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Short way around


rinho

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Pas vraiment une grosse aventure en soi... quoi que... on pourrait dire que notre immigration et changement de continent, avec tout ce que cela implique n'en était que la préparation...

Oulah, ca monte le niveau là tout de suite ! em4600

Voilà à quoi nous avons passé nos vacances estivales

Premier voyage pour Elisabeth, qui n'a même pas encore son permis "entier"

Au total, 17 jours et 5550 km

102 heures à moto, dont 81 en mouvement

Vitesse moyenne 68.4km/h

Vitesse maxi: "censuré" em0800

 

Short way around: Le tour des Maritimes

 

Jour N°1 259Km

Km 0

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Départ du voyage Cantley QC, Direction Mont Tremblant, en évitant les autoroutes, ce qui sera le cas le plus possible lors de ce périple.

Premier problème technique au kilomètre 44 !

Après seulement 40 minutes de route, la 1150 ralentit brusquement, comme sous l'effet d'un parachute, jusqu'à l'arrêt complet.

Diagnostic: la roue arrière est bloquée.

A peine le temps de se jeter sur le bas coté...

(Elisabeth passe très près de la remorque du pick-up qui nous suivait de trop près).

Verdict: en remontant la roue (après changement de pneus) une plaquette de frein est restée légèrement en travers, attendant le premier coup de frein pour rester bloquée.

On teste donc l'accessibilité des outils... en 5 minutes l'étrier est démonté, la coupable remise en place.

Un conducteur de Bmw, pilote de HD s'arrête pour voir si tout est sous contrôle... il nous indique même l'adresse de son mécano, au cas où...

Arrivée le soir à St Jovite, étape dans un motel "cheap" et repas sur la place du village, pizzas pétoncles et crevettes.

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Jour N°2 342km

Km 259

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Copieux petit-déj chez Mikes et en route pour ST Raymond.

La dernière heure du trajet, sous une pluie battante, marquera notre mémoire.

Nous nous arrêtons à la première auberge trouvée à ST Raymond.

Auberge la Bastide, tenue par un français.

Nous sommes secs sous nos doublures étanches mais j'ai l'impression de peser 5 Kg de plus tant la partie extérieure de ma veste et mon pantalon sont imbibés (d'eau bien sûr !)

Cette trouvaille due au hasard se révèle un petit coin de paradis... un abri pour nos motos, des chambres superbes et spacieuses, un repas digne d'un 4 étoiles!

Nous n'avions pas mangé cuisine aussi fine depuis longtemps:

-crème brûlée au foie gras

-tartare de wapiti au bastidou et pesto de basilic-romarin

-soupe ou verdurette

-pavé de doré en croûte d'arachide et sel de Guérande pour madame, trio de côtelettes d'agneau confites aux herbes pour monsieur

-"décroche-moi-la-lune-mon-amour", fondant aux 2 chocolats et écorces d'orange confite

Voilà au final ce qui sera le temps fort de la journée... le repas !!!

Note:250$ pour deux tout inclus avec copieux petit-déjeuner !, la deuxième nuit est à 50%.

Deuxième avarie du voyage: le clavier du 60CSX (GPS) ne répond plus !

Heureusement, il nous reste le Nuvi550 (le 60 servira d'enregistreur de trace)

PAS DE PHOTO CE JOUR LA... METEO BIEN TROP POURRIE

 

 

Jour N°3 267km

Km 600

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Temps gris au départ, traversée d'une zone résidentielle où posséder un hélicoptère semble être d'un banal affligeant.

Puis promenade autour de l'île d'Orléans...

La pluie nous rattrape... on raccourcit la tournée et nous nous remettons en route via la voie royale en direction de l'Est.

Le trajet de St Tite des Cap jusqu'à la descente sur Baie St Paul se fera dans la brume, parfois si épaisse que la visibilité est réduite à une poignée de mètres.

Un café au soleil sur une terrasse de Baie St Paul...

Il n'y a plus d'hébergement décent en ville... une propriétaire de B&B nous indique le gîte de l'écureuil dans le village voisin, Rivière St François. Excellente adresse.

Repas du soir à Baie St Paul, où nous aurons le plaisir de rencontrer Alexkeg, un internaute adorateur lui aussi de la moto "double usage".

 

Tuile de la journée: une des vis plastique qui retient la palette de mon casque s'est cassée... réparation au "duck tape" ("scotch américain" pour les français)... gris sur un casque noir... à peine visible et très classieux !

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Jour N°4 199 km

KM 867

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Toute petite étape... le but initial était de remonter faire le tour du lac ST Jean... finalement, nous restons prés de la côte pour visiter Charlevoix, surtout qu'aujourd'hui, il fait un beau soleil !

Très belle région!

C'est toujours impressionnant de voir, au détour d'une courbe, la route se finir sur le pont d'un ferry.

Direction Tadoussac.

A bord, rencontre avec un autre internaute, le fameux KingZoo .

Arrivée aux Bergeronnes suffisamment tôt, nous permettant de nous rendre au Cap-de-Bon-Désir (Parcs Canada) où nous pouvons observer les baleines du rivage, choisissant de ne pas participer aux excursions touristiques motorisées (trop de bateau, pas assez de baleines).

La tuile du jour: J'apprends le soir qu'il n'y a déjà plus de place dans le ferry du matin Godbout/Matane ni Baie-Comeau/Matane que nous devions prendre le surlendemain.

Nous décidons de repartir le lendemain matin pour ST Simeon afin de traverser le St Laurent vers Rivière du Loup.

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Jour N°5 345km

Km 1066

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Nous apprenons que le ferry des Escoumins, vers Trois Pistoles ne prend pas de réservations pour les motos et les accepte systématiquement (peut être pas pour 40 d'un coup, mais bon...).

Nous ne redescendrons donc pas vers St Simeon mais continuons un peu sur la rive nord du fleuve.

Je réfléchis alors que pour "Godbout/Matane", je n'avais pas précisé que nous étions en moto... tant pis, c'est fait!.

La traversée du Fleuve dure 1h30... ça c'est du fleuve !

Visite de l'église de Trois-Pistoles, déjeuner au bord de l'eau à Rimouski, arrivée à Mont St Pierre, sous un ciel menaçant... ambiance de dernier village avant le bout du monde.

Chance, la soirée "feu de joie sur la plage" de la veille avait été reportée à ce soir pour cause de pluie.

Course à l'hébergement... nous remportons de justesse et à l'arraché la dernière chambre du village (refaire 40km en arrière ou continuer 80km pour la prochaine... les autres patelins sont "full")

35$ la nuit... propre et correct... ça ira très bien pour la nuit (on fera abstraction de la toilette là au pied du lit).

Repas au fameux "Joyeux Naufragés" ... bof... bof

Pas de chance, la soirée "feu de joie sur la plage" est reportée au lendemain pour cause de pluie.

Les 2 activités principales du lieu étant le vol à voile et la rando (Mont-Saint-Pierre est aussi le point de départ des excursions vers le mont Jacques-Cartier, point culminant du sud-est canadien, 1268 m, cette montagne héberge le seul troupeau de caribous au Québec présent au sud du Saint-Laurent)

Il ne nous reste plus qu'à dormir... il est déjà 21h00...

La tuile du jour: mon clignotant arrière droit ne fonctionne plus.

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Jour N°6 263 km

Km 1411

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Petits déjeuners copieux, on discute un peu avec 2 pilotes de VTT (quad) qui passaient la nuit là eux aussi et zou... en selle.

Km 1540, à la faveur d'un arrêt carburant (c'est que l'on ne trouve pas du super de partout...) je décide d'acheter une ampoule pour réparer mon cligno arrière droit.

J'enlève la valise droite pour pouvoir procéder au démontage pendant lequel je m'aperçois que l'ancien proprio avait éclaté la partie où se loge la vis et avait réparé à la "super-glue"... pas moyen de remettre la vis en place... "duct tape" est mon ami (vous savez que ce ruban adhésif a été utilisé par la mission Apollo sur la lune !)

L'ampoule est bonne... simple faux contact, je redresse un peu les lamelles contacts et hop, on repart.

Km 1544, beaucoup de zone de travaux routiers cet été... particulièrement le long des côtes Gaspésiennes... pour éviter un nid de poule, je mets un coup de gaz sur une petite bosse... la moto décolle un instant... un "badaboum" accompagne l'atterrissage... ma valise droite, que j'avais mal verrouillée (qui est celle qui contient le laptop) fait la roulade dans le fossé...

Km 1604, mon clignotant arrière gauche vient de cesser de fonctionner... j'imagine déjà la valise gauche rouler au milieu de la route... on réparera plus tard.

Km 1615, encore des travaux... encore des bosses... tous mes clignotants fonctionnent à nouveau. Nous approchons de Percé et j'entends ce "flap-flap-flap" caractéristique, mais du côté gauche... la deuxième vis plastique qui tient la palette de mon Shoei (je tiens à préciser que j'avais choisi une excellent marque pour éviter les ennuis) vient à son tour de casser.

Duck-tape: le retour de la vengeance III

J'ai bien fait de mettre un rouleau dans la trousse à outils (plus précisément la trousse "accessoires", avec le fil de fer, la gaine thermo, les colliers rislan, le fil électrique...)mais j'aurais dû en prendre un noir, plus assorti à mon casque et ma moto.

Tout ça est vite oublié quand nous arrivons à Percé, dans le soleil, avec une vue plongeante sur le rocher encore drapé dans son voile cotonneux.

Carte chance: il reste une place dans cet hôtel (très grandes chambres, tarif tout à fait compétitif) qui a une vue plongeante imprenable sur le rocher et l'île.

Le temps de défaire nos bagages et de faire une lessive et nous partons visiter le village.

Pour le soir, difficile de faire un choix tant l'offre est pléthorique... nous choisissons "la table à Roland"... Bonne pioche! les "pétoncles sauce Roland" sont délicieuses et généreusement servies.

Lors de notre promenade digestive, nous rencontrons nos 2 pilotes de vtt qui arrivent juste! et encore, ils ont dû prendre la route pour finir... la nuit est déjà tombée depuis 1 heure.

Percé est très agréable en soirée... beaucoup d'animation !

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Jour N°7 253 Km

Km 1674

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Lever de bonne heure, afin de partir faire le tour de l'île de Bonaventure pour observer les phoques et les Fous de Bassan (l'île de Bonaventure en est le plus grand sanctuaire au monde).

Une fois le spectacle terminé, nous reprenons la route.

La journée prendra fin au Nouveau Brunswick (NB) à Campbellton.

Rien de particulier, si ce n'est ce détail surprenant au début mais agréable... les gens vous saluent dans la rue, voire même engagent la conversation si vous marchez dans le même sens, en Français ou en Anglais.

On retrouve au NB cette caractéristique qui manque un peu au Québec (et qui a carrément disparu en France) qu'est la politesse en général et particulièrement au volant.

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Jour N°8 416Km

Km 1927

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Déjà 31 heures de moto (temps de déplacement, les arrêts genre feux rouges ou travaux ne sont pas comptés). Une belle journée en perspective... soleil tout le long.

En route pour Shédiac, capitale mondiale du Homard (avec un grand "h").

Toujours en évitant les autoroutes et en suivant la côte Acadienne.

Sur place, nous trouvons une place dans un B&B tout prêt de la rue principale. Sur place, se trouve déjà un couple voyageant sur une R1100GS ultra propre.

En nous voyant débarquer les motos aussi crottées que nos tenues (pluie des jours précédents plus zones de travaux) ils sont persuadés que nous avons traversé Terre-Neuve et Labrador. Surpris tout de même que je sois chaussé en Tourance exp pour un tel périple!

Eux voyagent à deux sur une moto et tous leurs effets tiennent dans les valises et le topcase d'origine !!!

Nous avons chacun nos valises, plus un sac "Watershed de 80 litres et j'ai un topcase!!!

Eux roulent en short et basket... pas nous !

Repas du soir à base de homard... bien sûr!

Le drapeau "Bleu-Blanc-Rouge" omniprésent... peint sur les murs, les poteaux électriques, les cages à homards... souvent les chaises de jardins sont choisies assorties... mais il y a une étoile jaune dans le haut de la partie bleue... c'est le drapeau de l'Acadie !

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Jour N°9 434 Km

km 2343

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Départ de Shédiac vers le fameux pont de la Confédération. 13 km de long.

Une bonne idée que de le traverser en moto... la hauteur permet de voir par dessus les bordures de béton.

Rouler en moto sur l'Ile est réellement très agréable.

Routes désertes et en très bon état traversent les vallons dans une quiétude extrêmement agréable.

Température idéale, taux d'humidité faible... on roulerait des heures.

La végétation, son implantation et le relief géographique (ainsi que la météo) me font croire un instant que nous sommes sur les petites routes de campagne française.

L'architecture des habitations clairsemées nous ramènent au pays.

Les plages sont faites de sable rouge...

Lors de notre pose déjeuner (casse-croûte sous un kiosque en bordure de route) une "990 Adventure" et son pilote en combinaison de cuir font un détour pour nous souhaiter une bonne journée et un agréable séjour.

Nous visitons la partie Est de l'Ile, la plus belle semble- t-il.

Roulant sur un chemin en bordure d'océan, je suis inconsciemment et irrésistiblement attiré par une flaque de boue asséchée... mes pneus (Tourance EXP) me signifient instantanément qu'ils ne sont pas faits pour cela et me gratifient d'une glissade instantanée!

La journée se finit à Wood Islands... un trou paumé qui n'existe que parce que le ferry part de là.

Resto à 20km au mieux... première épicerie à 15 km

Nous passons la nuit au motel.

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Jour N°10 344Km

Km départ: 2777

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Nous quittons l'IPE sous la pluie, par ferry, pour la Nouvelle Écosse (NS).

Débarquement à Pictou.

Visite de la ville et de la réplique du bateau utilisé par les premiers écossais qui ont débarqué ici (fuyant la guerre)le 15 septembre 1773 (un jeudi) pour fonder la Nouvelle Écosse.

De là, certains repartirent et allèrent s'installer en Nouvelle Zélande.

En ce qui nous concerne, direction Chéticamp.

En route, devant le centre d'information de Port Hastings, nous improvisons une "concentration GS".

Se joignent à nous une 1150 immatriculée en Californie, venant de Toronto et une 1200 du coin. Son Pilote nous donnera plusieurs judicieux conseils sur les itinéraires à prendre... nous aurions besoin d'une semaine de plus pour tous les suivre !

Encore un magnifique trajet.

Repas du soir pris à la coop Acadienne de Chéticamp.

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Jour N° 11 336Km

Km 3121

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Le soleil brille, le petit déjeuner est fini... il est temps de partir...

A l'approche des motos, je remarque un écureuil gambadant au milieu des véhicules... quelque chose n'est pas normal... voila l'écureuil qui ré-apparaît et se dirige sans la moindre hésitation vers la 1150...

Je reste à distance, l'observe... mais !!! le voilà qui grimpe sur ma moto et disparaît sous le réservoir !!!

Il ressort, disparaît dans les buissons environnants, puis revient quelques poignées de secondes plus tard, un petit fagot d'herbe entre les dents.

Monsieur est en train de faire son nid DANS MA MOTO!!!

Incroyable !

J'ai dû faire le ménage avant de repartir, à son grand désespoir... un peu plus d'1 litre d'herbe et de feuilles était déjà coincé au dessus du moteur, à côté de la batterie, à l'abri du réservoir.

 

Après cette anecdote assez rare, nous attaquons la "Cabot trail", route panoramique qui fait le tour du "Cap Breton".

En route, nous achetons des sandwichs au ... homard (forcément)... que nous avalons au bord de l'eau (forcément aussi...)

Arrivée le soir à Louisbourg où nous avions réservé une chambre, pour la première fois du voyage... bien nous en a pris!

Deux autres motocyclistes montréalais errent à la recherche d'un toit pour la nuit.

Nous passerons 2 nuits ici, afin de visiter la forteresse.

Repas habituel... bière rousse, homard et crustacés !!!

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Jour N° 12, la Forteresse de Louisbourg

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Source Wikipédia:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Louisbourg

La forteresse de Louisbourg est située sur l'Ile du Cap-Breton à l'entrée du golfe Saint-Laurent. Elle a été construite en 1713 par la Couronne française afin d'imposer ses droits sur les bancs de pêche de Terre-Neuve. Par la suite, elle acquiert une grande importance militaire en permettant la maîtrise de l'entrée du golfe Saint-Laurent et donc l'accès à la Nouvelle-France. Elle fut capturée lors de la guerre de succession d'Autriche en 1745 mais rendue à la France à la fin de la guerre (1748). Lors de l'éclatement de la guerre de Sept Ans en 1756, elle constitue alors une cible privilégiée pour la Grande-Bretagne dont le but est de se rendre maîtresse de toutes les possessions françaises d'Amérique du Nord. Une première expédition est organisée en 1757 par les Anglais mais elle s'arrête à Halifax faute d'organisation du côté britannique et à cause de la présence d'une flotte française importante.

La campagne de 1758 et la chute de Louisbourg:

En 1758, les Anglais repartent à l'assaut avec encore plus de moyens. Début juin, une flotte importante de 40 navires sous les ordres de l'amiral Edward Boscawen arrive au large de l'île du Cap-Breton avec, à son bord, 14 000 hommes de troupes prêts à débarquer. Le mauvais temps et la défense active des Français retardent le débarquement anglais. Mais, le 8 juin, le commandant Wolfe arrive à débarquer ses hommes à l'anse de la Cormorandière. Par la suite, les troupes françaises se retirent dans Louisbourg et, le 12 juin, les Anglais commencent à prendre possession des retranchements français hors de Louisbourg. Le 19 juin, le bombardement de Louisbourg peut commencer. Ce n'est pas une opération facile pour les Anglais car la forteresse est solidement défendue et les canons français répliquent vigoureusement. Le 26 juin, Green Hill est prise et donne aux anglais une bonne position pour installer des batteries surplombant Louisbourg. La construction de ces batteries est très difficile car, en plus des batteries de Louisbourg, les navires français bombardent les pionniers anglais. Le 9 juillet, les Français tentent une sortie mais sans grand succès. La pression des Anglais se fait plus forte et, le 25 juillet, les navires français sont tous inutilisables et les premières brèches apparaissent dans les murs de la forteresse. Le commandant français Drucourt n'a pas d'autre choix que d'entamer des négociations de capitulation. Les termes voulus par les Anglais sont très durs, n'accordant pas les honneurs de la guerre aux troupes françaises. Celles-ci sont tout prêt de refuser et de se battre jusqu'au bout, mais l'intervention du commissaire-ordonnateur Prévost met en avant les risques pour les civils. Drucourt accepte finalement les termes et, le matin du 27 juillet, les portes sont ouvertes et la garnison se rend (sauf le régiment de Cambis qui, outré par les termes de la reddition, décide de briser ses mousquets et brûler ses couleurs plutôt que de les livrer aux Anglais).

 

Bilan

 

La perte de Louisbourg offre une base d'attaque idéale vers la ville de Québec. Mais la saison étant déjà bien avancée, les Anglais décident d'attendre l'année suivante. La fin de l'année est consacrée à l'affermissement de la mainmise anglaise sur l'embouchure du Saint-Laurent (plusieurs établissements de pêcheurs de Gaspésie sont rasés et les prisonniers déportés). La forteresse en elle-même sort en piteux état de ce siège. Malgré cela, elle représente toujours une menace pour les Anglais au cas où elle serait reprise par les Français ou rendue après un traité de paix (comme ce fut le cas en 1748). Ils décident donc de raser la forteresse. Cette démolition ne sera complète qu'après beaucoup de travail, en janvier 1761. Les constructions de Louisbourg avaient coûté environ 30 millions de livres françaises au Trésor royal.

En 1961, le gouvernement du Canada entreprit de reconstruire un cinquième de la cité historique de Louisbourg afin de donner du travail aux mineurs de charbon au chômage et de faire connaitre la ville sous forme d'un musée d'histoire vivante. De nos jours, la forteresse de Louisbourg a statut de lieu historique national exploité par Parcs Canada et elle offre au visiteur un aperçu de la vie dans une forteresse française au XVIIIe siècle.

C'est aussi le lieu de tournage de "La veuve de St Pierre"

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Jour N° 13 337Km

KM 3917

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Route côtière, paysage magnifique, à faire tôt le matin pour éviter les nuées de touristes

En chemin, nous traversons un village qui a la particularité de posséder 3 églises... l'une à coté de l'autre

Déjeuner à Lunenburg et ses maisons colorées.

Arrivée à Digby, j'ai enfin reparer mes clignotants... les cosses avaient été désintégrées par les vibrations de la route.

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Voilà pour aujourd'hui...

Je reviendrais pour les 4 derniers jours... rien d'extraordinaire, mais il faut bien finir...

A suivre !

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Belle expédition !!!

Plaisant à voir les photos de Louisbourg le déplacement en vaut vraiment la peine pour y être allé avec Marcus.

 

Merçi rinho l'hiver sera plus court... em4600

 

Kio

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Je suis carrement et simplement jalouse em4600 Moi aussi je veux y aller zcry Ouain, tu as visiter des endroits que je n'ai pas encore vue, merci le coup de pied dans le derriere va faire effet, l'été prochain je visite ma province encore plus!

 

My god il t'arrive ben des petites badlucks... em3700

 

Mais l'écureil c'est le meilleur em0800

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Super beau voyage Éric. Je vais probablement m'inspirer de ton voyage pour organiser une partie de mes vacances de l'été prochain avec ma femme. Elle a aussi une F650GS em0800

 

Merci de partager les photos et les tracés! em4600

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Merci pour vos commentaires sympas !

 

Le plus drole, ce que tout ca à été préparé 2 jours avant le départ...

On devait initialement faire la cote Est des États mais un petit problème technique (permis apprenti d'Elisabeth non valable dans certains états) nous à fait réviser notre copie

 

Stou, (ou n'importe qui d'autre) si tu es intéressé, j'ai les WP, les routes et les tracks de tout ça pour Garmin

J'ai même les cartes papier "stabylotées"

 

Toutes les photos moindrement digne d'intérêt sont là:

http://rinho.org/gallery2/main.php/ete2009/

Seulement les 13 premiers jours...les 4 derniers sont à venir

 

J'ai aussi des vidéos... mais j'ai pas le courage de trier/monter... ca sera une job d'hiver !

 

La journée la plus longues (et la moins drôle car autoroute) fut Digby NS / Riviere du Loup QC (ferry St John NB)

Le changement d'heure au milieu était en notre faveur... mais c'est déjà le 14éme jour

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Très beau coin les maritimes em0200 Ça me rappelle mon voyage de 2007 en Nouvelle-Écosse.

Si il y a des gens qui veulent y aller, j'ai plein d'infos utiles pour vous.

Entre autre ça : http://www.motorcycletourguidens.com/

 

Pour l'écureuil, c'est pas un écureuil, c'est un suisse big_smile

 

 

À quand les 4 derniers jours ? em0300

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C'est une belle partie de pays qu'on oublie parfois mais pour y avoir été souvent c'Est tellement de belles places et si on se sent aventureux le moindrement on découvre vraiment de super beau spot pour rider en Nouvelle-Écosse entre autre. J'ai fait tout le tour v'la 2 ans en solo, 2 semaines completes a rider là et camper, 8000km de pure vacances mémorables. Tes photos me rappels de bon souvenirs, d'ailleur les miennes hornent beaucoup de murs a la maison, tout est tellement beau la bas et il y en a pour tout les types de personnes.

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Pour l'écureuil, c'est pas un écureuil, c'est un suisse em0200

 

 

À quand les 4 derniers jours ? em0300

 

Je pensais que c'etaient les Tamias que l'on appelait "Suisse"

 

Les 4 derniers jours... bientot... big_smile

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Ouin, t'as un point, c'est le tamia qui est le suisse. Un bébé écureuil qui te faisait face ?

Et qui prepare son nid ?

non, je ne crois pas... par ici, j'ai 4 sortes d'écureuils... les tamias, les "gros" gris, les "gros" noirs et les petits roux (parfois grisatres, comme sur la photos), que j'appelle "Joe Roux", le seul qui reussi à grimper et rentrer dans la mangeoire pour oiseau, facilement reconnaissable au cercle autour de l'œil

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Oui, KingZoo... au plaisir de se revoir (c'etait quand même une chance inouie de traverser sur le meme bateau à un endroit ou il y a une traversée toutes les 10 minutes !)

 

 

Vous enflammez pas trop poiur les 4 derniers jours... le plus beau etait avant, mais ca va venir... promis !

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.... Pour l'écureuil, c'est pas un écureuil, c'est un suisse the_devil

 

C'est pas un suisse, c'est bel et bien un écureuil. Un suisse c'est rayé noir et blanc sur le dos zrockn_roll

 

suisse.jpg

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  • 6 months later...
Éric, on a jamais vu les 4 derniers jours! em4300

Damned... je suis découvert zi_have_no_idea

Je vais faire un effort... em0300

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