Noté que 3 d'entre nous on pris des photos : Muriel, Didier 2 et moi. Ils m'ont gracieusement permis d'utiliser leur photos, quelques unes sont utilisées dans ce compte rendu. Merci à eux.
Le réveil à été comme tous les matins qui allaient suivre : difficile à supporter pour notre ami Pat The Bouc.
Le pauvre Pat se retrouvait le seul lève tôt avec toute une gang de couche-tard qui du coup n’arrivaient pas à émerger des tentes le lendemain, en plus il faisait tente commune avec le pire de nous tous : Radu!
Ainsi donc comme tous les matins, tel le coq moyen, Pat tournait comme une âme en peine autour du camp en essayant de faire le plus de bruit possible jusqu’à ce que nous montrions signe de vie.
Ce matin-là Jo et Didier no2, était pas trop frais et perdait avec constance le contenu de leur intestin. Muriel, notre secouriste en cheffe (plus jamais je ne moquerais de Charley et Ewan qui voyagent avec un 4X4, un médecin, des cameramen et 3 tonnes de matériel), leur dosait un remède de cheval pour leur permettre de tenir la journée en voiture.
A qui thé, à qui café, tartines avec marmelade maison, les petits déjeuner étaient bons mais pour le pauvre Pat manquaient sérieusement d’œufs et de bacon!!!!
On finit par se mettre en route. Les motos partant devant, avec la promesse de se retrouver pour le diner. Les 4x4 quittaient le camping sans payer, vengeance sur le repas de la veille. Le pauvre bougre qui courrait après eux a fini par les émouvoir, notre restaurateur de la veille n’avait aucun lien avec le camping finalement et nos amis payèrent notre dû.
On a pris un rythme de balade coupant à travers les petites routes, évitant les plus gros villages, c’était bien agréable, même si le paysage n’était pas le plus sensationnel du monde.
Arrêt imprévu mais obligatoire, Ksar El Kebir. Radu y a passé sa tendre enfance avec ses parents. En plus Pat est heureux, ils ont des œufs frais en face, mais pas de bacon, islam oblige.
Vers 13 heures on retrouvait les voitures pour un lunch sous un arrêt de bus. Comme nous faisions plus ou moins convoi avec les voitures de soutien, nous ne transportions presque rien sur les motos (nous verrons plus tard où c’est devenu un peu problématique!) si ce n’est de l’eau.
La vue était pas pire pareil
Un autre petit thé à la menthe, pour la route
Christophe une fois de plus nous donnait un petit wake up call. Si nous continuions à ce rythme on ne serait pas à Taourirt le soir comme prévu. Pour lui, il fallait gagner Fès et de là l’autoroute jusqu’à notre point de bivouac du soir. Damn! Il avait encore raison!
Dont acte. On était en formation serrée en arrivant au péage d’entrée sur l’autoroute. Didier près de la borne pour prendre un ticket, Pat juste à sa droite, Radu et moi collé derrière. Je ne sais pas ce qui nous est passé par la tête, mais quand Didier est parti avec son ticket, Pat, Radu et moi avons décollés à sa suite en se disant qu’on allait resquiller le péage. Peut-être nous 3 qui avons traversé la Colombie à moto avons pris une mauvaise habitude là-bas où les péages sont gratuits pour les motos! J’avoue, avec honte, qu’un fois en Équateur, je passais tous les péages sans payer alors qu’ils sont même pas trop chers, mais c’est tellement pénible de sortir du petit change, de retirer ses gants, etc.
Didier et Pat filait à des vitesses plus trop légales, moi en bon samaritain j’attendais la moto rouge qui était en rodage de son nouveau bloc 685 cc.
Nous les avons rattrapés au poste à essence, pris un petit snack au passage et constaté qu’il fallait qu’on trouve un petit chemin sur le bord de l’autoroute pour by-passer les péages à la sortie.
Ils ont bien fait les choses les marocains. Toute l’autoroute est entourée d’une clotûre, pas moyen de sortir sans payer.
Arrivé au péage, les négociations ont commencées. Devant un motard de la police marocaine. Le temps qu’on débrouille tout ça les 4X4 sont arrivés aussi au péage! Drôle de hasard er bon timing. Finalement, on a payé le double de péage, soit la distance depuis Meknès. Bien fait pour nous, notre malhonnêteté a été punie ce jour-là, c’est pas plus mal après tout.
Après avoir erré un peu, pris une ou deux mauvaises routes, nous trouvions une aire de repos pour voyageurs fort accueillante toute proche de notre point de départ du lendemain, le Pastis coulait à flot et le rigolade du soir pouvait commencer pour conclure cette journée de 560 kilomètres.
Mon idée de dormir dehors à la belle étoile ne remportait que 3 votes, on a donc monté les tentes, les véhicules ont dormi sous l'abri.