bon pour le lunch ça, ça changerait du pâté Hénaff!!!» Radu «ouais, surtout ça à l'air mieux que ma moto rouge, je devrais peut-être changer de monture non?» Le conciliabule qui s’ensuit voit la victoire de ceux qui n’étaient pas chauds pour aller tester les geôles algériennes. On reprend la piste que suivait Didier tout seul. Il y reconnait des points de repères familiers de ses précédents voyages et nous promet une surprise. Moi j’aime bien les surprises, mais là je m’inquiète un peu pour une ligne d’orage qui s’approche de nous parallèle à notre route. J’en ai vu, du temps où j’étais en Arabie Saoudite, des comme cela. Elles avancent dans le désert en poussant des nuées de sable dans lesquelles on ne veut vraiment pas se retrouver pogné. Il est encore trop tôt pour le voir distinctement mais je suis pas mal sûr de mon coup. Par contre la piste est magnifique, c’est bien roulant, il y a des bosses sympathiques et je me permets quelques sauts, je vois que les autres en avant commencent aussi à s’exciter un peu, le rythme augmente peu à peu. Puis un grand virage à 90 degrés nous met dans une course nous éloignant de l’orage. Je suis un peu soulagé. Didier s’arrête soudain devant une simple tente, plantée devant quelques ruines de maisons de sable. Trop peu pour avoir jamais constitué un village. Il nous explique que tous les rallyes passent par ici. C’est un coin réputé pour ses pistes roulantes. À son dernier arrêt à cette tente un hélico russe c’était posé ici même, en repérage pour un rallye moto. De la tente sort un vieil homme en djellaba brune. Il reconnait Didier aussitôt. Lors de son dernier passage Didier l’a pris en photo ce brave homme puis à envoyé la photo à un des enfants de notre bonhomme à Marrakech qui l’a donné à son papa au milieu du désert. Un trésor pour ce petit vieux fripé qui vit seul en vendant des roches qu’il ramasse dans le désert aux rares touristes. Hanoun nous invite évidemment à prendre le thé à la menthe. Nous entrons dans sa tente, dépouillée au possible dont le sol est couvert d’un magnifique tapis. Nous nous laissons choir sur le sol, soudain au chaud et au calme. Mais bientôt le vent secoue la mince toile avec violence. Radu et moi sortons observer l’orage s’approcher et on peut clairement voir la tempête de sable qui le précède. Un mur de poussière jaunâtre qui va nous tomber dessus sous peu. Nous avons du mal à nous entendre parler tellement le vent est fort. Pour moi il n’y a aucun doute, il faut qu’on décâlisse de là au plus pressant. Nous rentrons dans la tente partager notre inquiétude avec nos compagnons. Ils sont pour attendre que ça passe. Je fais valoir que ça va pas prendre 5 minutes à passer c’t’orage là. Puis après on va se retrouver sur un piste détrempée et possiblement de nuit avant que nous arrivions à destination. On arrive à un consensus et on décide de partir, faisant nos adieux à Hanoun. Mais la piste se sépare en deux juste là devant la tente. Du côté gauche celle qui mène à notre destination, elle est plus ou moins parallèle à l’orage qui se rapproche. La seconde mène à Erfoud, qui est plus proche et surtout part dans la direction opposée à l’orage. Cela pose un problème c’est que nos amis en 4X4 sont bien en avant et vont nous attendre à l’étape du soir. Moi, je suis convaincu que c’est quand même un choix plus logique. Pat ne semble pas ravi à l’idée de rouler de nuit sous la pluie et penche aussi pour la piste à droite, Radu n’a pas besoin d’être convaincu, seul Didier voudrait la faire cette piste de gauche et finir notre étape du jour, mais beau joueur il se plie au pouvoir démocratique de la majorité du groupe. Mais bon cette piste de rechange elle ne nous a pas déçu, bien au contraire. Après avoir bien virer de droite et de gauche dans une étroite vallée où les premières gouttes d’eau nous touchent finalement, la piste vire sur une superbe ligne droite sans fin. C’est large et les véhicules qui y sont passés avant nous ont ouverts plusieurs voies parallèles les unes aux autres. Ça donne du gaz en avant! Chacun prend une track à soi. Pat double Radu sur la droite. Radu ne semble pas de cet avis et ouvre un peu plus pour rejoindre Pat, qui du coup accélère encore un peu plus. Moi derrière je rigole sous mon casque à les voir se tirer la bourre en plein désert sur cette piste lisse et sans piège. Je décide aussi de tous les doubler voir si ça les vexe un peu. Hélas notre petit jeu fini trop vite et nous arrivons sur une route asphaltée à quelques kilomètres d’Erfoud. Plus tard ce soir-là, Pat Didier et Radu étaient unanimes, sur cette piste ils se sont crus dans un fameux rallye de moto, voitures et camions qui passait par là dans le temps et qui maintenant se courre en Amérique du Sud, enfin je me souviens plus du nom de cette course tant pis. À Erfoud, où nous entrons sous la pluie après 149 kilomètres de pistes les plus formidables que nous ayons faites, une surprise bien inattendue (pléonasme???) nous attend.
  5. nightflyer

    P1050955 GF

    De cet album: Maroc 2012

  6. nightflyer

    P1050952 GF

    De cet album: Maroc 2012

  7. nightflyer

    P1050951 GF

    De cet album: Maroc 2012

  8. nightflyer

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    De cet album: Maroc 2012

  9. nightflyer

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    De cet album: Maroc 2012

  10. nightflyer

    P1050947 GF

    De cet album: Maroc 2012

  11. nightflyer

    P1050946 GF

    De cet album: Maroc 2012

  12. nightflyer

    P1050946 GF

    De cet album: Maroc 2012

  13. nightflyer

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    De cet album: Maroc 2012

  14. nightflyer

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    De cet album: Maroc 2012

  15. nightflyer

    P1050943 GF

    De cet album: Maroc 2012

  16. Absolument le gars roule sur les pistes, il est aussi chargé en bagages que ses chums et les gars ont pas l'air de lui faire de faveur (il pousse sa moto seul pour l'essence etc.). Moi ça me fait surtout penser que les gens qui trouvent des excuses continuelles pour ne rien faire devraient en prendre une petite leçon... si tu veux tu peux! Nous étions un peu épaté devant le gars et lui il était du style à dire «je vois pas pourquoi je peux pas faire comme tout le monde». Respect pour ce qu'il fait mais aussi pour son attitude...
  17. F4U-4 Corsair zgreeding zgreeding zgreeding zgreeding zgreeding zgreeding zgreeding zgreeding zgreeding zgreeding
  18. Le col de Belkacem tient son nom d’un certain monsieur Belkacem, mort il y a bien longtemps et dont le tombeau et un mausolée érigé en son honneur occupe la moitié de la petite oasis (dont à propos de laquelle je ne serais pas surpris d’apprendre qu’elle s’appelle oasis de Belkacem!). C’est un lieu de pèlerinage assez réputé et une famille entière s’y trouve justement pour deux jours. Ils campent sur place, directement dans le mausolée, deux hommes accompagnés d’un nombre de femmes important mais non déterminé scientifiquement (j’ai pas compté quoi!!!! ). Ce matin-là, Lacen nous conduit près du puis principal de l’oasis. Les femmes de la famille en visite y puisent l’eau pour leurs tâches ménagères et le toujours présent thé à la menthe. Le contact est d’abord un peu tendu. Nos objectifs les intimident, nous-mêmes nous sentons un peu voyeurs et sommes gênés de jouer les intrus dans leur vie, hésitants à prendre quelques clichés. Comment ne pas se sentir irrespectueux en intrusifs, le juste équilibre n’est pas facile à trouver entre notre curiosité de visiteurs gâtés et le respect que ces gens aux vies rudes mérite. Didier no2, se sent d’ailleurs de trop et part photographier les montagnes . Nos hôtes, Lacen et Hamid Mais bientôt, sans forcer le contact s’établi, la glace se brise. En grande partie grâce au fait que Muriel est avec nous. Les femmes prennent un plaisir évident à jouer d’une fausse pudeur devant nos caméras et nous convient à les suivre vers leur lieu de vie temporaire. Il est à noter que leur culture est différente de la nôtre quant à notre attitude face aux morts. En effet non seulement ils dorment à l’intérieur même du mausolée mais en plus, ils ont établi leur lit principal sur la tombe même de notre Belkacem. Un peu déroutant pour nous! Moment magique pour Muriel qui est invité à pétrir la pâte de la «pizza marocaine» en préparation. Nous aurons droit à une des pizzas avant notre départ de l’oasis, cuite sur le feu de bois. Thé à la menthe toujours prêt : Mais il est temps de reprendre la route. Nous devons nous rendre à Boudnib pour faire le plein de carburant. Pat prend en selle le jeune Hamid, il retourne à Boudnib car l’orage de la veille a inondé les mines et il ne peut travailler ce matin. Nous le gréons du casque et de la veste de Muriel. Il est fier comme Artaban notre berbère et ce n’est que le début. Il n’y a que 11 kilomètres de piste, puis le reste est sur une route parfaite jusqu’à la ville de Boudnib dans une vallée magnifique. Mais la piste est mouillée de la veille et nous traversons quelques flaques boueuses. Nous larguons encore vite les 4X4 et quand nous entrons en ville c’est le jour de gloire d’Hamid. Il siffle tous les copains du bled, envoi des signes de main digne de la reine Elizabeth, bref parade comme un missile sol air sur la place rouge. Nous sommes en train de tanker quand arrive une bande de motards gallois. Ils ont eu une journée (et une partie de nuit!) terrible. Il faut dire qu’ils sont chargés comme des mules. Pas de véhicules d’assistance, je crois que nous prenons alors la pleine mesure de notre chance, nous et nos camions. Ils ont roulé depuis le pays de Galles avec des pneus de route, les ont changés en Espagne, mais portent encore des kilos en trop. Leur route les a fait passer par une vallée avec de nombreux passages à gués, de plus en plus profonds et au courant de plus en plus fort. Au point de devoir pousser leur monture une à une de l’eau jusqu’à mi-cuisse jusque tard dans la nuit. Respect pour un des riders qui n’a qu’un seul bras et a une Ténéré 660 transformée pour l’occasion. Le plein fait Pat et Didier m’annoncent que nous avons les temps d’aller faire un petit tour au café internet du coin en attendant les voitures. Ha bon??? Moi j’ai manqué le briefing du matin ou quoi? Je ne savais pas qu’on se donnait rendez-vous ici avec les véhicules. Bref on attend, on attend. Didier a la bonne idée de prêter sa moto à Hamid, qui par voir si les camions ne sont pas perdus dans ce bled qui comptent au moins 6 rues. Après un bon 40 minutes, Didier commence à se demander s’il reverra sa moto un jour et moi je me demande si les pilotes de voitures ont comme moi manqué le briefing les informant de nous rejoindre à Boudnib! Nous nous installons à une terrasse pour boire des lait-fraise et comme on y est et qu’on a presque déjà perdu une demie journée de plus sur notre horaire autant commander le lunch, Pat est trop heureux de se sauver d’un autre midi pâté Hénaff. L’inquiétude grandie que les 4X4 ont eu des problèmes mécaniques mais finalement Hamid nous rejoint avec la moto bleue, les 4X4 ont déposés sa maman au village il y a plus d’une heure et ont continués leur route. Bon, je suis pas le seul à en manquer des bouts alors! Le temps pour Radu de se trouver une femme (enfin c’est plutôt elle qui l’a trouvé!) avec de superbes yeux verts et plus une seule dent (ça fait des économies de dentiste), de finir notre repas (le service est trrrrrrrrrèèèèès long), il est 14H00, on a encore une grosse journée de piste, quelque chose me dit qu’une fois de plus nous ne la finirons pas. em0400
  19. nightflyer

    P1050932 GF

    De cet album: Maroc 2012

  20. nightflyer

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  21. nightflyer

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    De cet album: Maroc 2012

  22. nightflyer

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  24. nightflyer

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