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Tintin et Swatch à la Baie James


Swatch

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La semaine du 1er au 8 août, Tintin-GS et moi étions sur la route des vacances. Objectif ? Radisson à la Baie James, et faire un max de gravelle (et de routes inconnues).

 

Je vais au courant des prochains "posts" (et prochains jours) vous résumer notre semaine sur la route.

 

 

À savoir :

KM : 3600

KM gravel : presque 50%

Temps : 8 jours

Plus longue journée : 650 km

Plus courte journée : 250 km

Température max : 26-27 deg C

Température min : 7-8 deg C

Bêtes sauvages vues sur la route : 2 porc épique, un loup, un orignal, 2 perdrix (et une multitude de chiens dans les villages et relais routier)

Coût essence la plus cher : 1.38$/L (super) à Radisson

Plus grande distance sans pouvoir faire le plein : 320 km (Chibougamau - Nemaska)

Nombre de chutes : 2 chaque

Nombre de bris mécanique : 2

 

 

Quelque part sur la route du nord jeudi le 6 août

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On vous a surement croisé sur notre chemin de retour ma copine et moi.

Nous étions sur le chemin du retour de Radisson le 3 août.

Pour la route du Nord, il faut dire vite que c'est de la gravelle, les conditions de roulement sont meilleures que l'autoroute 20 big_smile

Ceux qui décide de prendre le chemin Lebel-Matagamie, n'oubliez pas vos plogues!

J'en ai eu besoin à 2 reprises.

Je suis surement à contre courant, donc, je vous ferai gré de mes commentaires sur ride...

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On vous a surement croisé sur notre chemin de retour ma copine et moi.

Nous étions sur le chemin du retour de Radisson le 3 août.

 

Je me souviens avoir croisé plusieurs motos sur la route, dont quelques GS 1200. Chose certain, on s'est envoyé la main big_smile

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Jour 1 : Boucherville - St-Félicien (650 km)

 

C'est le jour D (comme dans départ !). Tout mon stock était sur la moto depuis la veille, il ne me restait qu'à me rendre à Boucherville pour rencontrer Martin, puis ensuite direction l'aventure big_smile

 

Arrivé au point de départ, un chapitre HOG est sur place, ils ont l'air de me prendre pour un extra-terrestre...

Martin arrive quelques minutes après moi, on prend quelques photos, et c'est un départ.

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Direction Sorel via la 30, puis on prend la 132 jusqu'à Québec, et la 138 le long du fleuve. Surprise dans à Ste-Anne, il y a des travaux sur la route, c'est l'embouteillage. Il fait chaud, j'ai chaud, ma moto à chaud (j'avais jamais vu l'indicateur de température moteur si haut big_smile ). On fini par se faufiler vers la station service, puis le Subway pour un lunch, au frais à l'intérieur.

 

Retour sur la route, direction Baie-St-Paul. Après Baie-St-Paul, la route devient plus intéressante, on se dirige vers le lac via le Parc des Grands Jardins.

 

Petite pause sur un belvédère.

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En passant à Chambord, le party est pris, c'est le festival du cowboy !

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Nous sommes finalement arrivé à Roberval vers 19h00. Nous avons souper et pris une grosse bière (question de se fondre à la foule) dans un bar sportif, avant de faire les derniers KM vers St-Félicien où nous attendait un Gîte du passant.

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Arrivé au gîte, le party est pris ! C'est les régate, Simple Plan est en spectacle au cégep à 2 coins de rue, et le voisin fête son anniversaire (gros party, on a même u droit à un show de boucane fait par sa motoneige big_smile ). On va prendre une marche du côté du cégep pour voir à quelle heure est le show. Ça débute vers 22h00 et c'est 40$, on décide de laisser tomber. De toute façon, on l'entend très bien depuis le gîte, y compris dans la chambre, on va dormir avec des bouchons...

 

Bilan de journée : beau et chaud :-D

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Jour 1 Petites précisions:

 

1- Après env. 600 km, l'autoroute 70, bien qu'appréciée pour sauver du temps, fut "a real P.I.T.A." (lire Pain In The A**) dans tous les sens du terme big_smile !!

 

2- À St-Félicien, ce fut une surprise d'arriver en plein quartier résidentiel pour aller au "Gîte" (2 étoiles) qui était, comme vous pouvez remarquer sur la photo, un vulgaire bungalow de quartier avec 3 chambres miniatures dans le sous-sol. Mais bon, pour 60$ incluant un petit déjeuner pour les deux... faut pas être trop exigeant big_smile !! Ca a fait la job comme on dit ! On y a rencontré au déjeuner un couple anglophone qui faisaient le tour du Lac en vélo dont le mari travaille avec quelqu'un de notre association !!! Eh que le monde est petit !

 

(Edit)

J'en profite pour vous (particulièrement Rookie et Socrate) rassurer tout de suite, Swatch a éteint le feu de forêt sur la route du nord !!! big_smile

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Alors si je veux que vous mettiez plein de photos dans votre ride report:

 

http://ridaventure.ca/viewtopic.php?f=33&t=1461

 

 

big_smile

 

 

Ouin, je sais, mais je les upload toujours sur mon fotki. Faudrait que je fasse la job en double, un soir cette semaine peut être.

 

Il y a des commentaires sous les photos dans Fotki big_smile

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Jour 2 : St-Félicien - Chibougamau, via la route du Raid Ridaventure 275 km

 

Objectif du jour : faire un bout du Raid Ridaventure, question de justifier nos stickers em4600

 

Au déjeuner au B&B, il y a un couple de british. Ils sont bien heureux d'avoir 2 gars qui parlent anglais em3700 Ils sont pas pire en français, mais l'anglais leur va mieux. À noter : le gars travaille chez Pratt&Whittney à Longueuil et il connait Luc-zr. Le monde est petit !

 

Premier arrêt du jour, épicerie pour se prendre un lunch.

Ensuite, direction St-Thomas-Dydime pour faire le plein, vérifier les pressions de pneus et prendre la route du raid.

 

Au Esso avant de partir

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La météo est pas trop mal : nuageux, pas trop frais, et ils annoncent des averses, on verra bien.

Un peu avant midi, on doit arrêter pour enfiler les impers.

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On continue la route, plutôt facile pour les 100 premiers km. C'est un grand chemin forestier, ça se fait bien, quelques pickups montent vers les lacs. Juste avant de diner, on tourne à gauche, là la vraie trail débute.

 

Notre set-up de diner

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En un peu plus de 30 minutes d'arrêt, aucun véhicule n'est passé. Je pense qu'on est vraiment creux dans le bois zbad_smile

 

On continue notre route. Nous traversons des zones d'exploitation forestière, puis ça redevient un petit sentier fort sympatique.

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Chacun notre tour, on l'échappe dans la grosse gravel, sans conséquence

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Et nous poursuivons notre route, le sentier est parfois très serré, ça frotte sur les miroirs ! Et comme il pleut un peu, les feuilles collent !

On arrive devant un grand trou d'eau : 10 mètres de long, profondeur inconnu. Martin part à pied sonder le terrain (on voit ici qu'il a de l'expérience en traversé de trou d'eau en GS em4600 ). OK, ça passe, mais c'est creux : juste au dessus des genous the_devil Il me demande si je veux rebrousser chemin. Euh, pour aller où ? On connait pas les trails, si tu dis que ça passe, GO !

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Martin y va en premier, j'observe. Tout va bien. Lorsqu'il est au premier tier, je part. OK, l'eau entre dans mes bottes, elle est chaude. Je regarde loin devant, tout va bien. Soudainement, Martin s'arrête. Pas bon signe. J'arrive à côté de lui, son moteur a arrêté. OK, je finis de traverser et je reviens à pied. Là, j'ai de l'eau pour de vrai dans mes bottes em3700 On tire la GS de là et on la stationne sur le sec. La mécanique commence, et la pluie (déluge !) aussi.

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Finalement, pas d'eau dans le moteur, les bougies sont sec. Probablement juste de l'eau dans le silencieux, ce qui a fait arrêter le moteur. On redémarre la GS, qui se transforme en machine à vapeur em3700 OK, tout est beau, on repart.

 

Un petit pont rencontré

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On fini par sortir du bois vers 18h00. Prochain objectif, notre B&B pour la nuit, et un souper chaud !

Le Gîte Domaine de la mine d'or à Chibougamau.

http://www.ledomainedelaminedor.com/

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Arrivé vers 18h30, trempé, mais heureux de notre journée em0900

Sur place, nous avons accès à la moitié de la maison, dont un bon gros poele à bois qui nous permettra de faire sécher nos vêtements.

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Pour souper, nous avons fait livrer du poulet, ça faisait notre bonheur de ne pas avoir à sortir en ville à 10 km !

 

 

Bilan du jour 2 : le raid, c'est le fun ! Mais c'est pas de tout repos !

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Héhé !! Mon Bécyk n'a pas été surnommé "Yellow Submarine" pour rien !

 

Je dirais pas tout à fait "Irréfléchi", j'ai quand même remonté sa prise d'air avant de me relancer dans les eaux !! em4600 Je peux vous dire que j'étais un peu découragé quand le moteur s'est arrêté dans l'eau em3700the_devil , mais bien fier de mon boyau d'aviation (généreusement offert par Bin lors de mon périple à Rouyn zbad_smile ) quand je l'ai reparti (après les vérifications d'usage) de l'autre côté em3700

 

Bon ! Faut je me trouve une rallonge (un boyau de sécheuse en métal ?!?) pour le muffler maintenant... em3700

 

Oui Billie, le deuxième gîte était vraiment exceptionnel.

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Hey! Tintin!, le boyau orange c'est du haute temperature the_devil. Tu peux mettre l'autre bout dans le muffler! En circuit fermé, plus de problème d'infiltration d'eau zbad_smile

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Le Gîte du domaine de la mine d'or à Chibougamau est vraiment bien. C'est grand, confortable, accueillant. Si vous passez par là et cherchez de l'hébergement, ça vaut le détour. En plus ils sont sur le bord du lac (immense, 25 miles de long).

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Jour 3 : Chibougamau - Relai 381 500 km

 

Le réveil sonne à 7h30. Déjà !?!?! J'aurais pris une autre heure ! OK, faut se lever, le déjeuner sera servi à 8h00 (l'avantage du B&B, le déjeuner est toujours prêt quand on se lève em3700 ), et on a beaucoup de route à faire aujourd'hui.

 

Gros déjeuner, on va pouvoir sauter le diner même ! Le monsieur nous donne quelques conseils et une idée de route pour le retour, une trail longeant les lignes haute tension (il a déjà passé par là en hiver). Nous faisons nos bagages, rechargeons le stock sur les motos, et on se met en route direction CHibougamau pour faire le plein d'essence et dans mon cas, ajuster ma chaine qui étire à un rythme affolant the_devil .

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En faisant le plein, des gars viennent nous jaser ça. Ils s'en vont eut aussi sur le route du nord, à Nemaska, leur lieu de travail (garage pois lourds). Je leur demande de quoi à l'air la route. "Très beau, on roule 130-140 km/h avec le pickup !" OK, on va manger le poussière aujourd'hui zbad_smile

 

On se met en route pour de vrai à 10h30, direction le nord ! Juste avant d'arriver à la route du nord, alors qu'on roule 100-110, on se fait passer par une Corvette Z06. Il fait quoi au milieu de nul part avec une bagnole du genre !?!?!

Pause photo avant de se lancer sur la route du nord.

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C'est vrai que la route est belle, entretien impeccable (nous avons dépassé 4-5 niveleuses dans la journée, ils la refont constamment, et il y avait une section de 3-400 m vraiment en gros travaux).

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Environ 200 km après notre départ de Chibougamau, nous prenons une pause au coins de la route que nous prendrons au retour (sous les lignes haute tension).

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Et on continue !

Lors d'une pause pour mettre le haut de nos imperméables, Martin me fait remarquer qu'il y a des canettes de bières partout sur le bord de la route. Je me retourne, et effectivement, il y a une canette de Bud Light à mes pieds. La BDR (bière de route), c'est encore populaire dans le coin em3700

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Juste avant la pause, on avait vu un sac de crottes de fromage au milieu de la route, et Martin a passé bien près d'un porc épic, vivant !

 

La pause suivante à lieu dans une halte aménagée en bordure de la rivière Rupert. Rivière que nous allons recroiser plus à l'ouest.

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Un peu de vie au milieu de la forêt, le poste Albanel

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Une fois à Nemaska, il est temps de faire le plein. 320 km de fait, je viens de tomber sur la réserve. Nemaska est un village cri, un relai routier (essence, mécanique, restaurant, hébergement), et Hydro-Québec y a des installations (hébergement de travailleurs, aéroport).

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Si vous passez par là, vous aurez surement la chance de croiser les trois labradors de Nemaska.

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Après avoir fait le plein, on retombe sur les gars du matin à Chibougamau. C'est là qu'ils nous demandent si on veut sauver un peu de temps et quelques kilomètres pour se rendre au relais 381. Certain qu'on est intéressé ! Une nouvelle section de route est ouverte depuis cette année. Elle permet de relier la centrale Eastmain à la centrale Sarcelle, et la route de la Baie James (au km 394). Parfait !

Pour la prendre, il faut tourner à droite vers Eastmain 1-A, dire à la guérite où l'on va (Relais 381), et hop, c'est parti !

La route est impeccable, encore mieux que la route du nord.

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Nous avons profité de notre passage à Eastmain 1-A pour faire un peu de tourisme.

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Martin a eu une petite surprise après avoir roulé sur un barrage, la clôture à l'autre bout était fermée...

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Le reste de la route fut vite fait. Une petite pause au pont de la Eastmain sur la route de la Baie James...

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...puis le très chic relais 381 pour la nuit (110$ la chambre).

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Le relais 381, comme son nom l'indique, est au KM 381 de la route de la Baie James. Donc, à 381 km de Matagami, 245 de Radisson et 175 de Nemaska par la nouvelle route. On y trouve essence, mécanique, cafétéria (c'est bon et pas trop cher) et des chambres (2 lits simple, salle de bain commune dans le bâtiment, salon commun avec TV satellite). La clientèle ? Des travailleurs et quelques touristes comme nous de passage.

 

Bilan de la journée ?

La météo a tenu bon (à peine une petite averse en fin d'après-midi), les routes sont belles et roulantes, on est "on time" !

Et finalement, nous n'avons pas manger trop de poussière, le traffic est très limité sur ces routes.

Next : Radisson

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cool belle ride jusqu'ici tout va bien... 2 photos que j'ai mis de côté pour notre banière RidAventure...

 

Pour la canette de bière Swatch, faut savoir que certains indiens ont un gros problème d'alcool, certaines villes sont même dites ville sèche comme Mistassini. Les enfants se promène jusqu'au petites aubes déambulant dans les rues de leur village complétement ivre, un vrai fléau. Il arrive parfois d'en voir certains faisant du pouce sur la route du nord pour rejoindre leur village, encore ivre. Une situation très triste. Naturellement il font leur provision à Chibougameau...

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Le relai 381 était sec lui aussi (on était déçu pour nous, pcq on rêvait d'une bière froide !).

Pas vu d'amérindiens ivres tout au long du voyage, mais je n'ai pas de difficulté à croire qu'il y a des problèmes d'alcool dans ces régions, ils ont l'air de manquer d'activités (sauf peut être à Wemindji, j'y reviendrai).

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Jour 4 : relais 381 - Radisson 245 km

 

Petite journée en vue pour le jour 4 ! Tant mieux, pcq il fait plutôt froid (8-9°C au départ) et surtout très humide (bruine, pluie). Et comme nous avions un problème majeur à réparer sur la GS, ça nous arrangeait.

Quoi ? Un problème mécanique sur une BMW ?

Retour sur la fin du jour 3, alors que nous sommes arrêté prendre des photos sous et sur le pont de la rivière Eastmain avant de rentrer au 381.

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Une fois sur le pont, Martin me dit "j'ai un problème, le frein avant ne fonctionne pas bien, il y a une fuite". Effectivement, ça coule :P

Je regarde, et je trouve très rapidement la cause : la gaine du câble de l'indicateur frotte sur la ligne de frein (rigide) et l'a percé.

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Bon, on va devoir improviser, le concessionnaire BMW le plus proche est un peu loin ! Martin décide donc de faire les 245 km sans frein avant (pas bien d'autres choix).

 

Nous chargeons les motos, et c'est un départ sous la pluie.

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Sur la route de la Baie James, nous voyons un loup 2-3 km au nord du 381 ! Par la suite, nous croisons quelques motos, pick-ups, camions et voitures qui retournent vers le sud. Vers le nord, nous semblons seul au monde. Nous prenons une petite pause à mi-chemin au coin de la route menant à Wemindji (nous la prendrons le jours 5). Les panneaux d'arrêt sont bilingues, français/cri !

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Une fois arrivé à Radisson, nous faisons un premier arrêt aux locaux de la SAAQ pour dire bonjour à Fred, un ami de Martin. Il nous reçoit pour le souper, on se reverra vers 18h00.

Deuxième arrêt, le motel, question de se mettre au sec, et diner. Dans le bar du motel, un couple d'amérindien entre en même temps que nous et se dirigent vers les machines vidéo-poker... Ouin, c'est pas mieux que par chez nous.

Vu du balcon devant notre chambre.

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Troisième arrêt, le UAP/garage local/détaillant autorisé GM, pour essayer de régler le problème de frein de la GS. Une heure plus tard, la réparation de fortune est faite. Le disque de gauche ne servira plus.

 

Maintenant, direction la centrale de LG2 pour prendre quelques photos. On arrive à la guérite, impossible de passer. Depuis que TVA a fait des reportages sur l'accès des centrales il y a 3-4 ans, c'est impossible de passer (mais bon, en hiver les gars y vont en motoneige par le bois em3600 ). Le gars de la gurérite nous conseille le belvédère à l'entrée de la ville, on y va. Le point de vu est bien, mais c'est loin un peu des installations (pas grave, on a déjà visité la centrale dans le passé).

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Retour au motel, petite bière tranquille devant le TV. Constatation : TVA à Radisson, c'est TVA-Gaspésie ! Je crois bien que nous sommes au point le plus éloigné que nous pourrions être de la Gaspésie :) Et pour terminer la journée en beauté, Fred nous recevait chez lui pour le souper (du doré big_smile ) en compagnie de sa conjointe, sa fille de 4 mois et un couple d'amis. Très belle soirée a jaser de la région de la Baie James !

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Jour 5 : Radisson - Wemindji - relais 381 - 450 km

 

Mercredi matin, le réveil sonne à 7h30, c'est dur, on s'est couché sur le tard hier (ou ce matin ?).

Déjeuner au resto adjacent au motel, ensuite on ramasse nos bagages, charge les motos et on se met en route. Premier arrêt, la boutique d'art inuit de Radisson. C'est à voir, il y a de nombreuses scultures, bibelots et des vêtements (je me suis presque acheté un casque de poil !).

Devant la boutique

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Deuxième arrêt, l'essence. Depuis ce printemps, ils ont une 2e station service à Radisson. Et il y a du super ! Pas trop cher en plus vu l'éloignement.

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Bon, on est prêt, direction le sud ! Prochain arrêt : Wemindji.

On roule un bon 2 heures à 9-10°C, avec parfois une faible pluie, parfois de la bruine. Mais c'est pas chaud ! Au bout de 100 km d'asphalte puis un autre 100 de gravel (avec un vent de face) où nous avons vu un orignal traversé la route big_smile , nous voilà arrivé à Wemindji.

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La communauté de Wemindji est très belle. Tout est très récent, et super bien entretenu. Les rues sont asphaltés même !

Il y a plusieurs bâtiments en construction.

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Nous sommes arrivés à midi-55. Premier arrêt, l'essence, pcq c'est la première chose que l'on voit en entrant dans le village. Et ce fut une excellente idée ! Pourquoi ? La station fermait de 13h à 15h en raison des funérailles de monsieur untel. On a preaque dû passer l'après-midi là.

Une fois le plein fait, on se met à la recherche d'un restaurant pour diner. Premier arrêt, l'aréna. On entre, c'est neuf, comme le reste, et il y a des jeunes sur la glace. Le resto est fermé, un monsieur nous dit de chercher pour un toit rouge dans le village. OK, on sort et balaye le village du regard à la recher du toit rouge.

Un monsieur travaillant sur le chantier voisin vient nous demander ce que l'on cherche. Il décide de nous guider big_smile

Une fois arrivé au resto, il entre et nous arrange de quoi avec le serveur. Super, ils resteront ouvert pour nous ! Les gens sont vraiment accueillant et sympathique.

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Maintenant, vous vous demandez ce qu'ils mangent les amérindiens du nord québécois ? Finalement, c'est à la fois surprenant et décourageant. Ils sont fan de fast food ! Si vous voulez faire fortune là bas, une franchise de la Belle Province c'est le succès assuré.

À une table derrière nous, une famille mange son repas. Les parents ont chacun un cheese et une poutine, pendant que les enfants eut ont seulement une poutine.

 

Après le diner, on part faire un tour de ville. On se croirait en banlieu de Montréal.

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Pour plus d'info : http://www.wemindji-nation.qc.ca/

 

Nous reprenons la route, direction est pour rejoindre la route de la Baie James. À mi-chemin, nous faisons une pause photos sur une petite route menant à un lac.

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Ce qui marque en premier de ce lieu, c'est son immensité, et le silence total qui y règne. On s'y sent seul au monde.

 

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L'endroit est plutôt désertique, quelques épinettes et de la mousse, c'est rocheux, quelques vallons à l'horizon, mais pas de montagne. Mais comme partout ailleurs, il y a des bleuets sauvages qui poussent.

 

Nous reprenons une fois de plus la route, pour rentrer au 381. Comme nous sommes entrée assez tôt, nous en profitons pour aller jouer dans la forêt autour big_smile Il y a un peu de tout : sable, buisson, un peu de boue.

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Au menu ce soir : boeuf bourguignon, 18$ pour le repas complet. Très bon !

On termine la soirée devant la TV qui ne fonctionne pas, verre de scotch à la main.

 

Prochain objectif : Chapais

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Jour 6 : Relais 381 - Oujé-Bougoumou - 550 km

 

En déjeunant à la cafétéria su 381, la météo à LCN annonce du beau temps pour le sud. Tiens donc, c'est justement vers là qu'on va !

Une fois les bagages fait, un dernier bonjour au husky du 381, et on se met en route.

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Au souper la veille, un gars racontait qu'il avait pris le clos avec son pickup en montant. Effectivement, il l'a échappé ! À voir les traces dans l'accotement de l'autre côté de la route, ça ressemble à un gars qui s'est endormi. Chanceux de s'en être sorti sans égratignures...

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Nous prenons donc la route de la Baie James vers le sud afin d'aller voir la rivière Rupert. C'est la dernière occasion cette année de voir la rivière dans toute sa splendeur. Dès cet automne, elle sera détournée pour alimenter les centrales Eastmain et Sarcelle.

http://rupertriver.com/

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Nous prenons une petite pause sur un campement autochtone (un tipi en toile de tempo...). Le chantier pour un des barrages est tout près. Pour la première fois du voyage, nous faisons la désagréable rencontre des mouches noires... Le soleil se pointe un peu au travers des nuages, il fait un peu plus chaud et surtout plus sec, ça l'air que c'est la recette parfaite pour les voir big_smile

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Le site est pas très propre, il y a des déchets un peu partout, une vielle table à picnic volé on se sait trop où...

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Et on reprend la route, direction Nemaska via la route du nord.

La route du Nord entre la route de la Baie James et Nemaska est un peu moins large que l'autre section (Nemaska - Chibougamau). On y a doublé une niveleuse au travail. Grâce à ces niveleuses, l'état de la route est vraiment bonne.

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Une fois arrivé à Nemaska, on fait le plein, puis on se dirige vers le resto pour diner. En débarquant des motos, un amérindien vient me jaser, il me demande comment a été notre voyage, il nous avait vu passer au jour 3. Les gens du nord sont fort sympathiques.

Juste avant d'aller diner, on dit bonjour au 3e labrador de Nemaska.

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Après le diner, on continue vers le sud. On tombe sur un site de feu de forêt très récent. Probablement celui que Rookie et Socrate ont traversés en juin.

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La nature reprend rapidement sa place après le feu.

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On profite de la pause photo pour enfin enlever une couche d'isolant. Et oui, le mercure se réchauffe et on voit du bleu dans le ciel big_smile

 

Au KM 180, nous prenons tel que prévu la trail sous la ligne haute tension. Ce fut une excellente idée. La trail est en fait le chemin d'accès pour la ligne haute tension. C'est faisable en pick-up (mais c'est pas assez large pour rencontrer), et elle zigzag sous la ligne à plusieurs reprises. C'est pas mal roulant et en bon état.

Après quelques KM, on tombe sur un très beau point de vue.

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Un peu plus loin, en traversant un petit trou d'eau, Martin l'a échappé. Probablement une roche au fond.

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Résultat ? Une valise brisée.

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Nous prenons une courroie et du tape pour réparer temporairement, il nous reste 70-80 km à faire. Nous devrons fixer ça plus solidement avant de repartir le lendemain.

 

La trail devient une route en grosse gravel. En fait, nous aurions pu continuer sous la ligne, mais comme il se faisait tard, nous avons pris la route. C'est rough pas mal, de la planche à laver, des trous et de la grosse pierre. Nous finissons par arriver au bout de la route (et au bout de nos réservoirs, ma lumière de réserve s'est allumée), à Oujé-Bougoumou ( http://www.ouje.ca/ ).

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Le village de Oujé-Bougoumou à été construit au milieu des années 90. Allez voir leur site web, c'est très intéressant.

Nous avons pris la direction de l'auberge Capissisit pour souper. Excellent choix : la table d'hôte est pas cher. Nous demandons aux locaux si c'est possible de camper pas loin. On nous dirige vers la plage au bord du lac. Le site était parfait : un deck en bois avec un toit pour y mettre la tente, et personne autour, on a la paix.

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Next ? Parent et le très chic Central

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CA commence a bien faire avec vos super ride-reports...

J'ai pas encore fini le mien, mais je ne sais pas si j'oserais le montrer... à part les zones de travaux (trés nombreuses, heureusement) j'ai eu que du goudron !

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Maudite belle ride que vous avez fait. Ça faisait un bon bout de temps que j'avais pas de vos nouvelles, et je suit hautement ravi de voir la direction de vos évolutions. On est loin de Swatch avec sa Radian (c'est tu bien ça?) et Martin sur sa FJ big_smile

Vous faites le genre de moto que j'aime. (Oudje c'était dans mes prévisions) Les paysages (et le silence) du nord Québécois c'est un dépaysement très agréable, Bravo à vous.

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Ça faisait un bon bout de temps que j'avais pas de vos nouvelles, et je suit hautement ravi de voir la direction de vos évolutions. On est loin de Swatch avec sa Radian (c'est tu bien ça?) et Martin sur sa FJ big_smile

 

En plein ça !

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Ça faisait un bon bout de temps que j'avais pas de vos nouvelles, et je suit hautement ravi de voir la direction de vos évolutions. On est loin de Swatch avec sa Radian (c'est tu bien ça?) et Martin sur sa FJ em3600

 

Évolution tu dis ?!? Y'a un monde de différence depuis ma FJ (qui était tout de même ma 5e moto !!) !!! Ca fait effectivement un bail qu'on s'est jasé hein Yves ?!?

 

Au plaisir de te revoir betôt ! em3700

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Ça faisait un bon bout de temps que j'avais pas de vos nouvelles, et je suit hautement ravi de voir la direction de vos évolutions. On est loin de Swatch avec sa Radian (c'est tu bien ça?) et Martin sur sa FJ em3600

 

Évolution tu dis ?!? Y'a un monde de différence depuis ma FJ (qui était tout de même ma 5e moto !!) !!! Ca fait effectivement un bail qu'on s'est jasé hein Yves ?!?

 

Au plaisir de te revoir betôt ! em3700

 

 

A betôt. em0300

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On s'est servi des chaises 2 fois. Mais ça prend vraiment pas beaucoup de places. C'est les vêtements qui prenaient le plus d'espace dans mon cas. C'était difficile de prévoir la météo pour une semaine comme ça, et au final il a pas fait chaud dans le nord. J'avais bien fait de trainer mon gros polar (ça bouffe de l'espace !).

 

La suite du récit tantôt...

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Jour 7 : Oujé-Bougoumou - Parent - 300 km

 

Réveil vers 7h30, c'est plutôt frais dans la tente. Je ramasse mon stock, et surprise, mes jeans sont humides, je les avaient placé au fond de la tente, l'humidité à passé au travers la toile, j'avais oublié ce phénomène pourtant connu em0300 Pas grave, il fait beau, ça va sécher sur ma moto le temps de plier bagages.

IMG_4699-vi.jpg

 

Nous nous dirigeons vers l'auberge Capissisit pour le déjeuner. On y rencontre un gars (blanc) qui travaille sur la construction dans la réserve, il y demeure même. Il vient de s'acheter une moto, on jase avec lui en déjeunant.

IMG_4701-vi.jpg

 

Après le déjeuner, j'ajuste une fois de plus ma chaine. Elle fait un son d'enfer, mais je devrais me rendre à la maison. Un peu (beaucoup !) de graisse et ça améliore un peu son sort. Pendant que je fais ça, un petit chiot avait décidé de prendre mon manteau en adoption.

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La route qui nous attend aujourd'hui est plutôt simple : 300 km via les chemins forestiers à l'ouest du réservoir Gouin, et on arrête à Parent pour la nuit. Après être passé à Chapais faire le plein (il semblerait selon le gars du déjeuner qu'il y a parfois de l'eau dans l'essence à Oujé-Bougoumou, on a pas pris de chances), nous nous dirigeons vers l'entrée de la route, aau fond de la cours de la compagnie forestière.

Une note sur Chapais : contrairement à Chibougamau, la ville voisine à 40 km, Chapais est plutôt sans vie : plusieurs commerces fermés sur la rue principale.

 

On prend donc la route direction sud. GPS obligatoire (ou très bonnes notes papier) pour faire ce tracé. Il y a plusieurs embranchements, c'est facile de s'y perdre. Le traffic est inexistant sur cette route. En 100 km, on a pas croisé 10 véhicules. Et la route est large et parfaitement lisse, ça roule facilement à 100-110 km/h). Première pause à midi pour grignoter un peu.

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Et au grand plaisir de Martin, il y a des bleuets !

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En 30 minutes d'arrêt, aucun véhicule n'est passé. Je pense qu'on est vraiment au milieu de nul part ! À noter, il commence à y avoir autre chose que des épinettes dans la forêt, quelques feuillus font leurs apparitions.

 

La route devient moins large quelques kilomètres plus loin, on doit ralentir, c'est moins roulant un peu, il y a un peu de planche à laver et des roches plus grosses.

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Mais, la compagnie forestière refait la route. Il y a de grandes sections (neuves) en construction, qui au lieu de zigzaguer, tire en ligne droite vers le sud. Bonne chose, pcq ça devient de plus en plus rough.

 

Mais nous sommes dans la bonne direction selon la signalisation routière :-D

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Vers 14h30, après avoir fait un bon 50 km de planche à laver et de sable mou, on arrive enfin à un signe de civilisation : La Patate du Gouin !

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Ils ont même une auberge en construction derrière le stand à patate. Comme ils sont sur une des routes principale menant au réservoir Gouin, il y a du monde. Deux rotteux et une patate plus tard, on reprend la route direction Parent.

 

Arrivé à Parent, de l'asphalte ! On se dirige vers l'Hotel Central.

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On se prend une chambre : pour 55$ par personne, vous avez une chambre, le souper et le déjeuner d'inclus. Vendu !

 

On profite de la fin d'après-midi pour aller explorer un peu autour.

Le sommet du mont radar (une ancienne base de l'armée canadienne).

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Ça sert aussi de dépotoir on dirait...

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En revenant dans le village, le train de Via arrive en gare. Plusieurs personnes en descendent. On apprendra le lendemain que Montréal-Parent, c'est environ 100$, 8 heures, à condition que le train n'arrête pas trop souvent pour prendre des pousseux. Des pousseux !?!?!

Et oui, il y a des gens qui font du pousse sur le bord de la voie, et le train arrête pour les embarquer.

DSCF0382-vi.jpg

 

Retour au Central, on y rencontre 2 gars en enduro. Ils sont partis de St-Michel-des-saints le matin. On soupe avec eut puis une grosse bière au bar. Et quel expérience que ce fut !

 

En vedette ce weekend là au bar, Régis et François Simard. Régis à la guitar, François au clavier et à la beat machine !

Régis nous part ça avec une toune country, puis nous souhaite la bienvenue "Bonsoir à tous, bienvenue au chic Hotel Central de Parent !" Et François enchaine avec une toune récente, puis un peu de karaoké avec une fille du public, "France-Minoune", qui nous fera une toune de Roxette et une de Céline. Rock on em3700 La foule est en délire, ça danse en ligne devant le stage em3600

 

Sans compter les classiques d'un bar de région : la table de pool mal éclairée, le bar capitonné, la fresque au mur (un lac avec des quenouilles), les machines de video poker, les petites chaise de bar, un neon écrit "party" accroché au mur, la moitié du village sur place, les quads stationnés devant la porte, et j'en passe.

 

Brûlé de notre journée, on va se coucher vers 23h00.

Une journée de route à faire encore, mais on se sent déjà près de la maison !

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Jour 8 : Parent - Maison ! - 480 km

 

7h30, on se lève pour aller déjeuner au resto du Central. Petite photo de la chambre avant d'aller manger. C'est pas le gros luxe, mais vu le prix, c'est ben correct (et propre).

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Nous saluons les 2 gars rencontrés la veille, puis on se dirige à la station service faire le plein, et dans mon cas ajuster ma chaine qui commence à avoir très hâte à sa retraite em0200

 

La météo est parfaite : soleil, juste un peu sous les 20°C.

La route est moins parfaite elle : de Parent à Mont-St-Michel (pas loin de Mont-Laurier), il y a 180 km, dont 170 de gravel. De la gravel lousse, de la planche à laver en masse, et du mou un peu partout. Résultat : ce qu'on pensais faire en 1h30 nous a plutôt pris 2h30 ! Dans certaines courbes, on roulait à peine 50 km/h tellement ça brassait.

Lors de notre pause à mi-chemin, une cabine téléphonique au milieu de nul part.

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Donc, après 170 km de gravel, enfin du bitume !

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On en profite pour prendre une pause, vérifier les motos et regarder les cartes.

Prochain arrêt, Lac-St-Paul pour le diner. Et drôle de hasard, la madame qui tient le casse croute travaille aussi à Parent. On a jasé de notre voyage et de Parent avec elle.

 

Le reste du voyage sera sur l'asphalte, nous avons hâte de rentrer à la maison, et nos motos aussi (chaine pour moi, seal de fourche pour Martin).

Un dernier arrêt à Tremblant.

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Nous nous sommes finalement quitté sur la 15 sud dans le coin de St-Jérôme, j'ai profité de mon passage pour aller saluer des amis à St-Colomban qui faisaient un BBQ. Au retour sur la 15 sud à Montréal, j'ai profité de période de probation des photos radars pour me faire flasher à 130-135, je vais finir par l'avoir mon avertissement the_devil

 

 

Au total, 3600 km de route sur 8 jours. Des paysages inoubliables à couper le souffle.

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